La campagne moisson-battage 2019/2020 lancée vers la mi-juin 2020, tire à sa fin, selon M. Mokhtari, subdivisionnaire des services agricoles de la Daïra, néanmoins, les rendements tant attendus sont revus à la baisse, passant de 15 à 8,12 de quintaux à l'hectare du fait du manque de pluviométrie. La pluie a manqué au moment le plus crucial du stade végétatif. Ce déficit hydrique a sérieusement chamboulé les prévisions et compromis la production espérée. Une telle chute ne pourrait laisser quiconque indifférent surtout quand on sait que 21010 hectares de céréales toutes variétés confondues ont été emblavés pour d'aussi maigres résultats; bien que toutes les conditions soient réunies pour ce qui concerne la disponibilité des semences et des engrais pour une bonne réussite d'une campagne si ce n'est le facteur pluviométrie qui a failli au rendez-vous, particulièrement au moment de la maturation des pousses de blé. Les agriculteurs disposant du matériel d'aspersion des cultures maraîchères ont toutefois remédié à la situation en irriguant leurs parcelles de céréales. La production réalisée cette année totalise 175794 quintaux, dont 4909 de blé dur, 107730 de blé tendre, 40680 d'orge et 22475 d'avoine, sera différente de celui de la dernière campagne qui avait enregistré une récole de près de 222477 de quintaux. Une superficie de 60 hectares, dont 15 de blé dur, 30 de blé tendre et 15 d'orge, a été endommagée par des incendies causés par les fortes chaleurs enregistrées à travers la daïra, a-t-on noté. Selon toujours notre interlocuteur, des dispositions organisationnelles ont été prises pour assurer une mobilisation optimale de l'ensemble des intervenants sur le terrain. Cette campagne qui s'est déroulée dans de bonnes conditions en dépit de la canicule qui persiste dans la région, a mobilisé pas moins de 29 moissonneuses-batteuses, 85 tracteurs, 19 botteleuses, 45 remorques et 26 camions.