Plus d'une centaine de commerçants, des bénéficiaires de box dans le nouveau marché couvert, désireux de régulariser leur situation professionnelle, qui sont coincés entre le marteau et l'enclume», avant de renchérir : «Nous souhaitons occuper dans les plus brefs délais notre nouveau lieu de travail, en l'occurrence le marché de proximité du quartier Nakhil. Ces commerçants se sont manifestés déjà devant le wali d'Oran lors de sa récente visite dans la commune d'Ain El Turck , pour revendiquer leurs droits de délocalisation vers le nouveau marché de la cité Ennakhil,du fait qu'ils ont toujours élevés sur les toits, nous sommes pour l'évacuation totale des quatre rues, constituant l'actuel marché des fruits et légumes du chef-lieu, qui est envahi par des hordes de rats à la morphologie impressionnante, attirés par la saleté ambiante prévalant en ce lieu public».Les ex-propriétaires de kiosque, dans la municipalité en question, ont rallié la cause des commerçants mécontents tout en dénonçant leur marginalisation. «Nos locaux commerciaux ont été démolis fin 2009 et ce, pour les besoins de réalisation de projets d'utilité publique. Malheureusement et pour des raisons que nous devinons, seulement cinq (5) sur les vingt deux (22) ont bénéficié d'un stand dans le marché couvert du quartier Nakhil, en dépit d'une attestation d'indemnisation rédigée en bonne et due forme, qui nous a été délivrée pour chacun de nous en 2010 par l'APC de l'époque et qui nous ouvre le droit au bénéfice d'une table dans le nouveau marché de proximité», ont fait remarquer d'ex-propriétaires de kiosque vivement désappointés, avant de renchérir : «Nous revendiquons ce qui nous revient de droit à savoir notre indemnisation conformément à la loi en vigueur. Nous ne baisserons pas les bras jusqu'à satisfaction de notre légitime revendication». Nos interlocuteurs ont exhibé au Quotidien d'Oran des documents attestant leur indemnisation, délivrés en 2010 (copie en notre possession) par l'APC d'Aïn El-Turck de l'époque et ce, suite à la démolition de leurs kiosques.