De sources proches des élus de cette importante municipalité, deuxième ville d'Algérie, des membres de l'APC accusent le maire de graves dépassements dans la gestion des affaires de la collectivité. Les contestataires jugent "catastrophique" sa gestion et évoquent de nombreuses irrégularités, à commencer par "la commission des marchés publics, l'octroi des projets de 30 et 50 milliards, avec ceux de 8 millions de dinars dans des conditions opaques. Ces derniers dénoncent également les consultation restreintes, l'octroi d'une manière opaque, l'absence d'affichage dans le hall de l'APC et dans les communes avoisinantes, tout en ajoutant que c'est toujours les mêmes fournisseurs qui approvisionnent la commune en consommables, équipements de bureau ou encore l'entretien des bâtiments, pire encore dont la plupart de ces projets de réalisation et d'aménagement pour ne pas les citer tous, ont fait l'objet d'avenants de sommes lourdes variant entre 800 millions et plus, sont entachés par des surfacturations des factures, ce qui a d'ailleurs pousser les deux vice-présidents de la commission des marchés à démissionner de leur poste de peur d'être inculpés dans ces transactions scabreuses , ont refusés de signer les avenants des différents marchés entachés par plusieurs irrégularités de surfacturation. Il s'agit en premier lieu du vice-président Abbes Abderrahmane de déposer sa démission, fut remplacé par Farouk Omar un ex journaliste d'Ennahar qui, ce dernier vient de jeter l'éponge pour les mêmes problèmes de refus de signature des avenants et depuis, cette commission est restée paralysée sans président. Par ailleurs, le troisième vice-président délégué de la DRG a démissionné pour dire non à la cession du cinéma « El Mansourah » ex « Lynx » sur l'avenue Larbi Ben M'hidi et qui était au cœur d'une polémique au niveau de la commune d'Oran, une situation qui a selon des sources concordantes, poussé le vice-président de l'APC, M ; Salim Kaddar , un avocat de profession qui connaît tous les rouages de l'administration à déposer sa démission de son poste de délégué à la division de la règlementation générale. Cet élu, d'obédience RND, a refusé de signer un document permettant à la commune de céder le cinéma « Lynx » au profit d'une association de musique du Jazz et sur proposition de l'actuel wali selon des sources bien informées, du fait que la ville d'Oran possède le conservatoire Blaoui Houari pour abriter cette association de musique du Jazz. Cette situation ambiguë, aurait pu passer inaperçue, si ce n'est la démission du vice-président de l'APC d'Oran, qui aurait selon nos sources, refusé de céder aux pressions pour la signature du document relatif à cette cession. Il a fait passer l'intérêt de la ville avant toute autre considération, il a jeté l'éponge, pour ne pas être complice du dépouillement de la ville de ses biens. Selon nos sources, la réglementation prévoit de soumettre le dossier de la cession à la délibération de l'assemblée, autrement la cession serait illégale. Sur les constructions illicites, ils affirment que "de nombreuses personnes ont accaparé des terrains dans le domaine forestier à l'image de la forêts B de Canastel où un promoteur immobilier Eurl pour ne pas le citer est en possession d'un ancien permis de construire suivie d'une attribution arbitraire d'agression du domaine forestier est en train de réaliser des logements où de nombreuses habitations ont été construites anarchiquement au vu et au su de tout le monde". Le rapport fait état de la gestion qualifiée d'"opaque et anarchique du parc automobile". Et pour conclure l'on nous informe que les recettes de la billetterie du stade communal de Bouakeur sont détournés au profit de l'association sportive de l'ASPA ASMO qui perçoit toutes les recettes de la billetterie des matchs à son profit, sachant bien que cette dernière a toujours bénéficié de trois subventions par année d'un montant de 1,5 milliard de la DJS, 01 milliard de l'APW et 800 millions de l'APC d'Oran qui peine à se retrouver. Nous avons tenté de joindre le maire, en sa fonction d'ordinateur principale mais il était injoignable.