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Dans un climat sous haute tension, les Burundais lundi aux urnes pour les élections législatives
Publié dans Algérie Presse Service le 28 - 06 - 2015

Quelque 4,8 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour les élections législatives qui se tiendront dans un climat sous haute tension après un mois et demi d'une contestation déclanchée par l'annonce de la candidature du président sortant à un troisième mandat.
Les attaques sont devenues quasi-quotidiennes ces derniers jours au Burundi, où le gouvernement et l'opposition s'accusent mutuellement d'en être, sur fond d'échec des négociations autour d'un éventuel report voulu par l'équipe de facilitation internationale.
Environ la moitié des habitants du pays sont appelés aux urnes pour élire 100 députés, plus de 2.200 candidats, représentants 16 partis, coalitions ou listes indépendantes sont en lice dans 18 circonscriptions (les 18 provinces).
Les pincipaux partis en lice sont: CNDD-FDD ( parti au pouvoir, ex-rébellion hutu dont est issu le président Pierre Nkurunziza), Branche proche du pouvoir de l'Uprona (principal parti tutsi), Branche proche du pouvoir des FNL (Forces nationales de libération), MSD (Mouvement pour la solidarité et le développement), Alliance démocratique pour le changement (ADC-IKIBIRI), et Indépendants de l'Espoir.
Elections maintenues malgré les tensions
Jusqu'ici, le principal argument avancé par le gouvernement du Burundi pour rejeter toute idée d'un nouveau report du calendrier électoral est qu'il doit éviter tout vide institutionnel. D'où sa décision de maintenir les élections législatives et communales à ce lundi et la présidentielle au 15 juillet, malgré les demandes répétées de la communauté internationale.
La facilitation dans le dialogue, qui a réitéré cet appel jeudi sans résultat, a assuré samedi qu'avec se proposition de regrouper les élections législatives, communales et présidentielle au 30 juillet, il n'y aurait pas eu de vide institutionnel tant invoqué par le pouvoir.
Le ministre burundais de l'Intérieur, Edward Nduwimana, a insisté que "toute proposition allant dans le sens de reporter les élections est impossible et impensable, du moment que nous devons respecter les mandats des institutions de la République et la souveraineté nationale", en rappelant ainsi la ligne maintenue par le président burundais Pierre Nkurunziza: "nous n'avons pas encore
vu cette proposition, mais dans tous les cas, nous vous disons que les élections, c'est pour le 29 juin 2015".
L'opposition boycotte tout le processus électoral
L'ensemble de l'opposition burundaise a décidé de boycotter toutes les élections prévues à partir du 29 juin dans le pays. il a estimé que les conditions n'étaient pas réunies pour leur tenue, selon un de ses responsables.
Dans une lettre, signée par tous les représentants de l'opposition politique, les opposants dénoncent le calendrier fixé unilatéralement par la commission électorale (la Céni), en dépit des recommandations de la communauté internationale qui préconisait qu'il soit élaboré de façon consensuelle avec toutes les parties.
L'opposition refuse d'aller aux élections tant que les conditions pour les élections "paisibles, transparentes et inclusives" ne sont pas "préalablement créées".
Des violences ...même à la dernière minute
Trois morts, des explosions de grenades et des tirs nourris: la capitale burundaise Bujumbura a connu une nouvelle nuit de tensions à la veille des élections législatives et communales controversées. Ces violences nocturnes se sont concentrées dans des quartiers périphériques de la capitale (Jabe, Musaga, Kanyosha) foyers du mouvement de contestation populaire déclenché fin avril par la candidature du chef de l'Etat Pierre Nkurunziza à un troisième mandat lors de la présidentielle qui doit suivre, le 15 juillet, les premiers scrutins de lundi.
Au moins sept grenades ont explosé et des tirs de mitrailleuses ont retenti à plusieurs reprises. Deux civils ont été tués, l'un par balle par des policiers et l'autre dans l'explosion d'une grenade, selon leurs proches.
D'après le porte-parole de l'armée, Gaspard Baratuza, la troisième victime est un soldat, tué accidentellement par un autre militaire lors d'une intervention dans une habitation visée par une attaque à la grenade.
L'annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza - déjà élu en 2005 et 2010 - à un troisième mandat, a pourtant plongé le petit pays d'Afrique des Grands Lacs dans une grave crise dont beaucoup craignent qu'elle ne débouche sur de nouvelles violences à grande échelle.
Les anti-troisième mandat le jugent anticonstitutionnel et contraire à l'Accord d'Arusha qui avait permis de mettre fin à la longue guerre civile (1993-2006) dont le pays peine encore à se remettre. Le mouvement de contestation qui a débuté avec l'officialisation de la candidature de M. Nkurunziza a été violemment réprimé par la police, parfois à balles réelles. Il a aussi donné lieu à des heurts avec les jeunes du parti au pouvoir (les Imbonerakure, une milice selon l'ONU).
Depuis fin avril, au moins 70 personnes sont mortes et plus de 120.000 Burundais ont aussi fui dans les pays voisins.


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