Les harraga algériens ont repris la mer en dépit de la pandémie du coronavirus (covid-19) et le risque de contamination. Les bonnes conditions climatiques ont encouragé, ces derniers jours, la reprise de cette activité de migration clandestine, ont noté nos sources, relevant que le nombre de harraga débarqués était très important. En effet, après les 56 candidats à l'émigration clandestine interceptés avant-hier à Mostaganem, pas moins de 142 autres harraga parmi eux, 6 Syriens et 5 Tunisiens à bord de 11 embarcations, ont été repérés et arrêtés au large des côtes mostaganémoise par les gardes-côtes des Forces navales algériennes, à Mostaganem, a-t-on appris de sources concordantes. Les candidats à l'émigration clandestine ont choisi deux plages comme lieux de départ de leur aventure, a-t-on ajouté. Il s'agit de la Salamandre et Matarba. Cette opération a été suivie d'une importante saisie de kif, estimée à 128 kilogrammes de kif traité, découverte en parallèle avec l'action principale. Donc, après une accalmie de quelques jours, voilà que la harga reprend de plus belle cette semaine obligeant les autorités sécuritaires à redoubler de vigilance. En effet, tous les harraga prennent la direction de la rive sud de la méditerranée, bravant tous les dangers de la mer, sans crainte d'intempéries ou mer démontée pouvant affecter leur aventure très risquée vers le saut dans l'inconnu. Notons dans ce contexte que les Garde-côtes et les services de la Gendarmerie nationale ont réussi , selon un communiqué du ministère de la Défense nationale, à mettre en échec des tentatives d'émigration clandestine et ont procédé au sauvetage de (169) personnes à bord d'embarcations pneumatiques et artisanales à Oran, Tlemcen, Skikda et Chlef, alors que (10) immigrants clandestins de différentes nationalités ont été arrêtés à Tlemcen, Relizane, El-Tarf et Tébessa.