Des jeunes recrutés dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP) dans différents services de la mairie d'Ammi Moussa à l'extrême sud-est de la wilaya de Relizane sont montés au créneau pour demander leur réintégration pure et simple dans leurs postes. Remerciés il y a deux ans de cela, ces jeunes sont revenus à la charge pour réclamer leur droit au travail et appellent les autorités de la wilaya d'intervenir afin de retrouver leurs postes qu'ils ont occupés comme agents d'administration, gardiens dans les établissements scolaires, éboueurs ou encore jardiniers. "Nous demandons d'être rétablis dans nos droits d'autant plus que nous avons occupé ces postes depuis 2010 avant d'être mis à la porte en 2017", ont tonné certains d'entre-deux. "Nous étions satisfaits et très contents par notre recrutement en dépit de la faible rémunération mensuelle de 5.000 DA que nous encaissions et puis ils nous ont mis dehors", expliquent-ils encore. La patience et l'espoir de ces travailleurs ont été sapés par la décision des pouvoirs compétents qui ont décidé de se séparer de ces jeunes qui commençaient par acquérir de l'expérience chacun dans son poste et leur apport pour cette institution de l'Etat était bénéfique. "Nous avons subi un énorme préjudice car il y a parmi nous des chefs de familles qui se nourrissaient de ce salaire quoique dérisoire", a tempêté un jeune à bout de nerfs. Les autorités de la wilaya à leur Mme le wali sont fortement interpellées pour réparer le dommage et procéder à leur réintégration.