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Ressources hydriques: l'Algérie capable de faire face à la demande croissante de la population
Publié dans Algérie Presse Service le 20 - 01 - 2011

La problématique de la mobilisation des ressources en eau en Algérie "ne se pose plus", a affirmé, mercredi à Ghardaïa, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. "L'Algérie possède de meilleures capacités de mobilisation des ressources hydriques pour faire face à la demande croissante de la population en eau'', a affirmé, mercredi à Ghardaïa, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal. "La problématique de la mobilisation des ressources en eau en Algérie ne se pose plus, il faut s'orienter maintenant vers l'amélioration du réseau de distribution, de l'économie de l'eau et la mobilisation de l'eau d'irrigation pour l'agriculture afin de gagner le défi de la sécurité alimentaire", a précisé M. Sellal en marge d'une visite de travail à Ghardaïa.
Le ministre s'est enquis, au cours de sa visite de travail d'une journée dans la wilaya de Ghardaïa, de l'état d'avancement des différents projets afférents à son secteur dans les localités de Berriane et la vallée du M'Zab qui compte quatre communes (Daya Ben Dahoua, Ghardaia, Bounoura et El Ateuf) notamment, le Méga projet d'assainissement et de la protection contre les crues de la vallée du M'Zab, le qualifiant de solution "définitive" pour la préservation de la vallée du M'Zab contre les crues cycliques.
Amorçant sa visite par l'exutoire naturel de Oued Souden, qui doit recevoir la station de lagunage dans la localité de Beriane, M. Sellal a donné le coup d'envoi pour la réalisation de cette station de traitement des eaux usées d'une capacité de 15.000 M3/jour et dont le coût est estimé à 400 millions de DA. Le projet permet de recycler mécaniquement les eaux usées de la localité de Berriane afin de les réutiliser dans l'irrigation des périmètres agricoles avoisinants.
M. Sellal a inspecté également les berges des digues de Oued Labiodh, El Haimeur et El Gharazolt (Boubrik), à Daya Ben Dahoua, où il s'est enquis des travaux d'achèvement de ces digues et de leurs rôles régulateurs des eaux pluviales issues des bassins versants de l'oued M'Zab en cas de crue. Ces digues permettent de mobiliser et de stocker théoriquement près de 50 millions de mètres cubes d'eau pour l'alimentation en eau potable et l'irrigation agricole, selon les informations fournies à la délégation ministérielle.
Le ministre a également inspecté le chantier du méga projet intégré d'assainissement et de protection contre les crues de la vallée du M'Zab.
Lancés en avril 2004, ce méga projet, d'une enveloppe de 11 milliards de dinars, s'inscrit dans le cadre du programme de la relance économique initié par le président de la République. Cet ouvrage, dont les travaux sont en phase d'achèvement et qui ont connu une période de répit "forcée" suite aux intempéries qu'a connue la région de Ghardaïa le 1er octobre 2008 comporte quatre volets.
Le premier volet consiste en la réalisation de digues de régulation des eaux de crues en amont, de nature à créer des réserves aquifères de près de 50 millions de mètres cube d'eau. Le deuxième volet comprend la réalisation, sous forme ovoïdale, du collecteur principale des eaux usées de toute la vallée sur une longueur de 24 km linéaires. Ce collecteur permettra la préservation et la protection de la nappe phréatique. Le troisième volet a trait au calibrage de l'oued par la construction d'un ensemble d'ouvrage d'arts et de protection de berges en béton armé afin de permettre l'écoulement et la fluidité de l'eau pluviale propre dans le lit d'oued. Le dernier volet concerne la construction de bassins de décantation et de lagunage naturel qui traiteront les eaux usées rejetées afin d'être réutilisées à des fins agricole.
Ce projet vise, selon les responsables de l'hydraulique de Ghardaïa, à limiter les débits de crues de l'oued M'Zab, à améliorer le cadre de vie des citoyens par la prise en charge du réseau d'assainissement de toute la vallée et mettre un terme à la dégradation environnementale qu'a subie ces dernières années la région du M'Zab, site touristique par excellence.
Le ministre s'est rendu ensuite à El Ateuf pour s'enquérir de l'Etat d'avancement des travaux de réalisation de la station de lagunage de la vallée du M'Zab au lieudit Kef El Doukhane, avant de s'informer, au siège de la Daïra de Metlili, sur la situation de son secteur dans cette région.
M. Rahmani: exploiter les énergies renouvelables pour réduire l'impact de la pollution sur l'environnement
ALGER - Le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani a souligné, mercredi à Alger, l'impératif de soutenir et de promouvoir l'exploitation des énergies nouvelles et renouvelables pour réduire l'impact de la pollution causée par d'autres énergies dont les hydrocarbures. A l'issue de l'adoption par le Conseil de la Nation du projet de loi sur les aires protégées, M. Rahmani a rappelé les efforts consentis par les autorités publiques pour la promotion de l'exploitation de ces énergies renouvelables à travers la mise en place d'une politique nationale qui permette de trouver des alternatives aux énergies polluantes.
Concernant la préservation des réserves biologiques, le ministre a indiqué que ces sites avaient été introduits dans les réserves naturelles à l'instar du Parc national de "TAZA" par rapport aux grottes de Jijel ainsi que les îles objet d'étude par des bureaux spécialisés en vue de leur préservation dans le cadre d'un plan de gestion et d'orientation en collaboration avec certains partenaires étrangers. M. Rahmani a également évoqué 11 parcs classés et 47 réserves maritimes outre l'existence de certaines réserves naturelles abritant plusieurs espaces animales.
Concernant les changements climatiques, le ministre a indiqué qu'un plan national sur les changements climatiques en cours d'élaboration prévoyait les mécanismes nécessaires à la réduction de l'impact de ce phénomène.
S'agissant du recensement des réserves naturelles du pays, le ministre a rappelé l'existence d'une étude établie en 9 volumes définissant les réserves naturelles et animales ainsi que les écosystèmes.
Concernant la classification de certaines réserves tels les monts "Babor", le représentant du gouvernement a précisé que cette opération était en cours d'élaboration ajoutant que la banque de données qu'abritera le parc Dounia sera prochainement créée.
Par ailleurs, M. Rahmani a mis en avant l'importante adoption du projet de loi relative aux aires protégées qui "constitue un cadre législatif susceptible de contribuer à la préservation des espaces protégés en adéquation avec les chartes internationales en la matière ratifiées par l'Algérie.
A l'issue de l'adoption des trois projets de loi sur les aires protégées, la promotion immobilière et le cinéma, il a été procédé à l'élection des vice-présidents du Conseil de la nation dans le cadre du renouvellement du bureau du Conseil. Il s'agit de Abdelkader Zahouli et Kamel Bounnah (FLN), Abdellah Belkettouni (RND) ainsi que Mme Zahra Drif Bittat et M. Abderezzak Bouhara (Tiers présidentiel). Daoud Hussein du RND a été élu pour représenter le Conseil de la nation au Conseil constitutionnel.
Loi sur les aires protégées: création d'une commission nationale pour la conservation des espaces naturels
ALGER - La loi sur les aires protégées adoptées mercredi par les membres du Conseil de la nation prévoit la création d'une commission nationale pour la conservation des espaces naturels. Parmi les missions assignées à cette commission, écouter les parties concernées concernant leurs propositions de classification des aires protégées et approuver les études de classification réalisées. Dans ce contexte, la loi prévoit également la mise en place d'une commission de wilaya comprenant les secteurs concernés et apportant ses propositions en matière de classification d'un espace en tant qu'aire protégée outre l'élaboration de deux plans. Il s'agit d'un plan d'orientation définissant les orientations et objectifs escomptés au long terme et d'un plan de gestion définissant les orientations de protection de l'aire protégée et de son développement durable.
Par ailleurs, le texte de loi souligne la nécessité d'associer la société civile à la redynamisation et à la concrétisation des politiques publiques en matière de promotion et de protection de l'environnement outre le soutien aux études scientifiques visant la promotion de ces espaces protégés.
Concernant la classification, le texte met en avant la nécessité de classifier les aires protégées e vue de connaître les réserves naturelles qu'elles recèlent et de "mieux les exploiter". La loi prévoit en outre des règles et mécanismes régissant la protection et la classification de ces aires conformément aux principes et bases fondamentales en vigueur.
Les aires protégées sont "des laboratoires en pleine nature qui permet d'obtenir des données exceptionnelles sur la gestion des écosystèmes et des espèces animales". Elles constituent également "des espaces de détente en plein air". Cette loi a été promulguée en raison de l'accélération des changements des écosystèmes et vu l'augmentation des pressions de l'homme ce qui menace les espèces animales et végétales de disparition.
La participation des jeunes à la vie politique, un indice de l'exercice de la démocratie authentique (parlementaire)
ALGER - Le président du groupe parlementaire du Front national algérien (FNA), Abdelkader Drihem, a affirmé, mercredi à Alger, que la participation des jeunes à la vie politique, constitue "un indice" de l'exercice de la démocratie dans un pays. Intervenant, lors d'une journée parlementaire sur "Le dialogue des jeunes pour leur participation à la vie politique", organisée par son groupement parlementaire, M. Drihem a souligné que les jeunes qui ont libéré le pays et contribué à son édification, après l'indépendance ont décidé aujourd'hui "de fuir, voire de boycotter la vie politique et partisane".
Après avoir indiqué que le phénomène de "désintéressement des jeunes à la vie politique mériterait d'être étudié", l'intervenant a précisé que ces derniers "ont perdu confiance en leurs élus et ont tendance à associer la politique à la corruption". Il a, également, relevé "l'absence de dialogue et de communication entre la classe politique et les jeunes".
Après l'échec des politiques provisoires, il est désormais "nécessaire" que les jeunes prennent les affaires en main, a-t-il souligné, déplorant "l'exploitation de ces derniers pour l'accès aux postes politiques", lors des échéances électorales.
Dans son intervention, le journaliste Abdelaâli Rezzagui a affirmé que la Constitution actuelle "ne permet pas de concurrence dans l'accès à certains postes politiques", relevant, à cet effet, "une marginalisation des compétences et la consécration de la politique de construction de structures, au détriment de la promotion de la culture citoyenne".
L'intégration des jeunes à la vie politique "passe par le dialogue des jeunes et leur conscience de l'importance de l'action politique juvénile et par le dialogue avec les partis politiques, sur la place accordée à cette frange de la société, dans leurs programmes". "Le dialogue et la communication entre les jeunes et les politiciens sont quasi-inexistants, en l'absence de la transparence et en raison du choc culturel entre les jeunes et la génération de la Révolution, outre la fermeture des canaux du dialogue", a-t-il fait remarquer.
L'intégration des jeunes à la vie politique, a-t-il dit, "exige l'ouverture d'espaces de dialogue, l'encadrement des projets juvéniles par les partis politiques, ainsi que la mise en place de nouveaux mécanismes, afin que les jeunes assument leurs responsabilités".
Le Pr Ali Khodja a, pour sa part, mis l'accent sur la conscience des jeunes de la réalité, estimant qu'"il est temps d'ouvrir les champs, politique et médiatique à cette catégorie, pour être à son écoute et mieux l'encadrer". "La criminalité et les mouvements de protestation traduisent l'aspiration du peuple au changement", a-t-il précisé.
Le secrétaire général de l'Union générale des étudiants libres, Mustapha Nouassa, a relevé "l'absence d'une volonté politique de dynamiser la participation des jeunes dans ce domaine", précisant qu'"aucune chance n'a été donnée à la jeunesse pour prouver sa capacité à assumer la responsabilité". Il a, d'autre part, ajouté que "les jeunes se désintéressent de la politique parce qu'elle n'exprime pas leurs ambitions". Certains partis s'intéressent aux jeunes uniquement pendant les échéances électorale", a-t-il déploré, appelant à l'exploitation des richesses au profit de cette catégorie.
La parole a, par ailleurs, été donnée aux jeunes présents dans la salle pour exprimer leurs avis sur le thème de la rencontre. Dans ce sens, le jeune Hamidi Boudjeltiya a indiqué que le discours politique adressé aux jeunes manquait de vitalité, affirmant que "c'est l'homme politique qui ne comprend pas le jeune et non pas le contraire". Pour sa part, Rabah Saâdi, un jeune diplômé en droit a souligné que les responsables n'ont aucune intention de préparer la nouvelle génération à prendre le flambeau.
Des jeunes ont appelé les intervenants à donner la chance aux jeunes pour prouver qu'ils sont capables d'assumer la responsabilité, alors que d'autres ont donné la priorité à la résolution des problèmes de cette frange de la société, notamment le chômage. Outre les professeurs universitaires, cette journée parlementaire a vu la participation de 300 jeunes, dont des étudiants et des diplômés (travailleurs et non travailleurs) venus des différentes wilayas du pays.
Des jeunes soulèvent la problématique de la relève dans les postes de responsabilité
ALGER - Plusieurs jeunes se sont exprimés sur la problématique de la relève dans les postes de représentable administrative et politique et expliqué les raisons de leur désintéressement de la politique dans un contexte de difficultés sociales et de craintes autour d'un avenir incertain. Interrogés par l'APS en marge d'une journée parlementaire de dialogue avec les jeunes pour relancer leur contribution à la vie politique, nombreux ont été ceux à juger inopportun d'évoquer un tel sujet "au moment où la plupart des jeunes font face à plusieurs problèmes dont le chômage". "Nous en avons assez des promesses, nous voulons du concret car les solutions conjoncturelles au profit des jeunes ont montré leurs limites", estime Mounir pour qui "la participation à la vie politique suppose que nous jouissions d'un tant soit peu de stabilité sociale".
"Ceux qui occupent des postes de responsabilité et qui ont, pour la plupart dépassé l'âge de retraite, doivent penser à leur relève", a-t-il dit.
Pour Abderrahmane, venu de Timimoun "il est inconcevable d'envisager une participation à la vie politique alors que les ingrédients les plus élémentaires d'une vie décente nous font défaut". "Plusieurs d'entre nous ont des diplômes mais ne peuvent même pas accéder à un emploi, alors trêve de promesses non tenues", rétorque-t-il .
Abdelhakim, étudiant s'est interrogé sur le sort des décisions prises en faveur des jeunes lors de la réunion en 2007 du président de la République avec les walis et qui restent, a-t-il déploré, du "noir sur blanc". Pour Nesrine, "avoir un diplôme universitaire ne signifie pas forcément un accès facile au marché du travail et beaucoup de diplômais se réinscrivent dans d'autres disciplines et reprennent leurs études et là encore les rudes labeurs lors du cursus universitaires ne paient pas toujours". "Les plus chanceux décrochent une place en post graduation", laisse-t-elle entendre.
Toutes les interventions sont axées sur le rôle de l'Etat et nombreux sont à s'interroger comment l'Etat envisage-t-il la relève alors qu'il n'intègre pas les jeunes dans la politique et ne leur permet pas d'accéder à des responsabilités. "Les responsables doivent cesser de considérer les jeunes incapables d'assumer de telles tâches, accordez nous une chance et nous vous prouverons que nous pouvons assurer la relève", commente à son tour Athmani. "Comment pouvons-nous accéder aux postes politiques, alors que nous sommes marginalisés", s'est interrogé de son coté le jeune Mahfoudh. R pour qui "la dynamisation de la participation des jeunes à la politique passe par la prise en charge de cette catégorie et son encadrement".
Braham Babouhoun, étudiant en sciences politiques à l'université de Chlef, reste pour sa part optimiste quant à un avenir meilleur. Ce jeune Ghardaoui qui espère trouver du travail dans une chaîne d'information indépendante avec un haut niveau de professionnalisme souhaite également que les autorités ouvrent des chaînes d'information indépendantes et consacrent davantage la liberté d'expression. "Il n'est pas logique de demeurer en reste des évolutions en cours de par le monde", insiste-t-il.
La classe politique et la société civile attachées à la concrétisation du changement en Tunisie
TUNIS - La classe politique tunisienne et la société civile ont témoigné mercredi de leur attachement à la concrétisation du changement démocratique dans leur pays et à l'éradication de l'ancien régime, en vue d'ouvrir de nouvelles perspectives en faveur de la liberté et la citoyenneté. Alors que la situation tend à revenir progressivement à la normale au cours des derniers jours dans l'ensemble du territoire tunisien, avec notamment l'allègement de l'Etat d'urgence et la baisse des actes des groupes criminels visant les citoyens et les biens publics, la classe politique et la société civile insistent sur l'éradication des symboles de l'ancien régime, incluant les ministres de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali et son parti, le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD).
En outre, des milliers de Tunisiens sont descendus dans les rues à travers le territoire national pour réclamer le départ de tous les membres de l'ancien régime, refusant toute forme de "répression" et de "tyrannie" et en réclamant "la fin de la corruption et le rétablissement de la souveraineté et de la dignité populaire".
"Nous voulons un nouveau Parlement, une nouvelle Constitution et nouvelle République", scandaient notamment les manifestants, qui contestent fortement la présence dans le gouvernement de transition, formé lundi, d'anciens ministres membres de l'équipe sortante du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
Des policiers anti-émeutes ont été déployés sur l'avenue Habib Bourguiba où les manifestants se dirigeaient vers le siège du ministère de l'Intérieur. Parallèlement, des partis politiques tunisiens ont estimé que le gouvernement d'union nationale mis en place pour mener la transition pendant six mois avant l'organisation d'élections générales et la création de comités de réforme, devra se retirer une fois le processus électoral accompli. Des leaders de partis de l'opposition ont refusé d'intégrer le nouveau cabinet, alors que d'autres ont menacé de se retirer du gouvernement transitoire si leurs revendications ne sont respectées.
Un parti d'opposition tunisien, le Forum démocratique pour le travail et les libertés (FDTL) a indiqué mercredi qu'il se retirait définitivement du gouvernement d'union nationale, réclamant de nouvelles négociations pour la formation d'un nouveau cabinet. Cette annonce intervient alors que trois autres partis de l'opposition ont été légalisés. Dans un autre registre, une source autorisée du ministère de la justice a affirmé qu'environ 1.800 détenus de droit commun et dont la peine ne dépasse pas six mois ont été libérés.
D'autres milieux politiques en Tunisie, dont ceux de l'opposition, ont estimé par ailleurs que le maintien de symboles de l'ancien régime au sein du nouveau gouvernement de transition est un "complot" visant à préparer le retour de Zine El Abidine Ben Ali au pouvoir. L'ancien président Ben Ali, qui se trouve actuellement en Arabie Saoudite depuis qu'il a quitté les reines du pouvoir vendredi, est "interdit de toute activité" contre son pays, a assuré mercredi le ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud Al-Fayçal.
Le responsable saoudien a ajouté que l'Arabie Saoudite se tenait "aux côtés du peuple tunisien", tout en lui souhaitant "la stabilité, le développement, la prospérité et la liberté auxquels il aspire". Entre temps, la justice tunisienne a ouvert une enquête judiciaire pour "acquisition illégale de biens mobiliers et immobiliers et placements financiers illicites à l'étranger" contre l'ancien président et plusieurs de ses proches.
Par ailleurs, l'Allemagne a fait savoir qu'elle soutiendra tout blocage de comptes bancaires que l'ancien président tunisien et ses proches possèdent dans l'Union européenne (UE), alors que la Suisse a décidé de geler avec effet immédiat d'éventuels fonds et biens appartenant à l'ancien président Ben Ali et son entourage dans la Confédération helvétique.
La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde, a signalé que les avoirs tunisiens suspects dans les banques françaises étaient sous "vigilance particulière", tout en promettant une action "très ferme" de la France pour empêcher la fuite des avoirs de Ben Ali et de ses proches.
La Tunisie a connu un mouvement de protestations sociales et politiques depuis la mi-décembre dernier, ayant conduit au départ du président Ben Ali et à des changements au pouvoir. Le nouveau gouvernement d'union nationale tunisien doit tenir jeudi son premier Conseil des ministres.
Les membres du Conseil de la Nation adoptent le projet de loi sur le cinéma
ALGER - Les membres du Conseil de la Nation ont adopté, mercredi après-midi, lors d'une séance plénière présidée par Abdelkader Bensalah, président du Conseil, le projet de loi sur le cinéma. Adopté par l'Assemblée populaire nationale (APN) le 26 décembre dernier, le texte de loi s'inscrit dans le cadre de la réhabilitation du cinéma algérien et du développement des capacités nationales dans ce domaine. Il traduit une nouvelle vision du rôle et des missions de l'ensemble des opérateurs, notamment des pouvoirs publics, dans l'effort de relance de l'industrie cinématographique. Composée de 35 articles, la loi tend, fondamentalement, à alléger les procédures dans la production de films réalisés dans le cadre de conventions cinématographiques gouvernementales. Les salles de cinéma seront, quant à elle, soumises à un cahier des charges, élaboré conformément aux cadres organisationnels, instituant des fonctions d'inspection et de contrôle de ces salles.
La ministre de la Culture, Khalida Toumi, avait présenté lundi le projet de loi devant les membres du Conseil de la Nation et répondu à leurs préoccupations à ce sujet. Elle avait souligné, lors de sa présentation précédemment devant la commission de la culture, de la communication et du tourisme de l'APN, en septembre dernier, qu'il était désormais "nécessaire" la promulgation d'un texte de loi adapté aux développements enregistrés dans le domaine cinématographique.
Un domaine marqué par "une grande anarchie en l'absence de mécanismes d'encadrement et de contrôle adéquats", a-t-elle estimé, assurant, toutefois, que l'objectif de ce texte n'est pas de "freiner les initiatives mais de créer des cadres appropriés d'organisation des professions relatives à ce secteur vital".
Des spécialistes du 7e art ont accueilli favorablement la nouvelle législation qui permettra grâce au concours de l'Etat de relancer la production cinématographique, alors que pour d'autres elle constitue le retour à une vision dépassée et "centralisatrice".
Pour le réalisateur Ahmed Rachedi, partisan d'un retour de la puissance publique, c'est l'absence de l'Etat et son désengagement du secteur au cours des dernières décennies qui est à l'origine du déclin du cinéma algérien. "Les choses allaient bien lorsque c'était l'Etat qui gérait" l'industrie du film pendant les années 1960 et 1970, soutient-il.
Partageant cette vision, le journaliste et scénariste Boukhalfa Amazit estime, de son côté, que le désengagement de l'Etat a engendré la "transformation des salles de cinéma en vidéothèques" et "une baisse, pour ne pas dire absence, de production" de films. A contrario, le journaliste et ancien directeur de la télévision algérienne, Abdou Bouziane, juge "étouffant" ce retour de l'Etat-gestionnaire dans le secteur du cinéma consacré par la nouvelle loi. Pour M. Bouziane, plus connu dans les milieux de la presse par le diminutif de Abdou B., qui a dirigé la défunte revue "Les 2 écrans", un périodique consacré au cinéma et à la télévision paraissant dans les années 1980, cette loi signe le retour d'une vision dépassée qui consacre, paradoxalement, la "centralisation" comme axe de relance du cinéma algérien.
La loi relative au cinéma inaugure une ère nouvelle pour le secteur (Mme Toumi)
ALGER- La loi relative au cinéma, adoptée par les membres du Conseil de la Nation, inaugure une "nouvelle ère" pour le secteur, a affirmé mercredi à Alger, la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Dans une déclaration à la presse à l'issue de l'adoption du texte de loi, Mme Toumi a indiqué que la loi attestait de l'avènement d'une ère nouvelle pour le cinéma qui devra renouer avec ses gloires et contribuer ainsi à la vie culturelle. La ministre a indiqué que le nouveau texte "consacre les droits et définit les obligations des professionnels ainsi que le rôle de l'Etat". La loi propose un encadrement professionnel et efficient des activités", a-t-elle indiqué, ajoutant que la promotion de l'activité cinématographique passait par la mise en place d'un cadre juridique et réglementaire" dans tous les pays du monde.
S'agissant de l'ordonnance présidentielle promulguée en 1967 régissant le cinéma, la ministre de la Culture a souligné que ce texte correspondait aux donnes historique, politique et économique de l'époque.
Mme Toumi a, par ailleurs, indiqué que "70% des dispositions de la loi promulguée en 1967 étaient devenus caduques d'autant plus qu'd'un cahier de charges faisait défaut d'où la nécessité d'un texte nouveau adapté à la conjoncture actuelle.
Des constructeurs polonais intéressés par le marché algérien du BTP
ALGER - L'ambassadrice de Pologne à Alger, Lidia Milka Wieczeorkiewcz, a souligné, mercredi à Alger, l'intérêt d'un consortium d'entreprises polonaises spécialisées dans le BTP pour le marché algérien de l'habitat et des équipements publics, indique mercredi le ministère de l'Habitat et de l'Urbanisme dans un communiqué. L'ambassadrice a fait part du souhait de ce consortium polonais "récemment constitué" de décrocher des projets de logements et d'équipements publics dans le cadre du programme national 2010-2014, au ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, M. Noureddine Moussa, qui l'avait reçue au siège de son département ministériel au terme de sa mission à Alger.
Le ministre de l'Habitat a rappelé, à cette occasion, que son secteur "encourage vivement la constitution de partenariats de qualité entre les entreprises algériennes et polonaises, garantissant un transfert de savoir-faire et une maîtrise de systèmes de construction performants", précise la même source.
Le rôle de l'état-major général de l'ALN dans la lutte armée souligné
ALGER - Le participants à la conférence organisée à l'occasion du 51e anniversaire de la création de l'état-major général (EMG) de l'Armée de libération nationale (ALN) ont souligné le rôle qu'a joué cette structure dans l'organisation des rangs en faveur de l'indépendance du pays. Intervenant à cette rencontre, le général-major à la retraite Khaled Nezzar qui occupait le poste de chef de division à la base-Est en 1959 a rappelé que la création de l'EMG avait permis à l'ALN "de se doter d'armement et d'acquérir de nouveaux procédés de combat". Il a évoqué à l'occasion les conditions difficiles ayant prévalu avant la création de cette structure militaire notamment la mise en place des lignes Challe et Maurice visant à cerner la Révolution en empêchant le passage des ravitaillements.
L'intervenant est revenu sur les étapes de la création de l'EMG rappelant qu'il avait rencontré, pour la première fois le 4 avril 1960, "le colonel Houari Boumédiene qui avait procédé alors à la restructuration des unités de l'ALN". "15 bataillons avaient été formés dans une première étape", a-t-il poursuivi. Cette restructuration, a-t-il ajouté, avait permis à l'ALN d'introduire de nouvelles armes dans le combat dont l'artillerie et d'effectuer des opérations communes entre les unités". Après le cessez-le-feu du 19 mars 1962, l'ALN a pu mobiliser grâce à cette structure quelque 25000 soldats à la frontière est et 15000 autres sur la frontières ouest", a rappelé Khaled Nezzar.
De son côté, le commandant Salah Guerfi a souligné dans son intervention que la création de l'EMG avait pour objectif stratégique "d'étouffer les forces coloniales notamment à la frontière pour alléger les souffrances des wilayas de l'intérieur tout en menant des offensives contre les postes de l'ennemi pour l'affaiblir". Il a rappelé que l'état-major général de l'ALN avait commencé son action effective en janvier 1960 en partageant les frontières en deux divisions avec la création de bases de ravitaillement des bataillons".
Malgré les pertes humaines dans les rangs de l'ALN, l'EMG était déterminé à poursuivre le combat en suivant ces stratégies opérationnelles à partir de mai 1960 en menant des offensives contre les troupes françaises notamment à Bechar et Marsa Ben M'hidi avant l'offensive générale en septembre 1960", a-t-il encore ajouté.
Pour sa part, le général-major à la retraite Mohamed Alleg a rappelé que la création de l'état-major général avait permis de "resserrer les rangs de l'ALN notamment la diaspora répartie tout au long des frontières en les organisant en unités conformément aux recommandations du congrès de la Soummam le 20 août 1955".
APN: le projet de loi sur l'exécution du budget 2008 soumis au vote
ALGER - L'Assemblée populaire nationale (APN) reprend ses travaux en séance plénière jeudi, consacrée au vote du projet de loi sur l'exécution du budget 2008. Dans leurs interventions dimanche au cours des débats, les députés de l'APN ont salué la présentation du projet de loi, mais ont noté certaines anomalies quant à son exécution. Certains élus ont constaté qu'il manque de détails précis sur l'exécution des crédits alloués à certains programmes sectoriels, tels que l'emploi et le tourisme. En outre, ont-ils ajouté, le recouvrement de la fiscalité pétrolière durant l'année 2008 a été présenté par le gouvernement sans détailler ses composantes comme la taxe sur le revenu pétrolier ou l'impôt complémentaire sur les revenus.
Par ailleurs, plusieurs députés ont relevé que certains fonds spéciaux ''sont devenus des caisses noirs''. ''Ces fonds doivent être dotés d'un plan d'action et d'instruments de suivi et d'évaluation'', a plaidé un d'eux.
Accidents de la route: 64 morts et 596 blessés en une semaine
ALGER - Soixante-quatre personnes ont trouvé la mort et 596 autres ont été blessées dans 333 accidents de la route survenus durant la période du 12 au 18 janvier à travers le territoire national, selon un bilan de la Gendarmerie nationale rendu public mercredi. La wilaya de Sétif a enregistré le plus grande nombre d'accidents (25), suivie d'Oran (18), Batna (16), Mascara (14), Oum-El-Bouagui, M'sila et Alger (12 accidents chacune), précise-t-on de même source. Les causes de ces accidents résident, principalement, dans la perte de contrôle du véhicule (65 cas), l'excès de vitesse (53 cas), les dépassements dangereux (35 cas), le non-respect de la distance de sécurité (22 cas) et le non respect de la priorité (17 cas), selon le bilan de la Gendarmerie nationale.
Les sujets d'examen du bac seront puisés dans le programme scolaire enseigné
AIN DEFLA - Le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a assuré mercredi que les sujets d'examen du Bac "seront puisés dans le programme scolaire enseigné aux élèves durant l'année". "La commission nationale chargée du suivi de l'exécution des programmes se réunira avant le 11 mai prochain, pour décider du seuil à fixer pour les programmes, et à partir duquel seront formulés les sujets d'examen', a indiqué M Benbouzid, en marge d'une visite de travail et d'inspection dans la wilaya d'Ain Defla. "Les cours de la troisième année secondaire cesseront le 11 mai, pour permettre aux candidats de préparer le Bac, dont le déroulement est prévu le 11 juin", a réaffirmé le ministre, en relevant que pour cette édition du bac, il sera proposé aux candidats ''deux sujets au choix, en plus du prolongement d'une demi heure de la durée des épreuves".
Il a tenu à assurer que l'examen du Bac se déroulera dans des conditions normales, et que "le travail colossal réalisé et les résultats scolaires obtenus par les élèves durant le premier trimestre de l'année scolaire en cours augurent de résultats qui ne peuvent être que favorables à nos enfants", a-t-il dit. "Aucun retard n'a été enregistré dans l'exécution des programmes scolaires, ce qui fait que les élèves profiteront de tous leurs congés scolaires", a-t-il assuré. Toutefois, le ministre a reconnu qu'"une quinzaine de lycées, sur quelque 2000 établissements du secondaire que compte le pays, connaissent quelques perturbations dans l'exécution des programmes".
Au cours de sa visite à travers la wilaya d'Ain Defla, le ministre a à constaté un renforcement sensible de son secteur en structures, consistant notamment en l'ouverture, l'année scolaire en cours, de sept nouveaux lycées, en plus d'autres établissements des cycles moyen et secondaire, cantines et salles de sports.
M Benbouzid s'est, en outre, montré satisfait des réalisations de son département, en soulignant la concrétisation d'un taux de 90 % des projets inscrits à l'indicatif du secteur de l'éducation au titre du quinquennal écoulé, au moment où le reste (soit 10 %) sera parachevé durant le présent quinquennat, a-t-il indiqué. "Si cette cadence est maintenue, nous atteindrons, dans 5 années un taux d'occupation de 29 élèves par classe à tous les niveaux d'enseignement", a-t-il soutenu, en signalant un taux d'intégration de 60 % des enfants de 5 ans dans le cycle préparatoire.
Cette visite dans la wilaya a donné lieu à l'inauguration du lycée Abi Dher El Ghifari de Khemis Miliana, doté d'une capacité d'accueil de 720 élèves et de 20 classes encadrées par une quarantaine d'enseignants. Dans la commune de Sidi Lakhdhar, le ministre a inspecté les travaux de réalisation du CEM de Sidi Ben Brika, avant de se rendre dans la commune d'Arrib où il inauguré la cantine scolaire de l'école Tibouni Malek. Parallèlement, il a procédé à l'inauguration d'un CEM et d'un bloc scolaire dans les communes de Tiberkanine et El-Attaf, en plus d'un lycée à Ain Bouyahia.
Hachemi Djiar inspecte plusieurs projets à Khenchela
KHENCHELA - Plusieurs projets destinés à la jeunesse et aux activités sportives ont été inspectés mercredi par le ministre de la Jeunesse et des sports, Hachemi Djiar. Le ministre, qui a entamé une visite de trois jours dans cette wilaya, s'est rendu en fin d'après-midi dans la commune de Bouhmama (extrême nord de la wilaya) où il s'est enquis de l'avancement du chantier de construction d'une auberge de jeunes de 50 lits. Il a insisté, sur place, sur "l'optimisation du rôle dévolu à cette structure dans le développement des échanges entre jeunes de cette région et des autres wilayas du pays, et dans la promotion du tourisme de jeunesse".
Dans la même commune, M. Djiar a posé la première pierre du projet de construction d'une salle de sport spécialisée, inscrite dans le cadre du programme spécial des Hauts plateaux, avant de s'enquérir des activités de la maison de jeunes érigée non loin du pic Ras Kelthoum culminant à 2.328 mètres.
Le ministre a reçu sur place des explications sur l'étude technique proposée pour la valorisation de cette région qui dispose d'importants atouts pour le développement des activités touristiques, sportives et thermales au travers de la création de multiples infrastructures.
Lors de l'inauguration, à Kaïs (38.000 habitants) d'une salle omnisports de 1.000 places, réalisée pour 300 millions de DA, le ministre a insisté sur l'exploitation rationnelle et la préservation de cette structure pour développer la pratique sportive au bénéfice des jeunes de la région.
M. Djiar a également visité le stade, dont le terrain a été récemment revêtu d'une pelouse synthétique, en même temps que l'extension des gradins ainsi que le projet d'une piscine semi-olympique, en réalisation pour un délai de 18 mois moyennant un montant de 120 millions de DA, dont le taux de réalisation est de l'ordre de 45 %.
Le ministre a également inspecté le complexe sportif de proximité (CSP) Zerouali-Abdelhamid, ouvert depuis 2001 aux jeunes du chef-lieu de wilaya. Ce CSP dispose de plusieurs salles d'Internet et de locaux pour diverses activités scientifiques, sportives et de loisirs, encadrées par des spécialistes en psychologie, en informatique et en audiovisuel.
Jeudi, Hachemi Djiar devra visiter l'Office du parc omnisports de Khenchela avant de se rendre dans les daïras de Ouled Archache, de Ain Touila, d'El Hamma et de Chechar où il inspectera plusieurs projets relevant de son département.
La culture phénicienne à l'honneur au palais de la Culture
ALGER - La culture phénicienne sera revisitée pendant un mois à partir de jeudi au palais de la Culture (Alger), à travers une exposition de plus de 250 objets datant de l'époque, ont annoncé mercredi les organisateurs. Organisée dans le cadre de la coopération culturelle algéro-italienne, l'exposition, intitulée "Les Phéniciens en Algérie. Les voies du commerce entre la Méditerranée et l'Afrique noire", comprendra une mosaïque d'objets et un matériel archéologique varié qui traduisent la relation tissée entre les populations numides et les navigateurs phéniciens venus de l'Orient à la recherche de matières premières, a expliqué sa directrice scientifique, Amel Soltani, du musée national de Antiquités d'Alger.
S'exprimant lors d'une conférence de presse consacrée à l'événement, Mme Soltani a fait savoir que le public aura l'occasion de découvrir des objets en provenance des différents musées nationaux de plusieurs villes algériennes, citant les musées de Cherchell, du Bardo et de Guelma.
Les objets, qui seront exposés, ont été trouvés, grâce aux fouilles archéologiques menées dans des nécropoles et sanctuaires découverts dans plusieurs sites archéologiques qu'abritent les villes dans lesquelles les phéniciens avaient installé des comptoirs ou des promontoires, comme Tipasa, Cherchell, Guelma, Sétif et Jijel, a-t-elle ajouté. Il s'agira d'un matériel de différents supports archéologiques, à savoir, statuettes, poterie, céramique et autres objets en bronze et en pierre.
Pour elle, l'exposition se veut un moyen pour illustrer la culture phénicienne en Algérie, dont le développement s'étend de la fin du 6e au 1er siècle avant l'ère grégorienne, à la fois dans son rôle de trait d'union entre le monde nord-africain et le monde européen et sous l'aspect de la valorisation des civilisations numides locales.
Une journée d'étude en rapport avec le thème est prévue en marge de l'exposition qui sera transférée ultérieurement à Rome (Italie) ainsi vers d'autres capitales européennes.
La préparation de la prochaine élite passe par la formation de jeunes nageurs
ALGER - Le président de la Fédération algérienne de natation (FAN), Lyes Kebbab, a plaidé mercredi pour la restructuration de la natation algérienne à travers la mise en place de nouvelles écoles de formation et l'encouragement des nageurs du crû en prévision des prochaines échéances internationales. "Nous avons hérité d'une situation difficile après le départ de l'ex-président de la FAN, d'où la priorité de mettre en place un staff technique capable de conduire les nageurs algériens dans les championnats d'Afrique au Maroc et les championnats du monde à Dubaï", a déclaré M. Kebbab lors d'une conférence de presse animée à Alger.
Le président de la FAN a fait un état des lieux de la situation que traverse la natation algérienne et le programme tracé par son instance fédérale en vue de préparer un groupe de nageurs compétitifs pour les prochains rendez-vous internationaux. "Le redressement de la natation algérienne passe essentiellement par la préparation de l'élite bâtie à partir des sélections régionales et le suivi des nageurs performants tout au long de leur préparation", a-t- il précisé.
Concernant la politique entreprise durant ces dernières et qui consiste à envoyer les nageurs algériens s'entraîner à l'étranger, le président de la FAN s'est déclaré "contre cette politique qui vise à octroyer des bourses à des nageurs algériens pour qu'ils s'entraînent ailleurs. "Tous les moyens sont réunis pour que le nageur algérien s'entraîne en Algérie dans de très bonnes conditions et avec un entraîneur en chef étranger très performant", a t-il ajouté. "Il faut encourager les clubs à préparer leur élite en leur offrant les moyens adéquats pour atteindre la haute performance au sein des structures nationales", a-t- il dit.
Outre la création de piscines, la FAN souhaite donner un souffle nouveau à la natation avec la rénovation et l'extension d'une base arrière pour les jeux Olympiques de Londres 2012. "Nous avons un palier à franchir, et pour passer ce cap, les dirigeants comptent, bien sûr, sur les nouvelles infrastructures pour côtoyer l'élite de la natation mondiale. Avec l'ouverture des nouvelles piscines à Ain-Naadja, Souidania et Tipaza, la natation algérienne aura une bonne carte à jouer", a conclu M. Kebbab.
L'Académie fédérale de natation opérationnelle prochainement
ALGER - L'académie fédérale de natation sera opérationnelle dans les prochains jours, a déclaré, mercredi à Alger, le président de la Fédération algérienne de natation (FAN), Lyes Kebbab. "Les négociations vont bon train pour mettre à la disposition de la FAN une structure sportive qui constituera une base arrière pour la nouvelle élite algérienne", a annoncé M. Kebbab lors d'une conférence de presse animée à Alger. "L'Académie fédérale de natation sera installée probablement au site de Sonatrach à Hydra (Alger)", a-t- il ajouté. Le président de la FAN a fait lors de cette conférence, un état des lieux de la situation que traverse la natation algérienne et le programme tracé par son instance fédérale en vue de préparer un groupe de nageurs compétitifs pour les prochains rendez-vous internationaux.
"On a voulu donner une appellation scolaire à cette Académie pour intégrer la discipline de natation dans le cursus scolaire", a conclu M. Kebbab.
Farine: création d'une cellule à Oran pour l'organisation de l'approvisionnement
ORAN - Une cellule de travail chargée d'organiser l'approvisionnement des boulangers en farine a été créée dernièrement à Oran, a-t-on appris mercredi du président de la Fédération de wilaya des boulangers, relevant de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCCA). Composée de deux membres représentant cette fédération locale et deux autres des Moulins d'Oran, cette cellule a pour mission de "donner la priorité aux boulangers de la wilaya dans l'approvisionnement en farine et de faire respecter les quotas et des délais relatifs à cette opération", a indiqué Mustapha Mezazigh lors d'une conférence de presse.
Elle active au siège de l'Union et œuvre à l'instauration d'un climat de confiance entre les boulangers et les Moulins et à organiser des réunions mensuelles entre la fédération et les représentants des Moulins, afin de suivre l'application de cette opération, a-t-il ajouté.
M. Mezazigh a annoncé également un projet d'une convention entre la fédération et les propriétaires de Moulins pour l'organisation et l'approvisionnement des boulangers en matière de farine à Oran. Dans ce sens, il a invité ceux qui sont confrontés à des problèmes en matière d'approvisionnement en cette matière à se rapprocher de cette cellule, pour permettre une meilleure couverture des besoins des consommateurs.
La wilaya d'Oran compte plus de 600 boulangers, rappelle-t-on.
De son côté, M. Cherradi Yahia, représentant des Moulins d'Oran a souligné à l'APS que cette cellule a été créée "en concertation avec la Fédération des boulangers d'Oran et à l'issue d'une réunion tenue à la Direction régionale du commerce, en présence des parties concernées".
Emploi: un guichet unique aux sièges des daïras de la wilaya d'Oran à partir du 2 février
ORAN - Un guichet unique destiné au soutien de l'emploi des jeunes sera ouvert au niveau des sièges des neuf daïras de la wilaya d'Oran à partir du 2 février, a annoncé mercredi le wali. Le chef de l'exécutif a souligné, en marge de l'ouverture du premier salon sur "l'emploi et les micro-entreprises", que ces guichets uniques prendront en charge l'encadrement de toutes les actions de soutien à l'emploi des jeunes à travers toutes les mesures adoptées par l'Etat dans ce domaine. Ces guichets, qui visent à renforcer les mécanismes de soutien à l'emploi de jeunes et leur accompagnement dans la création de leurs micro-entreprises et leurs activités professionnelles, seront animés par les représentants de tous les organes en charge du soutien et par les directions de l'emploi et les petites et moyennes entreprises, a-t-il précisé.
"Cette nouvelle procédure fait partie de l'ensemble des mesures devant être concrétisées dans la prochaine phase pour impulser davantage le rythme de soutien à l'emploi des jeunes dans la wilaya et obtenir de meilleurs résultats", a-t-il dit.
Ces guichets uniques permettront de raccourcir le parcours des jeunes postulants en matière de soutien, d'accompagnement et d'orientation de la part de représentants de toutes les instances. Ils auront à fournir des informations nécessaires pour accéder directement et en temps court aux dispositifs mis en place selon les tendances et les qualifications de chacun, a ajouté le chef de l'exécutif.
Il est prévu à l'avenir d'étendre ce "guichet unique" au niveau des sièges des APC de la wilaya d'Oran, comme deuxième étape de cette opération, qui vise également à se rapprocher plus des jeunes, a souligné le directeur de l'emploi, Kessal Abdelhakim.
Le premier Salon de l'emploi, abrité par la médiathèque d'Oran, se poursuivra jusqu'au 24 janvier avec la participation de divers organismes concernés par l'emploi et la création d'entreprises, tels que la direction de l'emploi, l'Agence locale de l'emploi des jeunes, la direction de la petite et moyenne entreprise, l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) et la Caisse régionale d'assurance chômage.
Prennent part également à cette rencontre, la direction de l'action sociale, les banques, les centres de facilitation et d'accompagnement, les assurances et les associations activant dans le domaine du soutien et l'incitation des jeunes à créer des activités professionnelles et économiques et des agences d'emploi relevant du secteur privé. Les visiteurs peuvent également s'enquérir de modèles de projets de jeunes, concrétisés grâce aux divers mécanismes et dispositifs mis en place par l'Etat pour soutenir le domaine de l'emploi.
Au programme de ce salon, figurent de nombreuses activités notamment des conférences pour expliquer des méthodes de constitution de dossiers et les procédures à suivre par les demandeurs d'emploi et de création de PME.
Les mouvements de navires en plein essor au port de Djendjen (Jijel)
JIJEL - Plus d'une année après avoir été retenu pour l'activité de réception des véhicules, au même titre que les ports de Ghazaouet et de Mostaganem, le port de Djendjen a vu son trafic monter en flèche, indiquent les responsables de cette infrastructure. En ce début d'année, une dizaine de navires de gros tonnage étaient attendus, entre le 17 et 22 janvier courant, dans les quais de ce port où pratiquement tous les terre-pleins sont exploités. Ces navires dont des car-carriers débarqueront des véhicules (légers, lourd), du bois, des bobines d'acier et du béton, en provenance notamment d'Inde, de Finlande, de Slovénie, de Chine, d'Espagne et du Japon.
En décembre dernier, le port avait traité 187.189 tonnes, tandis que le tonnage cumulé pour l'année écoulée s'est élevé à 2.740.204 tonnes, entre produits agricoles, alimentaires, minerais, produits métallurgiques, chimiques, pétroliers et produits divers, selon cette source.
Dernier port commercial à avoir été construit en Algérie après l'indépendance, considéré comme le plus important ouvrage portuaire en Méditerranée en termes d'espaces et d'eau profonde, le port de Djendjen a une position qui lui confère un rôle privilégié dans le futur terminal de transbordement de conteneurs en cours de réalisation. Cette infrastructure devrait jouer, selon ses gestionnaires, "pleinement son rôle comme hub (plate-forme portuaire de groupage/dégroupage des marchandises, en général conteneurisées, ndlr) dans les trafics transcontinentaux''.
Comme ouvrages de protection, ce port dispose d'une digue nord-ouest de 3.000 mètres linéaires, d'une autre de 900 m, d'une passe d'accès de 560m et surtout d'un tirant d'eau de 128 mètres. La moitié des 104 hectares de terre-pleins est revêtue.
L'ensemble des postes à quai sont reliés au réseau national de chemin de fer à travers une gare de triage de marchandises située à 500 mètres du port. Différents équipements pour la manutention et la navigation, ainsi que des superstructures, font de cet espace ''un poumon économique national" dont le trafic s'est nettement accru depuis sa mise en service graduelle depuis les années 1990, a-t-on ajouté.
Tout récemment, Djendjen a acquis, dans le cadre d'une opération d'achats groupés initiée par le Groupement des entreprises portuaires (GICEP), des équipements de manutention composés d'une grue sur porteur de 120 tonnes et de quatre chariots-élévateurs de 16 tonnes chacun.
De nouveaux projets en cours de réalisation au sein de ce port, notamment le rétrécissement de la passe, le prolongement de la digue nord et a sécurisation du plan d'eau, dont l'ordre de service (ODS) a été notifié le 8 janvier dernier à la firme sud coréenne Daewoo Engineering and Construction, donnera, à coup, sur un "plus" à cette importante infrastructure appelée à connaître un nouvel essor dans ses missions régaliennes et commerciales, souligne-on à l'entreprise portuaire. "Le port de Djendjen est devenu en l'espace de quelques années seulement, un port incontournable en Algérie particulièrement pour ce qui est des grands trafics de masse", a estimé le président-directeur général de cette entreprise, Athmane Mohamed.
Pour ce responsable, "le port après des expériences réussies et de leadership national dans le traitement des céréales, pipes et véhicules, ambitionne de figurer parmi les principaux terminaux de transbordement de conteneurs en méditerranée". Pour y parvenir, le port s'est allié avec DP World, 3e opérateur mondial de terminaux à conteneurs, a rappelé ce gestionnaire.
Un cachalot s'échoue sur la plage de Chatt (El Tarf)
EL TARF - Un cachalot d'une longueur de 10 mètres et d'un poids de 10 tonnes environ, s'est échoué mercredi sur la plage de Chatt, dans la commune éponyme, où il a été découvert mort par des pêcheurs à la ligne. Le squelette de cet énorme mammifère marin sera remis au centre universitaire d'El Tarf à des fins scientifiques, a-t-on appris auprès des responsables de la commune. Ce phénomène d'échouage de cétacés est observé plusieurs fois par an dans cette wilaya. Il pourrait être dû, a-t-on affirmé, au fait que ces animaux qui se dirigent par écholocation (répercussion d'ondes sonores sur les obstacles) aient souffert d'une perturbation de cette faculté par la présence de bateaux de pêche utilisant la même technique.
Découverte d'anciennes sépultures à Ain Touta (Médéa)
MEDEA - Des sépultures anciennes renfermant des ossements humains ainsi que des fragments de murs de cloison en pierre de taille et des silos enfouis ont été découverts au village d'Ain Touta dans la wilaya de Médéa, a-t-on appris mercredi auprès de la Direction locale de la Culture. Cette découverte a été récemment faite par un particulier qui effectuait des travaux de terrassement dans cette localité située à 20 km d'Ain Boucif, a précisé le responsable du service du Patrimoine de la Direction de la Culture. Plusieurs sépultures et des restes de constructions anciennes, notamment des fondations et des murs de pierres de tailles, ainsi qu'un alignement de petits silos, creusés à même le sol, probablement utilisés pour le stockage des récoltes, ont été recensés sur le site par une équipe du service du patrimoine archéologique qui s'est rendue sur les lieux, selon le responsable.
"L'origine et la datation exacte des objets découverts ne sont pas connus pour l'instant", a-t-il précisé, ajoutant que des experts de l'Agence nationale d'archéologie et de protection des sites et monuments historiques "sont attendus dans les prochains jours pour évaluer cette découverte et sa valeur historique".
Des fragments de colonnes, en forme cylindrique, ainsi que des éléments d'un moulin à grains et un ouvrage hydraulique ont été également découverts, non loin de ce site, par les membres de l'équipe dépêchée sur place, a ajouté la même source qui n'a pas écarté de nouvelles autres découvertes sur le même site.
Le village d'Ain-Touta est en effet situé à équidistance entre des sites historiques majeurs, à savoir Achir, l'ancienne capitale de la dynastie Ziride, qui domine une partie de la commune de Kef-Lakhdar (sud de Médéa), et la Kalaa des Béni-Hammad, dans la wilaya limitrophe de M'sila.
M. Yousfi évoque la coopération énergétique avec les ambassadeurs de Grande-Bretagne et de Norvège
ALGER - Le ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, a évoqué mercredi à Alger la coopération énergétique avec le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord et la Norvège, en recevant successivement leurs ambassadeurs, respectivement Martyn Roper et Arild R.Oyen, indique le ministère dans un communiqué. Les entretiens entre M. Yousfi et l'ambassadeur britannique ont porté sur le renforcement et le développement davantage des relations de coopération entre les deux pays dans les domaines des hydrocarbures, des énergies nouvelles et renouvelables ainsi que des mines, précise le ministère. Le développement des relations de coopération entre l'Algérie et la Norvège dans les domaines des hydrocarbures et des énergies nouvelles et renouvelables ont été également au centre des entretiens entre le ministre l'ambassadeur de Norvège, ajoute la même source.
Les deux parties, qui ont relevé à cette occasion "l'excellence" des relations de coopération existante entre les deux pays, ont insisté sur leur renforcement, notamment dans le domaine de l'environnement, souligne le ministère.
Légalisation de trois partis tunisiens d'opposition
TUNIS - Les autorités tunisiennes ont légalisé trois partis d'opposition non reconnus sous le régime de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali, ont indiqué mercredi des responsables de ces formations. Ces trois partis légalisés sont: Tunisie Verte (écologique) d'Abdelkader Zitouni, le Parti socialiste de gauche de Mohamed Kilani et le Parti du travail patriotique et démocratique tunisien, d'Abderrazek Hammami. Le dirigeant du mouvement Tunisie Verte a confirmé que son mouvement a reçu son agrément lundi. Cette information a été également confirmée par un dirigeant du Parti du travail patriotique et démocratique tunisien, Mohsen Ben Hamed, alors que le chef du Parti socialiste de gauche, a indiqué avoir reçu le visa lundi.
Dans un autre registre, une source autorisée du ministère de la justice a affirmé qu'environ 1.800 détenus de droit commun et dont la peine ne dépasse pas six mois ont été libérés. Le gouvernement d'union nationale tunisien tiendra jeudi son premier Conseil des ministres.
La procédure d'expulsion des sans-papiers en France rejetée au Senat
PARIS - La procédure d'expulsion des sans-papiers, telle que présentée dans le projet de loi Besson sur l'immigration, a été rejetée mercredi par les sénateurs qui ont supprimé, en commission, une réforme de la procédure d'expulsion décriée tant par des partis politiques que des associations des droits de l'homme. Les sénateurs ont ainsi supprimé la réforme judiciaire d'expulsion qui prévoyait d'inverser l'ordre des juges requis en faisant passer le juge administratif avant le juge des libertés et de la détention (JLD). Ils proposent, à l'initiative des socialistes, de revenir à la situation actuelle qui voudrait qu'un étranger en situation irrégulière passe d'abord devant le juge des libertés et de la rétention, qui examine la nécessité de la rétention au bout de 48 heures. Interviendra en suite le juge administratif pour dire si l'arrêté de reconduite est légal ou non.
Une modification avait été introduite par le projet de loi Besson sur l'immigration, adopté en octobre en première lecture à l'Assemblée nationale, pour une "plus grande efficacité" dans l'éloignement des étrangers en situation irrégulière. Selon ce projet, le juge administratif devait être saisi en premier et juger de la légalité de la rétention. Il était prévu que le JLD n'intervienne qu'après un délai de cinq jours.
L'ONU confirme le dépôt par les pays arabes d'une résolution contre la colonisation israélienne
NEW YORK (Nations unies) - Un porte-parole de l'ONU a confirmé mercredi le dépôt par les représentants des pays arabes aux Nations unies du projet de résolution arabo-palestinien condamnant la colonisation israélienne au Conseil de sécurité. Le porte-parole onusien, cité par des agences de presse, a précisé que le vote des pays membres du Conseil de sécurité sur la résolution n'est pas attendu avant plusieurs jours, le temps pour ces pays arabes d'essayer de persuader les Etats-Unis de ne pas mettre leur veto. Plus tôt dans la journée, Nabil Chaâth, membre du parti palestinien Fatah avait affirmé que des copies du projet en question "seront distribuées mercredi à tous les pays membres du Conseil de sécurité de l'ONU", qui devait se réunir dans la journée pour débattre de la situation critique prévalant au Proche-Orient, en raison de l'obstination d'Israël à poursuivre la colonisation juive dans les territoires palestiniens occupés.
M. Châath n'a pas précisé toutefois la date de la présentation du document arabo-palestinien qui devrait être soumis au vote au sein du Conseil de sécurité prochainement.
Lundi, les représentants des pays arabes s'étaient réunis au siège des Nations unies à New York pour fixer la date de la présentation au Conseil de sécurité du projet de résolution palestino-arabe condamnant la colonisation israélienne.
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a ordonné à l'ambassadeur palestinien à l'ONU de poursuivre les consultations et soumettre ce projet au vote au Conseil de sécurité onusien.
Depuis la fin du moratoire du gel partiel de la colonisation israélienne, le 26 septembre 2010, Israël n'a pas cessé d'approuver de nouveaux projets de colonisation dans les différents territoires palestiniens. Une décision ayant conduit à l'impasse le processus de paix parrainée par l'Administration américaine incapable jusqu'ici de convaincre Israël d'œuvrer pour la paix.
L'APNAC examine à Dakar son plan stratégique de lutte contre la corruption
DAKAR - L'assemblée générale annuelle du réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (APNAC) s'est ouverte, mercredi à Dakar, avec la participation d'une trentaine de pays pour discuter du plan stratégique pour faire face à ce fléau et renforcer la bonne gouvernance. L'APNCA dont l'Algérie est membre, mettra également à profit cette rencontre pour échanger sur les différentes expériences menées à travers le continent et établir le bilan de la lutte contre "la non transparence et la corruption", selon les organisateurs de ces assises. Intervenant à l'ouverture des travaux, le président du Sénat sénégalais, Pap Diop, a souligné l'engagement des parlementaires africains dans le processus de "développement des pays du continent, de réduction de la pauvreté et d'éradication du phénomène de la corruption".
Rappelant l'adoption en 2003 par les Etats africains de la Convention de l'UA sur la prévention et la lutte contre la corruption, M. Diop a indiqué que le parlement a "un rôle extrêmement important à jouer notamment à travers le contrôle et le vote de la loi".
Il est à souligner, dans cet ordre d'idées, que l'APNAC a pour but de coordonner et de renforcer les moyens dont disposent les parlementaires africains pour combattre la corruption et favoriser la bonne gouvernance.
Pour M. Diop, la rencontre de Dakar se tient dans un contexte marqué par "l'importance accrue de la transparence et de la bonne gouvernance dans la gestion quotidienne des affaires publiques en Afrique et la récurrence du débat sur la corruption et sur les stratégies à mettre en œuvre pour son éradication".
Tenue sous le thème: "Pratiques politiques et corruption : Quel Rôle pour les parlementaires", l'Assemblée générale permettra, en outre, de passer en revue les expériences des parlements qui ont la mission de légiférer et de contrôler l'action du gouvernement.
De son côté, le président de l'APNAC, Given Lubinda, a constaté que le fléau de la corruption est "largement responsable de l'énorme gaspillage des ressources nationales qui devraient servir à améliorer le bien-être des citoyens". Il a saisi cette occasion pour appeler l'APNAC à donner la preuve de l'engagement de ses membres pour la construction d'une Afrique "plus prospère et plus solidaire dans la bonne gouvernance".
Effondrement partiel du toit d'une mosquée à Oran: trois blessés
ORAN - Trois personnes ont été légèrement blessées à la suite de l'effondrement partiel du toit de la mosquée ''Imam El Houari" située au quartier Sidi El Houari à Oran, survenu mercredi soir, a indiqué le directeur de l'urbanisme et de la construction (DUC). Les personnes blessées travaillent au sein d'une entreprise chargée de la restauration de cette vieille mosquée, dans le cadre d'une opération dirigée par la DUC de la wilaya d'Oran, a-t-il ajouté. Selon le même directeur, les blessés ont été transférés au CHU Oran qu'ils ont quitté après avoir reçu les soins nécessaires.
A noter que la mosquée "Imam El Houari" fait l'objet d'une vaste opération de restauration de ses structures, dans le cadre d'un programme de réhabilitation des anciennes mosquées du pays.
Handball/Mondial 2011: Danemark -Algérie (26-19): le miracle n'a pas eu lieu
MALMOE (Suède) - L'équipe algérienne de handball a été nettement battue mercredi à Malmoe, par son homologue du Danemark (19-26) lors de la 4e journée du Mondial-2011 de handball (Groupe C) qui se dispute du 13 au 30 janvier en Suède. Les hommes de Salah Bouchekriou nettement distancés à la mi-temps (9-16), n'ont pas joué sur leur véritable valeur devant un adversaire danois, bien préparé sur tous les plans, mais surtout méfiant, et se rappelant toujours de sa surprenante défaite concédée au Mondial-1995 en Islande, devant cette même équipe algérienne (24-25), raison pour laquelle il a entamé le match tambour battant, se mettant à l'abri dés la 10e minute (6-1) dont les trois premiers buts ont été inscrits par le même joueur Svan Hansen de la même façon sur le flan gauche.
Les Verts émoussés physiquement, et incapables de résister aux contres rapides des Danois, ont pêché par de nombreuses maladresses en attaque, dont Hamza Zouaoui qui a gâché à lui seul 4 nettes occasions de scorer, qui auraient atténué quelque peu l'écart.
On attendait le jeune Berkous, étroitement surveillé, et qui n'a inscrit qu'un seul but durant les 30 premières minutes, ce fut Saci Boultif, le joueur d'Istres qui s'est mis en évidence en inscrivant cinq buts au total, mais en ratant un penalty. C'est sur ce score logique de (16-9) pour le Danemark que la 1re mi-temps a pris fin.
En 2e période, les camarades de Chriantiansen, auteur de 1426 buts durant sa carrière ont continué à asseoir leur domination en creusant progressivement l'écart qui atteindra 12 buts (25-13) à la 45e minute, au moment où la sélection algérienne ratera de nombreux essais dont deux penalties par Labane et Rahim.
Les Verts ont encaissé cinq buts consécutifs avant que Berkous ne trouve enfin la faille au sein de cette défense danoise impressionnante par le gabarit de ses éléments et surtout de son excellent gardien Rasmussen. Le réveil algérien a été quelque peu tardif avec cinq buts inscrits contre un seul pour les hommes de Wilbek Ulrik, en réduisant l'écart à 7 buts au coup de sifflet final, soit le même écart enregistré à la fin de la 1ère mi-temps.
Le match prendra fin sur la victoire du Danemark sur le score de (26-19), et qui assure son passage pour le 2e tour (poule du titre) en compagnie de la Serbie et de la Croatie.
Le sept algérien qui jouera jeudi face à l'Australie, aura intérêt à remporter son match pour aborder le 2e tour (poule du classement) avec un capital-points de quatre points. Le sept national a évolué dans la formation suivante: Slahdji (GB), Bousmal (GB), Rahim (3), Hamoud (2), Cheikh, Berkous (3), Boudrali, Labane (2), Boultif (5), Hammad (-), Layadi (-), Daoud (-), Mokrani (3), Zouaoui (1-).
Inondations au Brésil: 739 morts
NOVA FRIBURGO (Brésil) - 739 personnes ont péri dans les pires glissements de terrain de l'histoire du Brésil, une semaine après les pluies diluviennes qui ont frappé la montagne, à une centaine de kilomètres au nord de Rio de Janeiro. Selon la Défense civile brésilienne, en fin de journée, outre 353 morts à Nova Friburgo, on dénombrait 302 victimes à Teresopolis, 63 à Petropolis et 21 à Sumidouro. Quelque 200 personnes étaient toujours portées disparues et près de 14.000 personnes étaient sans abri. Environ 1.500 sauveteurs, dont 700 militaires appuyés par une vingtaine d'hélicoptères, venaient en aide aux survivants jusque dans les villages encore isolés.
Les constructions illégales de maisons précaires sur les flancs des collines, encouragées par le laisser-faire des autorités, sont montrées du doigt comme étant la cause principale du nombre élevé de victimes à chaque saison des pluies, pendant l'été austral. Selon des données officielles, environ cinq millions de Brésiliens vivent dans des zones à risque.
La Palestine appelle à la levée immédiate du blocus israélien sur Ghaza
NEW YORK (Nations unies) - La Palestine a appelé, mercredi à New York, à la levée "totale et immédiate" du blocus israélien sur Ghaza et à l'ouverture des points de passage frontaliers de Ghaza pour permettre la libre circulation des personnes et des biens. Lors d'un débat public du Conseil de sécurité de l'ONU sur la situation au Moyen-Orient, l'Observateur permanent de la Palestine auprès des Nations unies, Riyad Mansour, a jugé "inimaginable" le fait que deux années se soient écoulées depuis l'agression militaire israélienne de décembre 2008-janvier 2009 dans la bande de Ghaza et que les Palestiniens ne puissent toujours pas reconstruire leurs infrastructures.
"Il est vital de permettre au processus de reconstruction, en suspens depuis trop longtemps, d'être réellement mis en œuvre et de permettre le redressement économique et social à travers la restauration des moyens d'existence, de la dignité et de l'espoir", a indiqué M. Mansour. Il a enfin "déploré" les récentes agressions militaires israéliennes sur Ghaza.


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