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Covid19, regard d'un citoyen
Publié dans Sétif Info le 27 - 06 - 2020

Jamais l'humanité, depuis les deux guerres mondiales, n'a été autant bouleversée dans sa sensible humanité de façon subite, brusque et avec autant de dureté et de surprise où l'indécision, l'incertitude et l'impréparation de beaucoup de gouvernants se sont entremêlées à l'angoisse et souvent la détresse des gouvernés, le tout exacerbé par le flottement et l'hésitation voire le malaise de l'OMS qui déclare et jurait « Nous sommes en territoire inconnu ».
D'un jour à l'autre, notre terre s'est trouvée comme piégée, prise de court ; écoles, lycées, universités, restaurants, maisons de culte, salles de cinéma, cafés, fermés ; lieux de divertissements et de loisirs à l'arrêt ; festivals, meetings ou compétitions sportives reportés ou annulés ; transports paralysés, avions cloués au sol, même les jeux olympiques n'y ont pas dérogés.
Seuls les agents des services publics de santé, de voirie, protection civile, sécurité, alimentation, poste, presse,...braves, courageux et déterminés, sont restés en pointe dans ce combat, cette « guerre » contre un mal invisible, insaisissable, indéfinissable, incompréhensible, mystérieux, ténébreux, ...bizarre.
Qui pouvait prédire, prévoir, présager, augurer quelques jours avant l'avènement de l'an 2020, qu'un événement aussi virulent chamboulerait notre vie, notre quotidienneté avec une telle soudaineté ?
Ici, moi consommateur d'images et d'infos, je dis et expose ce que j'ai retenu laborieusement de ce flot de données, de ce virus angoissant dont tout le monde parle, explique sans grande conviction néanmoins ; quelques uns réfutant avec force son existence même et jurant de son artificielle et délibérée origine.
J'exprime ce que je crois avoir saisi, en fait si peu ; très peu en rapport de ce qu'on ignore, de ce qu'on ne saura peut-être jamais. A ce jour, nul n'a été capable de donner un avis éclairé, sûr, certain ; tout est imprécis, aléatoire car le sujet est complexe, déroutant...multidimenssionnel.
Au vu de l'ampleur de cette pandémie, tout un chacun s'est mis à suivre malgré lui, en continu son évolution, ses pérégrinations à travers le globe ; tous les médias se sont mis à nous inonder en permanence de tout qui s'y rapporte dans ses moindres détails, faisant appel à des célébrités, sommités et dignitaires de toutes les disciplines, nous expliquant par là son impact, par ici son imaginable et probable origine, ses effets, ses incidences ; les possibles, plausibles, imaginables, tolérables, accessibles et convenables traitements et autres probables vaccins, insistant sur les délais, son cout, ses couts. Depuis maintenant des mois, on est informé en live ce qu'autorités politiques décidaient sur le conseil des scientifiques, ces scientifiques qui ont pris le « pouvoir » sur tous les autres pouvoirs.
Les contradictions n'ont pas manqué : Le taux de létalité passant de 3.5 à 0.53%, l'inutilité du port du masque puis son intérêt, l'accréditation puis le rejet de l'immunité collective, la transmission par les enfants, ...
L'angoisse est telle qu'on s'est mis à aller par le monde, à la recherche de la moindre information fiable, sûre, contribuant à notre compréhension de ce « phénomène » pour le rendre intelligible et par là apaiser quelque peu nos âmes et nos esprits, espérant voir se dissiper inquiétude, tourments et frayeur ; Hélas, chaque matinée, le soir, tard la nuit, après les infos, tout est plus embrouillé, embrumé !
A notre étonnement, malgré nous, nous les profanes, on a commencé à voir plus clair, à se familiariser avec la médecine qui semble, pour dessiner, décoder, percer ce virus, faire appel à l'étiologie (causes probables), la prévention (prophylaxie), l'observation (épidémiologie), puis l'expérimentation, la microbiologie, la virologie, les essais cliniques, et enfin quelques protocoles quelques fois contestés, risqués, suspects, problématiques, hardis (thérapie) qui exigent du temps, beaucoup de temps pour s'assurer de leur éventuelle efficacité. C'est ce qu'a perçu et cru comprendre un citoyen candide, crédule ! Tout faux certainement ! Je dis cela sans renier les formidables avancées de cette science du corps humain et, sans diminuer des efforts de ce merveilleux corps (médical) qui a payé un lourd tribu pour notre salut !
A force d'antienne, on a assimilé très vite ces mots savants hier inconnus et devenus large public, comme le Sars-Cov-2, létalité, toxidermies, orage cytokinique, fomites, choc toxique, chloroquine, hydroxychloroquine , azithromycine , zotatitfine, ACE2, cellule souche, mucus, charge virale, œstrogènes, bactérie prevotella, microbiote, clade, screening, tracking, virome, Pangolin ( espèce protégée et plausible source du « mal »), confinement, déconfinement, CRP, protéine nERG, mutation, distanciation sociale, gestes barrières, pic, plateau, postillon, spray utra,....
Tous les acteurs nous sont devenus familiers : Raoul le plus populaire mais aussi le plus controversé, Luc Montagnier virologue français, prix Nobel de physiologie ( accusés tous deux d'ultracrepidarianisme), Tasuku Hongo immunologiste japonais, partisan de l'origine génétiquement modifié (thèse hypothétique réfutée par deux puissants services de renseignements) alors que pour le Pr Bitam (ESSAIA Alger), il s'agit « d'un virus naturel mais qui aurait pu être manipulé », Dr Li Wenliag ophtalmologue chinois, lanceur d'alerte sur la propagation du coronavirus qui en mourra, Bio Moon, Sandeep Chakraborty l'indien, Leonardo Setti l'italien, l'immunologiste et microbiologiste américain Kristian Anderson, Anthony Fanci conseiller de qui vous savez, Dr Nevan Krogan de « quantitative biosciences institue », chez nous Djamel Fourar porte parole du comité scientifique, le Dr Fawzi Derrar directeur de l'institut Pasteur Alger, les Pr Yousfi, Zidouni, Achour, Amhis, Brouri, Taghit, j'en oublie... et bien entendu Dr Tedros Adhanon (DG de l'OMS), accusé de tous les maux !
Comme nous sont devenus coutumiers des lieux liés à l'affection : Bergamo l'italienne, Wuhan la chinoise, Blida l'algérienne et des établissements : FDA et Scripps au USA, IHU de Marseille, El Kettar.
Qu'en est-il des politiques mis au front, tenant forcés le gouvernail ? Réagissant malheureusement souvent par des mesures réactives plutôt que proactives, nous avons vu quelques uns, confondus, confus, démunis, désarmés devant l'étendue de la crise ; D'autres dans le déni, parole désincarnée, évitant d'abord de voir le mal en face, le négligeant puis s'embrouiller, cafouiller, tâtonner, hésiter, rarement s'excuser ; malavisés à canaliser tant d'angoisses, d'émotions et d'incompréhension, pourtant bien conseillés, épaulés, assistés, une fois n'est pas coutume, par des comités scientifiques et illustres agences. Ces médecins émérites, ces scientifiques à la vérité factuelle, à la franche parole, directe mais angoissée, sont mis au devant, à l'avant pour légitimer les actions de l'Etat. Perdant peu de leur orgueil, certains dirigeants usent de rhétorique, de métaphores, ne cessant pas d'affirmer une chose et son contraire, disant un plus, un peu moins pour qu'aussitôt se faire désavoués, démentis par des mises et des remises en question.
D'autres ont été incommodés, atteints, alités, confinés, mis en quarantaine, sonnés par cette plaie qu'ils ont auparavant snobée, moquée, dédaignée. Et, suprême offense, des malthusiens se sont mis en ligne de mire, pour avoir sacralisé qui l'économie, qui l'entreprise, bref le business, primats sur la préservation de la vie humaine.
Que dire de ces pays puissants, très puissants, qu'on découvre impuissants, comme paralysés, engourdis devant ce fléau, manquant de masques, de tests, de respirateurs, de lits, qui font appel à des solidarités auprès de pays autrefois abhorrés ; Ces partisans de l'illusoire isolationnisme et du patriotisme économique trouvant l'occasion pour s'enfermer davantage.
Consolation ! D'autres bien équipés, bien outillés mais pas que, s'en sortent bien, grandis devant l'épreuve, humbles et apaisés ; on explique cette prouesse tantôt par la discipline des citoyens, leur conscience civique, le sens des responsabilités, le respect des règles, tantôt par la cohésion sociale et la clairvoyance des autorités.
Ecœurement ! On a entendu dire que devant l'afflux croissant et ininterrompu de malades, certains établissements faisaient le tri entre les patients selon l'âge, inouï ! Que des cargaisons de masques, de respirateurs se sont envolées, volés lors d'escales d'aéronefs ou passer de mains en mains s'offrant au plus offrant. Délicat de faire la part entre vérité et « infodémie ».
Bien entendu, y'a les « profiteurs de guerre » qui prospèrent de tout, en tout temps et qui y arrivent.
Surprise passée, notre ciel s'éclaircit peu à peu mais le doute perdure, le flou pointe à l'horizon, la peur aussi car rien n'est acquis, les connaissances n'avancent guère comme on l'espère, et le souhaite ; Beaucoup de questions restent en suspens : L'origine du mal, sa probable mutation, sa virulence d'une région à une autre, son possible traitement, sa saisonnalité,...
La question centrale demeure : pourquoi certains pays sont moins atteints que d'autres, ne disposant pourtant pas d'autant de moyens tels certains pays du sud.
Pourquoi, globalement les pays de l'hémisphère nord sont plus ébranlés que ceux du sud à de rares exceptions.
Pourquoi des régions d'un même pays ne sont pas affectées de façon similaire, semblable ; uniforme ; exemples de l'Italie du sud et celle du nord, l'Allemagne de l'est et celle de l'ouest ?
Pourquoi « les hommes sont 2,5 fois plus susceptibles de souffrir d'une forme grave et d'en mourir » que les femmes, pourquoi les enfants sont-ils épargnés, le syndrome de Kawasaki a t-il un lien avec le covid19 ?
Là, quelques scientifiques avancent maintes pistes avec plus ou moins de conviction, il est vrai rapidement battues en brèche ; les plus précautionnés avancent des causes multifactorielles : Densité démographique, pollution de l'air, climat, chaleur, humidité, rhésus, âge, genre, fragilité,....Notant que les populations ayant traversé des crises, tant d'adversité et d'infortunes donc du stress résistent mieux, bénéficiant d'une certaine immunité ! (Allemagne de l'Est), ou ceux dont la structure démographique est homogène (Islande).
Enfin, pourquoi les répercussions de l'actuelle pandémie dépassent de loin celles de la peste noire avec ses 200 millions d'âmes perdues, la variole de 1520 avec 56 millions, le choléra et son million entre 1817 1933, H2N2 de Hong Kong en 1968-70, les 50 de la grippe espagnole entre 18-19 (qui n'est pas ibérique comme on le laisse entendre) , le 1,8 de la tuberculose en 2015, la peste au Maghreb et, la faim qui tue 8500 personnes chaque jour, est-ce du à notre perception qui a changé, sachant bien entendu que « les anciens tableaux, qu'on veut faire entrer de force dans de nouveaux cadres font toujours un mauvais effet »(Tocqueville).
Au chapitre social, ce qui a été redouté s'est produit ; au-delà des questions sanitaires, des effets collatéraux suite au confinement se sont manifestés donnant lieu à une autre crise non moins dévastatrice : des milliers de petites gens peinés, déshumanisés, éprouvés, végétant au jour le jour ont perdu leur gagne pain, tels les petits métiers, les journaliers, les artisans, sans oublier tous ceux pour qui le télétravail ou travail partiel ne dit pas grand-chose. Heureux ceux qui sont mis en congé d'office ou au chômage technique le temps que passe ce douloureux déchirement, cette affligeante affliction.
Là, ici, partout, comme si notre univers est devenu une seule et unique province, on a appréhendé à leur juste mesure la dimension, la portée et le poids du mouvement associatif qui nous a émerveillé par sa spontanéité, son ingéniosité ; des laboratoires universitaires dont a découvert le savoir faire ; des structures de santé dont a mesuré la fragilité et les insuffisances, étant sourds des années durant à leurs incessants cris de détresse ; Quoique dépourvus et pris au dépourvu, ils ont gagné gloire et estime ; acquis reconnaissance, grâce et gratitude.
Confinement ! Renoncement à certaines libertés. Jamais mot n'a été autant prononcé. Mesure salutaire pour désengorger, désencombrer les structures sanitaires, il a été une occasion pour certains de découvrir, de cultiver, affermir des aptitudes, des habilités cachées, enfouies (musique, boulangerie, pâtisserie, cuisine...), les vidéos foisonnent en ingéniosité, créativité et imagination, cette « assignation » appliquée sans d'ingénieuses mesures d'accompagnement, fut insupportable pour les plus fragiles, les plus invulnérables, les moins privilégiés, ceux des quartiers pauvres, surpeuplés ; Bouffées délirantes, décompensation, psychose, faillite des mécanismes régulateurs, aggravation des violences conjugales, pertes de repères, dépression, anxiété, en sont les conséquences les plus visibles.
Déconfinement ! Libération des corps et des mouvements, décidé plus pour des considérations sociales et économiques. Progressif, clarifié, planifié, il devra obéir selon les médecins à des strictes règles sanitaires dans les transports, établissements d'enseignement, manifestations sportives, commerces, pour éviter une deuxième vague plus délétère.
Amis lecteurs, en écrivant ce papier, je n'avais pour ambition, pour dessein que de donner la vision d'un citoyen qui a suivi cette folle actualité la peur au ventre.
Que faut-il en tirer ? Beaucoup et si peu !
Beaucoup, dans le sens où on a su l'importance, la grandeur et la vastité du service public de santé à reconsidérer, à valoriser ; la valeur d'un lit en hôpital, de la science, de la recherche. Notre humanité a retrouvé ses valeurs de solidarité, d'entraide, de générosité, de justice.
Cette rupture est venue nous rappeler l'importance de tous ces gestes, ces mimes qu'on croyait banals, anodins ; ce quotidien devenu si précieux, notre ordinaire qu'on croyait simple, routinier comme prendre un café, se coiffer, se promener, sortir tout simplement de chez soi, prendre un peu d'air, voir ses amis, enfants et ses petits enfants, rendre visite à des proches, prendre un transport en commun, voyager, s'embrasser, se serrer la main, prendre part à une partie de foot.
Le plus dur, le plus insoutenable, le plus cruel a été de voir la mort ne plus obéir à sa liturgie, comme veiller le défunt, jeter ce dernier regard, l'enterrer dignement, s'y recueillir. Ce tout qui hier nous paraissait insignifiant, plat, accessoire, est en fait notre richesse, prospérité, éclat, notre bien être...notre vivre-ensemble.
Si peu, car les rapports humains sont pour au moins un temps brouillés, convulsés ; notre angoisse demeure par ce risque de résurgence ! Trouvera t-on assez rapidement un traitement, « effort de santé publique le plus massif de l'histoire » (A. Gutteres), serait-ce l'antiviral remdesivir ; un vaccin, « tâche la plus difficile de la médecine », qui serait accessible à tous, efficace ; Ce Covid sera t'il saisonnier comme une simple grippe, mutera t'il au gré des hivers, sera t'il plus virulent ; Le mRNA-1273 sera-t-il le bon ? Alors qu'il est dit que « Chercher un vaccin pour une maladie qui n'est pas immunisante est un défi idiot, les recherches sur le VIH ayant englouti 70 milliards USD sans réussite » (Pr Raoult). Qui croire ?
Passera ton d'une crise sanitaire à une pandémie sociale plus douloureuse, plus affligeante ?
Enfin, comprendra t'on une fois pour toute qu'on est de simples invités sur cette terre et que nous en sommes pas les maitres ; notre terre sera-t-elle plus écolo, plus verte ; ira-t-on vers un nouveau deal plus vertueux ?
Finalement, on redoute que « le Monde d'après, notre monde, ne ressemble à celui d'avant, mais en pire » car une fois l'orage passé, l'Homme, cet eternel égoïste, amnésique, « emphatique de façade », risque fort de revenir à ses péchés mignons et fera comme d'habitude, ignorant, s'adaptant à la solustalgie, « ce sentiment de désolation, cette éco-anxiété, cette souffrance et détresse psychique causée par les changements environnementaux et la dévastation de la biodiversité, de l'habitat et du territoire » ).
PS : Nos autorités et la société civile sont appelées à rendre un Hommage solennel à travers le territoire national au corps médical et en souvenir à tous ceux qui ont perdu leurs vies pour sauver la notre !


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