Les différents modes devant permettre la protection des entreprises contre les risques industriels, technologiques et naturels ont été mis en avant, dimanche à Oran, lors des travaux d'un colloque sur "La gestion des risques industriels". Les participants ont rappelé, à ce propos, qu'une convention portant création d'un réseau d'information sur la gestion des risques a été signée dernièrement entre la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) et le Laboratoire des sciences des risques industriels, technologiques et environnementaux de l'université d'Oran. Cette convention "vise à créer un réseau d'informations pour les différents acteurs du secteur économique intéressés par la gestion des risques industriels, technologiques et naturels et leur impact sur les entreprises", a souligné la chercheuse Khadidja Guennachi, directrice du Laboratoire, organisateur de cette rencontre. Elle permet également l'organisation de colloques sur divers aspects de gestion des risques au sein des entreprises au profit des opérateurs économiques. Ces rencontres seront animés par des experts et des chercheurs du Laboratoire des sciences des risques industriels, technologiques et environnementaux, selon un responsable de la CCIO. Dans le cadre de cette convention, Abdelaziz Belkhatir, chercheur au sein de ce Laboratoire, a mis l'accent, lors de son intervention, sur l'importance d'un plan qui comprend un ensemble de mesures visant à assurer la maîtrise des risques auxquels sont exposées des entreprises et à permettre l'analyse et la réduction de leurs effets. L'intervenant a signalé l'existence de 43 % d'entreprises à travers le monde dont l'activité est suspendue en raison de leur exposition au risque et en l'absence de durabilité de l'activité, et de 36 % d'entreprises seulement qui effectuent des essais sur leurs plans une fois par an. Cette rencontre a été l'occasion pour les opérateurs économiques de s'enquérir des différents modes d'utilisation de ce plan de protection des entreprises contre les risques industriels, technologiques et naturels et les diverses crises qui affectent l'activité. A noter que le Laboratoire des sciences des risques industriels, technologiques et environnementaux de l'Université d'Oran a publié le premier numéro d'une revue intitulée "El Makhater" (Les risques) au mois de décembre dernier. Les concepteurs de cette revue ont abordé nombre de thèmes liés aux sciences des risques et aux méthodes de leur gestion.