Le texte du projet de la loi de finances pour l'année 2020, présenté le mercredi 11 Septembre 2019 par le ministre des finances au parlement, préserve encore le caractère social de l'Etat, sans remise en question des acquis réalisés au profit du citoyen et plus particulièrement les couches démunies, maintient toujours sa politique sociale et tend à rationaliser davantage les importations des biens et services, selon les déclarations du premier ministre, M.Nouredine Bedoui Le projet de la loi de finances de l'année 2020 repose sur des perspectives prudentes des recettes de fiscalité pétrolière à la lumière d'une conjoncture particulière, marquée par l'instabilité des marchés des hydrocarbures et prévoit, en dépit d'une croissance relativement soutenue avec un taux d'inflation maitrisé, le maintien total de la politique sociale de l'Etat avec une grande rationalisation des importations des biens et services, a indiqué un communiqué des services du premier ministre rendu public, mercredi 11 Septembre 2019 , à l'issue de la réunion du gouvernement. Intervenant à l'issue de la présentation du projet de la loi de finances 2020 par le ministre des finances, le premier ministre, M.Noureddine Bedoui, a affirmé que ce texte "doit préserver le caractère social de l'Etat, sans remise en question des acquis réalisés au profit du citoyen".Pou rappel, une enveloppe budgétaire de 1.763 milliards de dinars a été allouée aux transferts sociaux dans le cadre de la loi de finances 2019 (contre 1.760 milliards de dinars en 2018), soit près de 21% de la totalité du budget de l'Etat de l'année en cours. Le budget des transferts sociaux au titre de l'exercice 2019 englobait plus de 445 mds de dinars destinés au soutien aux ménages, 290 mds DA aux retraites, auxquels s'ajoute une dotation d'appui de 500 mds de dinars à la caisse nationale des retraites (CNR).Ces transferts sociaux couvraient également un montant de 336 mds de dinars pour la politique publique de santé et plus de 350 mds de dinars pour la politique publique de l'habitat, auxquels s'ajoutent près de 300 mds de dinars mobilisés pour ce secteur par le fonds national d'investissement (FNI).