Vraisemblablement, l'héritage de la gestion des anciennes mandatures dont souffre l'actuelle APC de Mostaganem, ajoutant à cela l'incompatibilité d'humeur entre élus, fait que l'actuel exécutif communal dirigé par le maire Belkhodja Abdelkader trouve des difficultés à surmonter les obstacles hérités et à donner des réponses claires aux attentes des citoyens. Aussi, l'analphabétisme politique voire la non maturité de certains élus font en sorte de bloquer davantage les intérêts du citoyen. Hier, dans sa réponse à l'article de Réflexion et dans le but d'éclairer l'opinion publique, le maire de Mostaganem, M. Belkhodja Abdelkader s'est montré insistant sur la transparence de la gestion des affaires communes de la municipalité. Tout citoyen ayant lu sa réponse parue dans les colonnes du journal ce mardi, a compris qu'il existe un malaise au sein de l'APC, alimenté par des ambitions personnelles. Le maire dit être ouvert à toute proposition permettant de donner un nouveau souffle à cette APC minée par les luttes internes qui nuisent au bon fonctionnement des services de la commune et pénalisant par conséquent le citoyen qui a perdu confiance en toute institution élue. Les attentes des citoyens de Mostaganem sont claires et précises, aucun élu local ne peut prétendre ne pas les connaitre. La réponse du maire, qui refuserait toute pression ou intimidation, souligne les problèmes tels qu'ils sont, une tentative ‘'à saluer'' d'associer le citoyen et de l'informer du rendement de chaque élu. Cette démarche, qui entre dans le cadre de la démocratie participative, a mis les points sur les ‘'i'' et a donné une image claire de ce qui se passe à l'APC de Mostaganem et pourquoi la situation est stagnante depuis 3 ans, depuis l'élection de cette Assemblée populaire communale en 2017. La position de M. Belkhodja est claire ; il est prêt de quitter le navire si sa conduite le fait chavirer. Sans pression et sans intimidation et après avoir épuisé toutes les solutions proposées, il sera dans l'obligation de céder le fauteuil de P/APC à qui le veut et on verra après comment fonctionnera l'APC et si les luttes seront tues. Le maire Belkhodja affirme que le dialogue avec certains élus est stérile, n'apportant rien de bon pour la commune, vu le degré de leur maturité politique. ‘'Déstabiliser toute une APC pour arracher un poste d'adjoint au maire est très regrettable'', a-t-il révélé à un confrère. Le maire, par ailleurs, doute de l'exactitude du nombre de 13 élus antagonistes. Selon lui, sa gestion dérange certains intérêts personnels, donnant dans ce contexte, des réponses à toutes les accusations portées contre sa personne. En définitif, malgré tout il reste à l'écoute de tous les élus et ouvert à toutes les propositions qui débloqueront la situation qui prévaut dans l'APC de Mostaganem depuis un certain temps.