Le prélèvement d'organes sur personnes décédées demeure "la seule et la plus efficiente" solution pour le développement des greffes en Algérie, a affirmé, ce samedi à Alger, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mohamed Miraoui, insistant sur la finalisation du cadre réglementaire fixant les prérogatives de l'Agence nationale des Greffes (ANG). S'exprimant lors d'une journée d'évaluation de la transplantation d'organes en Algérie, le ministre a soutenu que l'activité de transplantation à partir de personnes décédées "doit être développée" dans le pays, étant donné qu'elle reste "l'unique et la plus efficiente solution pour répondre aux attentes des patients que la faible cadence des greffes ne permet pas de satisfaire actuellement". Ceci, a-t-il ajouté, d'autant plus que "la liste d'attente de greffes ne cesse de s'allonger", encourageant la population à la culture du don d'organes, dès lors que le prélèvement sur personnes décédées, ou en mort encéphalique, se fait "dans le respect des préceptes religieux", a-t-il assuré. "Afin de booster l'activité des transplantations en Algérie, le ministre a exhorté les responsables de l'Agence ad-hoc à "la finalisation, sans délais, du cadre réglementaire fixant les prérogatives" de celle-ci, à travers la "modification" du décret portant sa création et ce, conformément aux dispositions de la nouvelle loi sanitaire.