L'opérateur historique Mobilis est sur le point de remporter la course pour la 4ème licence de téléphonie mobile au Mali, a révélé, hier, le site bourse-dz. La source a rapporté les aspects de cette offre algérienne, devenue l'objet d'une guerre sans merci menée par les réseaux français aussi bien au Mali qu'en Algérie. Mobilis est en fait en compétition avec le groupement malien, Bintel/Koira, dirigé par Cessé Komé qui est très appuyé par les réseaux franco-marocains qui veulent empêcher l'opérateur algérien d'accéder à ce pays voisin. Mobilis a passé aisément le cap de la phase technique en étant placé en tête de la short-list des concurrents. En revanche, beaucoup de réserves ont été émises sur le groupement malien qui n'a déployé aucun réseau. Mobilis a avancé comme argument, le fait qu'il est leader maghrébin avec plus de 20 millions de clients, ce qui est l'équivalent de toute la population malienne. Le cahier de charges a été élaboré par l'Autorité malienne de régulation des télécommunications/TIC et postes (AMRTP). Une Commission composée de 14 membres issus de différents départements ministériels et services techniques a été mise en place afin de travailler sur les offres pour l'octroi pour cette 4e licence. Mobilis est parti à la conquête de l'Afrique avec des arguments solides: 4 câbles internationaux, pouvant générer 10 Terras pour Oraval / alval , 4,4 Terras pour le MEDEX et 1 Terra pour Seweme4. Dès le lancement du câble Orval, l'Algérie aura une capacité de 15,4 Terrra bit/seconde. En somme , l'Algérie a les capacités d'alimenter tous les pays du Sahel avec des prix ,4 fois moins chers que ceux pratiqués sur les marches de cette région. L'offre algérienne comporte en ce sens, la connexion à travers un câble qui va relier le réseau national à Nouakchott (Mauritanie) sur 800 kilomètres et une autre connexion sur 400 kilomètres pour atteindre la capitale malienne, Bamako. Un projet de 1200 km, réalisable sur une durée de quelques mois seulement. Mais, les concurrents maliens proposent un câble en provenance de Marseille qui va traverser le Maroc, puis le Sénégal pour atterrir enfin à Bamako, soit une distance de 8700 kilomètres. Mais la peur que l'Algérie baisse les prix de la data, au profit des Maliens et offrir ainsi plus de possibilité de connectivité et réduire le gap technologique, risque de saborder les prix prohibitifs appliqués par le conglomérat franco-marocain au détriment du peuple malien, a estimé la même source.