Un grand scandale autour d'une promotion immobilière dénommée Les Falaises Mehyaoui Djamel à Oran. Le promoteur a perçu la somme de 80 milliards de centimes et n'a donné aucun signe de vie. "J'ai donné toutes mes économies pour avoir cet appartement, toute une vie de travail et là je n'ai plus rien, ni mon argent, ni l'appartement, on s'est fait avoir par le promoteur immobilier les Falaises Mehyaoui Djamel ", pleure une femme, devant le bloc du bâtiment fermé de la résidence Falaises Mehyaoui Djamel et rencontrée hier matin. Et force est de constater sur place que celle-ci n'est pas la seule dans cette situation, puisque les souscripteurs étaient en force ont observés un Sit-in devant le siège du bloc fermé de leur résidence situé dans la frange maritime à Hai Akid à Oran. Las d'attendre la réception de leur logement et surtout leurs actes administratifs (acte provisoire de la nouvelle loi 04/11) qui stipule que le promoteur immobilier peut délivrer à ces souscripteurs des actes de propriété provisoire. Le scandale de ce qui semble être une arnaque à plus de 80 milliards de centimes sans compter les prix des locaux qui entourent le bloc de la résidence a éclaté au grand jour lorsque des souscripteurs de la promotion Falaise Mehyaoui Djamel ont constaté que les travaux de finition des parties communes ne sont pas réalisés, ni encore mieux ceux de leur logement. Ils réclament les clés et leurs actes administratifs qui font défaut depuis 2007 soit 12 longues années d'attente. J'ai payé la totalité de mon logement à 01 milliard Sept cent Cinquante millions un F3 soit 13.000.00 Da le M2. Les souscripteurs que nous avons rencontrés sont tous sous le choc, totalement désemparés : "J'ai découvert que l'appartement que j'avais acquis à 80% avait eu des modifications que je n'avais pas demandées, c'est ainsi que j'ai découvert que les travaux de finitions de mon appartement ne sont pas encore réalisés, notamment ceux de la plomberie et des sanitaires pour des motifs inconnus. explique une deuxième victime. Alors que nous avons trouvé la porte close du bloc de la résidence et le promoteur le sieur Mehyaoui Djamel ne répond plus au téléphone et n'a plus donné signe de vie, ce qui nous a contraint d'engager un avocat pour déposer une plainte officielle contre le promoteur en question pour divers délits d'abus mensongères à notre égard, l'absence des attributions des clés de nos logements, et la délivrance des actes administratifs provisoires conformément à la loi 11/40 qui fait défaut et surtout la fuite du promoteur en question qui a fermé la porte de l'immeuble avec celui de l'ascenseur que possède uniquement son frère qui occupe un logement dans le bloc'', ont-ils dénoncé. Plus de quatorze souscripteurs qui ont vendu tous leurs biens mobiliers notamment leur ancienne habitation avec tous les objets de valeur de bijoux et argent de leurs économies se sont retrouvés dans la rue, ne trouvons aucun issue, ils ont accédés à leur logement sans aucune commodité pour ne pas occuper la rue en compagnie de leurs enfants, sachant bien que la promotion immobilière est une mine d'or. En investissant uniquement quelques millions de centimes pour l'achat de terrains, les promoteurs peuvent bénéficier de l'aide de l'Etat (pour les programmes LSP), de prêts bancaires, d'avances de la CNEP, encaisser la totalité du prix du logement des mains des bénéficiaires et faire trainer les chantiers en attendant de bénéficier, contre un gros pot de vin, d'un autre programme, d'autres terrains et ainsi de suite pour continuer à la Madoff par la méthode de la chaine de Ponzi (Une chaîne de Ponzi est un montage financier frauduleux qui consiste à rémunérer les investissements effectués par les clients, essentiellement au moyen des fonds procurés par les nouveaux entrants, le système étant découvert et s'écroulant quand les sommes procurées par les nouveaux entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients).La situation de la promotion immobilière privée est tellement confuse et il y a tellement d'argent en jeu, des centaines de milliards de dinars, et pourrie qui entre en jeu pour ne pas s'étaler longuement sur ce problème qui n'est pas premier du genre chez nous en Algérie .