L'appel à la grève, lancé par certains internautes via le réseau social Facebook où plusieurs locaux à travers la wilaya de Mostaganem semblent avoir un impact sur la vente de produits alimentaires, dont le prix de certains légumes et fruits a pris des ailes. En effet, cette situation a influé négativement sur le marché et a créé un déséquilibre des prix car on a constaté à travers les marchés de la wilaya ces derniers jours une foule de citoyens dont les petites et moyennes bourses qui se rabattaient sur les légumes en plus des produits de large consommation. A vrai dire, les prix pratiqués ne sont plus à la portée des bourses moyennes, qui arrivent tout juste à boucler les fins de mois et à acheter uniquement ce qui est nécessaire. Le client n'a plus le droit de discuter les prix proposés. C'est à prendre ou à laisser, et quand il cherche à savoir le pourquoi de ces pratiques malhonnêtes, le marchand répond que c'est la loi de l'offre et de la demande ce moment, les aubergines se vendaient, à 60 DA, le chou-fleur de 60 DA à 80 DA, la carotte et le navet à 70 DA, la pomme de terre à 60 DA, la tomate à 120 DA, le petit pois entre 100 à 130 DA, l'oignon à 50 DA, la courgette à 110 DA, le piment doux à 150 DA et le piment fort à 200 DA. Pour ce qui est des fruits, l'orange Thomson se vendait à 100 DA, la banane à 300 DA. Devant cette situation, les clients se plaignaient et les commerçants s'en défendaient, affirmant qu'ils ont acheté cher et leur marge bénéficiaire n'a pas changé. Les clients veulent savoir pourquoi la mercuriale a atteint de tels sommets, alors que la presse fait état ces derniers jours de la vente de la pomme de terre à 40 DA le kilo dans certaines villes du nord, en attendant que la vague passe, Certains vendeurs vont sans doute dire que ces prix sont ceux relevés aux marchés gros de Souk Elil.
