L'entreprise Hydrocanal de production des canaux d'assainissement et d'hydraulique fait face à un jugement émanant du tribunal d'Oran l'obligeant à payer le montant de 220 milliards de cts à l'entreprise italienne Consilate représentant les frais de stockage pour deux ans d'un matériel au niveau du port de la ville de Rome en Italie, le transport, le travail de génie civil et les intérêts bancaires faute de quoi tous les biens de Hydrocanal seront saisis. Cette mauvaise nouvelle a bouleversé le mental des quelque 3.000 travailleurs de l'entreprise algérienne qui ont accueilli avec stupéfaction ce coup de sort. Cette affaire remonte à 1979 où un contrat bilatéral entre Hydrocanal et l'entreprise italienne a été conclu prévoyant la dotation de hydrocanal en canalisation en béton pour le projet de GNL3 de Sonatrach. Le contrat prévoyait aussi la réalisation d'une unité de production des canaux à Béthioua dans la wilaya d'Oran pour une durée de réalisation de 21 mois pour une enveloppe financière de l'ordre de 3 milliards de cts. Puis, il y eu une réévaluation du projet qui a atteint les 5 milliards. Le contrat est devenu ainsi effectif entre les deux parties avant que Sonatrach ne décide le désistement de cette opération quelques mois après, chose qui a conduit à l'apparition de conflits entre les belligérants. Néanmoins, Hydrocanal a honoré en premier lieu la première cargaison en 1979 d'un montant de 1.085.567.850 lires italiennes puis une deuxième cargaison pour 683.317.975 lires. Les responsables d'Hydrocanal sont surpris par la tournure des événements et le montant de 220 milliards de cts de dommage à payer à l'entreprise italienne.