Les choses sérieuses vont pouvoir commencer ! Le nouveau président de la République, Abdelmadjid Tebboune fera face à son premier grand défi : concocter un ‘'gouvernement de compétences'' En effet, deux choses sont certaines : il verra l'apparition de jeunes, et sera composé de compétences nationales. Déjà, des noms commencent à circuler et qui pourraient bien être retenus pour des postes ministériels. Des rumeurs font état de la promotion de plusieurs walis au poste de ministre, tels que les actuels walis de Tiaret, Sidi Bel Abbès, Oran, Mascara et Mostaganem. Tout porte à croire qu'on verra la création de nouveaux ministères et la réhabilitation d'autres ministères disparus, à l'ère de Bouteflika, tels que le ministère de la planification, de la Diaspora algérienne et le ministère des start-up et de la micro-entreprise, ainsi que le retour des postes de secrétaires d'Etat qui seront occupés par de jeunes ministres dans des secteurs clés. Tebboune, le candidat avait évoqué cette possibilité lors de ses visites à travers les différentes wilayas du pays. Assisterons-nous à la création de grands ministères qui seront entourés par ces secrétaires d'Etat ? Parmi les noms qu'on évoque, des walis et des technocrates de l'administration algérienne et des ambassadeurs, ainsi on retrouve l'actuel wali de Sidi Bel Abbès, Ahmed Abdelhafidh Saci, le wali d'Oran, Abdelkader Djellaoui, le wali de Mascara, Derfouf Hadjri, le wali de Tiaret, Abdeselem Bentouati et le wali de Mostaganem, Rabhi Abdenour. Ces derniers pourront gérer d'importants ministères. Le wali d'Oran à l'habitat, le wali de Mostaganem au transport et le wali de Sidi Bel Abbès à l'intérieur au cas où l'actuel ministre de l'intérieur par intérim n'est pas reconduit. Quant au ministère de l'Education, c'est Mohamed Laagab, enseignant, et ancien directeur de la communication de la campagne électorale d'Abdelmadjid Tebboune qui prendra les rênes de ce ministère. Reste le poste de vice-ministre de la Défense, il sera peut être confié au futur chef d'Etat-major de l'armée. Pour le ministère des Affaires étrangères, le Président pourra faire appel à un ambassadeur chevronné d'un âge jeune. Le prochain gouvernement serait composé également en majorité de technocrates, des ministres issus de la société civile et des femmes et surtout des jeunes, car le Président avait affirmé lors de son discours à la nation après son élection que le peuple algérien sera surpris par la nomination de jeunes ministres ne dépassant pas les 26 et 27 ans dans le futur gouvernement. Rappelons que le Président de la République avait nommé Mohammed Amine Massaid comme secrétaire général de la présidence de la République et Noureddine Ayadi comme Directeur de cabinet de la présidence.