Le salon national des jeunes photographes et artistes plasticiennes signe sa 4e édition -du 5 au 8 mars- pour faire émerger les jeunes talents féminins et aussi pour marquer les festivités de la célébration de la Journée internationale de la femme. Inaugurée dimanche dernier au niveau de la maison de la culture «Abdelkader Alloula» de Tlemcen, cette manifestation culturelle et artistique vise selon les organisateurs à «aider les jeunes femmes à progresser, à innover, à améliorer leur capacité artistique et technique, en plus de constituer une nouvelle forme de solidarité pour confirmer leurs talents collectifs sur le marché de l'art». Deux ateliers encadrés par Saïd Debladji et Ahmed Merzagui vont permettre aux plasticiennes et artistes femmes de se consacrer aux arts plastiques et à l'art de la photographie dédiée aux murailles anciennes entourant la vieille médina de Tlemcen avant l'exposition de leur œuvre le 8 mars, en présence des autorités civiles et militaires un nombreux public et des artistes. Les jeunes femmes peuvent suivre lors de ce salon, des séances de formation et de recyclage particulièrement adaptées en art plastique et la photographie, afin de faire valoir leurs travaux dans les différents lieux d'exposition et à réaliser des progressions dans leurs carrières, qui restent bien moins avantageuses que celles des hommes, étant peu reconnues sur le plan professionnel et peu valorisées dans les circuits favorisant une ouverture vers le marché des œuvres. S'agissant plus précisément des plasticiennes, qui sont au cœur de la réflexion des organisateurs, de nombreuses expériences ont souligné leur difficulté à se maintenir sur un marché particulièrement sélectif. Leur travail, longtemps considéré comme un genre à part, voire mineur, est encore aujourd'hui sous-représenté dans les lieux d'exposition ou dans les ouvrages de référence publiés dans ce domaine.
