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M. Ould Kablia préside jeudi la cérémonie d'installation des walis nouvellement nommés
Publié dans Algérie Presse Service le 07 - 10 - 2010

Le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Daho Ould Kablia, préside, jeudi matin à la Résidence Djenane El Mithak (Alger), la cérémonie d'installation des walis nouvellement nommés ainsi que ceux qui ont fait l'objet d'une mutation vers une autre willaya, indique mercredi un communiqué du ministère. M. Ould Kablia, qui animera au préalable un point de presse, donnera toutes les précisions relatives aux objectifs des nouvelles nominations et du mouvement opéré, ainsi qu'aux directives en vue d'impulser un nouvel élan en matière de développement local, d'amélioration substantielle des prestations des services publics et des relations avec le citoyen, ajoute le même source.
Le communiqué du ministère souligne qu'il s'agit d'un mouvement très large, au vu du nombre et de la qualité des cadres concernés, qui a touché l'ensemble des corps des hauts fonctionnaires territoriaux relevant du ministère, à savoir les walis, les walis-délégués, les secrétaires généraux de wilaya, les directeurs de la réglementation et des affaires générales ainsi que les directeurs de l'administration locale et les chefs de daïra.
Les pays en développement doivent investir dans les TIC afin de réduire la fracture numérique (Benhamadi)
GUADALAJARA (Mexique)- Le ministre de la Poste et des technologies de la communication et de l'information, Moussa Benhamadi, a souligné, mercredi, la nécessité pour les pays en développement d'investir dans le domaine des technologies de l'information et de la communication (TIC) afin de réduire la fracture numérique entre eux et les pays développés. Dans son intervention lors de la conférence de l'Union internationale des télécommunications (UIT) qui se tient à Guadalajara au Mexique, le ministre a précisé que "la fracture numérique ne pourra se réduire si les pays en développement n'accordent pas la priorité au développement des TIC". "La fracture numérique s'accentue de plus en plus entre les pays développés et les pays en développement notamment en matière d'infrastructures et de connexion à l'Internet à haut débit", a-t-il indiqué.
"Il est nécessaire de concrétiser la solidarité entre les pays riches et les pays pauvres afin de réduire cette fracture" a ajouté le ministre.
M. Benhamadi a souligné que l'Algérie avait pris conscience de la nécessité de développer les liaisons à larges bandes passantes, ajoutant que la stratégie nationale "e-Algérie" est basée essentiellement sur le développent de ces infrastructures et des contenus afin de mettre en place la société de l'information et l'économie basée sur le savoir".
D'autre part, il a rappelé les initiatives entreprises en Afrique pour coordonner les efforts régionales afin de faire face aux catastrophes naturelles et aux changements climatiques par l'utilisation des technologies spatiales, soulignant que la convention signée par l'Algérie, l'Afrique du sud, le Nigeria et le Kenya pour la création d'une constellation satellitaire visant à assurer une gestion efficace des ressources naturelles et de la protection de l'environnement.
Pour ce qui est de la lutte contre la cybercriminalité, M. Benhamadi a appelé à soutenir le projet initié par l'Algérie avec l'aide des pays arabes et dont les détails ont été présentés lors de la conférence. L'Algérie soutient l'idée de l'organisation d'une conférence internationale sous l'égide de l'ONU afin de débattre de toutes les questions liées à la cyber-sécurité, a ajouté le ministre. Il a, en outre, exprimé le souhait de l'Algérie d'être réélue au conseil de l'Union internationale des télécommunications (UIT), soulignant sa volonté de poursuivre sa contribution au développement de l'organisation aux cotés des autres membres.
Arrêt de la grève au complexe ArcelorMittal d'El Hadjar (Annaba)
ANNABA - La grève générale déclenchée mercredi matin par les travailleurs du complexe sidérurgique ArcelorMittal d'El Hadjar (Annaba), a été levée le jour-même en milieu d'après-midi à l'appel du secrétaire général du syndicat d'entreprise, a-t-on constaté. La reprise du travail est intervenue après que près de 3.000 grévistes eurent procédé, à l'issue d'une marche pacifique organisée dans l'enceinte de l'usine, à la réouverture du siège de leur syndicat, fermé à la suite d'un conflit ayant opposé, depuis août dernier, leurs délégués aux membres du comité de participation (CP) pour une question de '' représentativité''.
Réunie juste après cette marche avec les responsables du syndicat d'entreprise, la direction générale du complexe ArcelorMittal s'est engagée par le biais de son premier responsable, M. Vincent Le Gouic, à ''assurer la sécurité sur les lieux du travail et le siège du syndicat d'entreprise'', et à ''reprendre les négociations sur les augmentations des salaires et les primes à partir du 18 octobre'', selon des déclarations recueillies auprès des deux parties.
La direction générale de l'usine s'est également engagée à ''régulariser la relation de travail de près de 300 travailleurs versés dans l'activité de sous-traitance, arrivés en fin de contrat avec l'employeur'', a-t-on relevé. Cette grève générale, observée sans préavis, avait été précédée, lundi, d'un premier débrayage au niveau de quelques ateliers avant d'être suivi d'un second, mardi, touchant l'aciérie à oxygène n° 2, l'unité de maintenance industrielle et l'atelier de galvanisation.
Rappelons que le comité de participation (CP) avait organisé, lundi dernier, une action de protestation devant le siège de l'Union de wilaya UTGA, revendiquant la "dissolution" du syndicat d'entreprise et de son bureau exécutif''.
L'usine ArcelorMittal Annaba, déjà affectée, en 2010, par deux grèves générales, en janvier puis en juin derniers, emploie quelque 6.000 travailleurs pour une capacité théorique de production de l'ordre de deux millions de tonnes d'acier liquide par an.
M. Benmeradi exhorte les hommes d'affaires russes à donner une nouvelle dimension aux relations avec l'Algérie
ALGER - Le ministre de l'Industrie, de la petite et moyenne entreprises et de l'investissement, Mohamed Benmeradi, a exhorté mercredi à Alger, les hommes d'affaires russes à faire du premier forum d'hommes d'affaires algéro-russe "une première étape" d'une action commune visant à rehausser les relations économiques entre les deux pays et à leur donner une nouvelle dimension. Dans une allocution prononcée à l'ouverture du forum, le ministre a affirmé la disposition de l'Algérie à promouvoir un véritable partenariat économique algéro-russe qui se nourrira des grandes potentialités existant dans les deux pays. "Nous sommes disposés à examiner et encadrer les possibilités d'investissements en partenariat entre les entreprises algériennes et russes", a-t-il dit, assurant les hommes d'affaires russes de son "appui pour un meilleur accompagnement des projets" qui seront proposés à cet effet.
Il a estimé, à ce titre, que cette option "parait tout à fait naturelle, de part l'importance des relations économiques qui existent entre nos deux pays, de l'excellence de nos relations bilatérales et de notre volonté réciproque pour les développer davantage". Il a souligné, à ce propos, la nécessité de diversifier les échanges commerciaux et de nouer de véritables relations économiques, affirmant que "d'importantes opportunités d'affaires existent dans divers domaines d'activité de notre économie, que nous pourrons développer ensemble".
Il a estimé que certaines filières industrielles nationales répondent amplement aux exigences des normes internationales, notamment les véhicules industriels, la sidérurgie, l'électroménager et les équipements industriels. M. Benmeradi a indiqué, dans ce contexte, que l'Algérie s'est engagée dans un processus de développement multisectoriel pour la modernisation de son économie afin de réduire son indépendance vis-à-vis du secteur des hydrocarbures et augmenter la part des exportations hors hydrocarbures dans les exportations globales.
Le ministre a rappelé que le plan quinquennal de relance économique 2010-2014, adopté dernièrement par le Conseil des ministres, est articulé autour d'un programme d'investissements publics de 286 milliards de dollars. Il a précisé dans le même sens que le programme réserve 40% de ses ressources pour le développement des infrastructures de base, faisant remarquer que ce même programme constitue un "important levier de croissance, de création d'emplois et de modernisation du pays".
Il a relevé, en outre, le niveau qualitatif des échanges commerciaux qui, a-t-il dit, "se confirme chaque année", souhaitant que les relations économiques entre les deux pays puissent "accéder à un pallier supérieur et d'aspirer à la conclusion de partenariats impliquant des investissements productifs".
De son côté, le ministre russe de l'Energie, Serguey Shmatko, a souligné l'attachement des deux pays à hisser les relations économiques et commerciales au niveau des relations politiques. Il a exprimé, à l'occasion, l'intérêt des sociétés russes pour le marché algérien, affirmant que celles-ci sont en mesure d'"apporter une contribution significative pour l'industrie algérienne". Il a fait savoir dans le même sens que les autorités russes ont décidé d'ouvrir un bureau d'investissement à Alger et à Moscou pour accompagner les sociétés russes qui souhaitent investir en Algérie.
Intervenant à son tour, le président du Conseil d'affaires algéro-russe, Ettayeb Ezzeraimi, a estimé que les discussions que les hommes d'affaires russes ont eu avec leurs homologues algériens permettront d'approfondir le travail entamé par le comité d'affaires en vue de densifier les échanges entre les deux pays dans une perspective de partenariat et d'investissement "fructueux " et "mutuellement bénéfique". Il a indiqué qu'une soixantaine d'entreprises russes sont présentes à Alger et que près d'une centaine d'entreprises algériennes participent à ce forum, énumérant, dans ce contexte, toute une palette de secteurs dans lesquels russes et algériens pourraient promouvoir leur coopération. IL a cité notamment les domaines de la métallurgie, du transport, de l'agroalimentaire, les services et les énergies renouvelables.
M. Rahmani propose l'adoption d'un programme pour aider les pays affectés par la désertification et la sécheresse
TUNIS - Le ministre de l'Environnement et de l'aménagement du territoire, Cherif Rahmani, a proposé, mercredi à Tunis, d'adopter un programme global pour aider les pays affectés par la sécheresse et la désertification avec à leur tête l'Algérie et les pays du Sahel. Intervenant, mercredi, à la 4ème conférence islamique des ministres de l'Environnent, tenue dans la ville de Hammamet (Tunisie), le ministre a souligné que cette région traverse une grave crise avec l'augmentation des températures, de la sécheresse, de l'avancée des sables et de la désertification, d'où la nécessité, a-t-il dit "d'apporter aide et soutien aux pays affectés par ce phénomène effrayant". Dans ce sens, le ministre a appelé à "l'élaboration et à l'adoption d'un programme global complémentaire financé par la Banque mondiale (BM) et le Fonds international pour l'environnement et les pays membres de l'Organisation de la conférence islamique (OCI), en vue d'aider les pays exposés à ce genre de crises à surmonter les problèmes de la désertification et de la sécheresse".
M. Rahmani a également mis en garde contre les dangers de la désertification sévissant dans certains pays, notamment en Algérie, et dans les pays du Sahel (Mali, Tchad, Niger, Mauråtanie et Burkina faso) ce qui se répercute sur la dynamique de développement et sur les économies nationales, notamment dans le domaine de l'Agriculture et de hydraulique.
Abordant les moyens susceptibles de réduire ces crises qui affectent l'humanité, la flore et la faune, le ministre a rappelé la décennie de l'ONU 2010-2020 qui vise essentiellement à préserver les déserts du monde et à lutter contre la désertification et la sécheresse. Il s'agit là, a-t-il dit, de l'initiative algérienne ratifiée par l'Assemblée général de l'ONU.
Le ministre a, par ailleurs, insisté sur l'importance historique et la dimension écologique des déserts du monde qui constituent, a-t-il dit, le berceau de l'Humanité toute entière, d'où la nécessité d'exploiter la mondialisation pour développer les régions sahariennes de par le monde, tout en préservant l'identité et les us et coutumes de ces peuples.
Le développement des déserts sur les plans, économique, culturel et social et la préservation du patrimoine, et son authenticité sont autant de facteurs à même de freiner l'émigration vers les pays du Nord, a ajouté M. Rahmani. Le ministre a fait part de la disponibilité de l'Algérie de créer un institut spécialisé dans les Affaires des déserts du monde dans le Sud algérien (Ghardaïa) et de le mettre à la disposition des chercheurs, des scientifiques et des spécialistes en vue d'enrichir les recherches historiques et culturelles en la matière et partant contribuer à leur développement.
Les travaux de la 4e conférence islamique des ministres de l'Environnement avaient débuté, mardi à Tunis, en présence de délégations de 57 pays musulmans, dont l'Algérie. La conférence examine plusieurs dossiers relatifs à l'examen de plusieurs dossiers liés au développement durable, à la protection de la biosphère et l'adoption d'une stratégie de lutte contre la pollution.
La décision de fermeture des établissements privés de formation ne relève pas des prérogatives du ministère (Khaldi)
ALGER - Le ministre de l'Enseignement et de la formation professionnels, El Hadi Khaldi a déclaré mercredi à Alger, que la décision de fermeture des établissements privés de formation professionnelle ne relevait pas des prérogatives du ministère. Invité du forum El Moudjahid, M. Khaldi a indiqué que la décision de fermeture des établissements privés de formation professionnelle ne respectant pas le cahier des charges ne relevait pas des prérogatives du ministère mais plutôt des commissions de wilaya présidées par les walis. La fermeture des établissements privés de formation professionnelle ne respectant pas le cahier des charges "est décidée après une opération d'inspection visant à pallier les insuffisances", a précisé le ministre, soulignant qu'"en cas de réticence à cette inspection, l'établissement est fermé".
Le rôle du ministère se limite uniquement à l'examen du recours présenté par le directeur de l'établissement après la fermeture définitive, a-t-il souligné, rappelant que le nombre des établissements privés de formation professionnelle ne dépasse pas actuellement 560 établissements alors que par le passé leur nombre était de 1500 établissements.
Il sera procédé prochainement à l'installation d'un conseil national de partenariat, a annoncé M. Khaldi, précisant qu'il regroupera des représentants d'institutions publiques et privées et des chambres professionnelles et de commerce des opérateurs économiques. Ce conseil, qui sera présidé par le Directeur général du groupe COSIDER fera office d'instance consultative qui veillera à organiser et coordonner la formation à travers l'ouverture de spécialités conformément aux propositions et besoins des opérateurs économiques.
Il a été procédé à une coordination avec les différents départements ministériels pour recenser leurs besoins aussi bien en matière de main-d'œuvre qu'en spécialités, a-t-il indiqué, précisant que le dossier sera soumis au conseil national de partenariat. Plusieurs dossiers seront soumis au conseil de partenariat pour examiner les politiques de promotion de la formation et enrichir les programmes en vue d'améliorer le niveau et le contenu de la formation, a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Khaldi a indiqué que son département organisera, en collaboration avec les secteurs et parties concernées, le premier salon des diplômés de la formation professionnelle bénéficiaires de dispositifs d'emploi en matière de création de micro-entreprises.
La prochaine rentrée sera marquée par le lancement du nouveau processus d'enseignement professionnel au niveau de quatre wilayas.
Commission du parlement arabe: appel à une forte contribution à la caravane de solidarité avec la population de Ghaza
ALGER - La commission du parlement arabe a appelé, mercredi, par la voie de son président, Abdelkader Semari, la société civile à contribuer avec force à la caravane de solidarité avec la population de Ghaza, en signe de soutien à la cause palestinienne et à la levée du blocus imposée à la région. Intervenant à une conférence organisée au Forum du quotidien El Moudjahid, M. Semari a souligné que l'objectif de cette caravane est d'apporter aide et assistance aux enfants scolarisés dans la bande de Ghaza et de soutenir la cause palestinienne. Il est du devoir de tout citoyen de participer à cette initiative "à travers laquelle nous aspirons à prendre en charge près de 250 milles élèves de Ghaza" et de confirmer "la solidarité de l'Algérie avec le peuple palestinien dans ces conditions difficiles et son soutien constant à la cause palestinienne", a souligné M. Semari.
Il a, d'autre part, annoncé la collecte de près de 50 % des affaires et fournitures scolaires, ajoutant que la campagne de mobilisation se poursuit, espérant une large adhésion des citoyens à cette action de solidarité, initiée par la commission du parlement arabe et le Croissant rouge algérien (CRA).
L'Algérie, un pays "précurseur" dans la lutte contre la désertification
ALGER - L'Algérie est un pays "précurseur" en matière de lutte contre la désertification, a indiqué mercredi à Alger le Secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, Luc Gnacadja, en visite depuis mardi en Algérie. L'Algérie "a été toujours un pays précurseur dans la lutte contre la désertification, puisque après le barrage vert, l'Algérie continue de lutter contre ce phénomène à travers un programme national de reboisement", a souligné M. Gnacadja, en marge d'une présentation du programme national de lutte contre la désertification. Le représentant des Nations Unies a relevé les avancées réalisées par l'Algérie dans ce domaine. "Aujourd'hui je vois que les techniques les plus nouvelles telles que les techniques spatiales sont mises à contribution pour faire avancer la lutte contre la désertification, en impliquant les populations locales. Les résultats sont très appréciables", a-t-il dit.
M. Gnacadja a souligné, dans ce sens, l'intégration de la lutte contre la désertification dans les priorités du gouvernement algérien, contrairement à d'autres pays ou cette lutte a souffert d'un faible intérêt.
L'Algérie préside le groupe africain dans le cadre de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification jusqu'à 2011.
La visite de M.Gnacadja en Algérie rentre dans le cadre de la mise en œuvre de cette Convention et s'inscrit dans l'objectif d'échange d'expériences entre les pays signataires de cette Convention. L'Algérie met à la disposition des pays africains son expérience en matière de lutte contre la désertification qu'elle mène dans le cadre de la politique du renouveau rural, selon des responsables du secteur de l'Agriculture. La lutte contre ce phénomène est l'un des programmes de référence de la politique du Renouveau rural à travers la protection des bassins versants, la conservation des écosystèmes naturels, et la mise en valeur des terres agricoles.
Le programme de lutte contre la désertification pour 2010-2014, auquel l'Etat va consacrer 10 milliards DA par an, repose sur la protection du barrage vert (360.000 ha) et son extension sur 100.000 ha durant les cinq prochaines années, la protection des nappes alfatières sur 3 millions ha, et la protection et la valorisation des terres de parcours sur 32 millions ha. Le Plan national de reboisement vise à réaliser d'ici 20 ans plus de 1,2 million d'ha, soit 60.000 ha par an, selon la même source.
Il est question, à moyen terme, de porter le taux de reboisement à 15 voir 20% d'ici 2014 contre 11% actuellement. En terme d'impact, ce programme va permettre d'arriver d'ici 5 ans à préserver quelque 8 millions d'ha menacés par ce phénomène.
Le Secrétaire général du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, M. Ferroukhi a souligné, lors de cette rencontre, que la désertification a toujours constitué une "grande préoccupation" pour le pays depuis l'indépendance et elle est encore "plus forte maintenant".
Il a rappelé que la politique du Renouveau rural implique les populations rurales dans l'opération à travers des projets de proximité dont 460 ont été lancés en 2010.
Formation professionnelle: plus de 300.000 nouveaux postes pour la prochaine rentrée
ALGER - Le secteur de la Formation et de l'enseignement professionnels offre pour la rentrée prochaine fixée au 17 octobre, plus de 300.000 nouveaux postes dans les différents modes de formation. Les nouveaux postes offerts par le secteur pour la rentrée 2010-2011 sont estimés à 339.000 dont 103.317 stagiaires et 51.581 apprentis, a indiqué mercredi le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, El Hadi Khaldi qui était l'invité du forum d'El-Moudjahid. Ce nombre, a précisé le ministre, vient s'ajouter à celui des stagiaires en formation évalué à 283.500 portant ainsi le nombre total des stagiaires à 622.500 tous modes et types de formation confondus. "48 nouveaux établissements de formation seront réceptionnés d'une capacité de 19.200 places dont 3 instituts, 30 centres de formation professionnelle et 15 annexes", a-t-il souligné.
Le secteur réceptionnera également, pour cette rentrée, 18 internats d'une capacité de 1080 lits, 12 demi-pensions, 74 terrains de sport MATICO et 29 bibliothèques.
Les crédits alloués au secteur au titre de l'année 2010 sont de 28,5 milliards de da, sachant que le total des postes budgétaires ouverts est de 51.807 dont 684 postes budgétaires nouveaux consacrés à l'encadrement pédagogique.
D'autre part, le ministre a affirmé que les inscriptions dans les établissements de la formation professionnelle pour la session d'octobre 2010 seront clôturés demain jeudi, soulignant que le nombre d'inscrits a atteint jusqu'à présent 169.410, un nombre, a-t-il dit, appelé à augmenter au regard de l'affluence sur les bureaux d'inscription.
Par ailleurs, le ministre a souligné que 190.000 diplômés sortent annuellement des établissements de la formation professionnelle offrant au monde du travail une main-d'œuvre qualifiée.
Le président sahraoui appelle à imposer des sanctions économiques contre le Maroc
ZAMORA (Espagne) - Le président sahraoui Mohamed Abdelaziz, a appelé à "imposer des sanctions" économiques internationales contre le Maroc afin qu'il adhère à l'organisation du référendum et respecte les droits de l'homme au Sahara occidental. "Imposer des sanctions économiques internationales contre le Maroc, vise à amener ce dernier à respecter la légitimité internationale, comme ce fut le cas avec d'autres Etats rebelles à l'instar du régime de l'Apartheid en Afrique du Sud", a rapporté, mercredi, l'agence de presse sahraouie (SPS) citant l'interview du président sahraoui publiée par l'agence espagnole d'information (EFE). Le président Abdelaziz a, par ailleurs, demandé à l'Union européenne de "geler" ses accords conclus avec le Maroc notamment les accords de pêche, soulignant que ces accords sont "illégaux, injustes et contraires aux principes de l'Union européenne".
L'accord sur le statut avancé accordé au Maroc par l'UE est "injustifié" à la lumière des violations des droits de l'homme dans les territoires sahraouis occupés et du déni du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, a indiqué le président sahraoui, qualifiant cela de "scandale" dans l'histoire de l'Union européenne.
Le Maroc "vole et pille" les richesses naturelles de l'ancienne colonie espagnole en Afrique du Nord, le Sahara occidental, qu'il occupe illégalement depuis 1975, a indiqué le président sahraoui.
Harcèlements en milieu professionnel: pour la mise en place d'un comité pour la prise en charge des victimes
ORAN - Les travaux du colloque international intitulé "du milieu familial au milieu professionnel: situations de harcèlement", qui se tient à Oran, ont fait ressortir mercredi la nécessaire ''redynamisation'' de la fonction de médiateur et la mise en place, au niveau des inspections du travail, d'un comité pour la prise en charge des victimes des harcèlements en milieu professionnel. Intervenant lors de ce colloque de deux jours (mercredi et jeudi), le docteur Hamid Hachelafi, spécialiste en médecine du travail, a présenté les résultats de deux études menées en milieu hospitalier dans la région de Oran. Sur la base d'enquêtes sur le terrain, ces deux études ont porté sur les victimes de harcèlement psychique, de la typologie de l'harceleur et de l'environnement du travail.
Il ressort de ces études que ce sont les femmes qui font le plus objets de harcèlement. Ces formes de harcèlement portent aussi bien sur la charge de travail et les entraves à la promotion professionnelle.
Le Dr. Hachelafi, qui dirige l'équipe de recherche "Les approches méthodologiques de prise en charge de la violence psychique en milieu du travail" du CRASC, a également mis en exergue les répercussions de ces situations notamment sur les plans familial et économique (perte financière), sur l'équilibre psychologique et moral des relations avec le conjoint et les enfants et sur les relations avec l'entourage.
Pour le conférencier, "les victimes sont attaquées pour leurs compétences professionnelles puisque en général, les personnes harcelées sont réputées de faire convenablement leur travail". Il a estimé que ces situations de harcèlement ont pour conséquence de "détruire les compétences" et "de causer des mises à l'écart des travailleurs compétents". Dans ce sens, il a préconisé plusieurs pistes pour endiguer ce phénomène, en initiant des actions de sensibilisation, d'éducation sanitaire par le biais de la médecine du travail notamment.
Ce colloque international a pour objectif de définir les situations de harcèlement avec des approches conceptuelles multidisciplinaires (médicale, psychologie, sociologie, anthropologie, économie etc). Plusieurs communications seront données par des intervenants venus de diverses régions du pays, de France, de Tunisie, du Maroc et de Syrie, et porteront sur des cas de harcèlement dans divers domaines (violence conjugale, violence en milieu hospitalier, harcèlement sexuel, ... etc). Il sera également question des méthodes de prise en charge des victimes du harcèlement.
Une autre étude sur "la violence exercée sur l'infirmier des urgences" a été présentée par une équipe de recherche du CHU Tizi-Ouzou. Elle a montré que la majorité des personnels paramédicaux affectés aux services des urgences de l'hôpital Mustapha Bacha a subi des violences exercées généralement par les accompagnateurs des malades.
Ces violences prennent généralement la forme d'insultes et de critiques et rarement des atteintes physiques. Pour les initiateurs de cette étude, plusieurs facteurs expliquent cette violence due notamment au mauvais accueil des malades, des longues attentes dans les couloirs, du manque ou d'absence de communication. Les agents paramédicaux considèrent que les facteurs déclencheurs de cette violence résident dans leurs conditions de travail (stress, surmenage, fatigue) et par le manque de formation sur la gestion de la violence, selon l'étude. Les autres conférenciers ont présenté des approches conceptuelles de la violence (culturelle, économique et anthropo-sociologiques).
Musique: organisation de master-classes à Alger
ALGER - Des master-classes en direction d'une quarantaine d'étudiants en musique, en chants et de techniciens, se sont ouvertes mercredi à Alger, à l'Institut national supérieur de musique (INSM). Ces stages organisés par la Délégation Wallonie-Bruxelles à Alger, à l'occasion de la présidence belge du Conseil de l'Union européenne, et avec le soutien du ministère de la Culture, de la Radio algérienne et de Wallonie-Bruxelles-International, ont porté sur le chant et le chant jazz, le saxophone, l'initiation au jazz, la trompette et la sonorisation. "Ces master-classes s'inscrivent dans le cadre du programme de travail 2010-2012 de l'accord de coopération entre l'Algérie et Wallonie-Bruxelles et dont l'un des axes prioritaires concerne la formation tant des artistes que des techniciens du spectacle", a indiqué lors d'un point de presse, Marie-Henriette Timmermans, Déléguée de Wallonie-Bruxelles et de la communauté francophone de Belgique en Algérie, ajoutant que "c'est pour conforter les partenariats entamés et leur donner un nouvel élan".
"Nous comptons organiser d'autres stages et élargir le partenariat", a souligné la déléguée mettant, par ailleurs, en exergue "l'immense" créativité des artistes algériens.
Deux concerts de jazz, animés par les artistes belges Pierre Vaiana (saxophone), Barbara Wiernick (chant), Jean-Paul Estiévenart (trompette) et le groupe "Madar" composé des artistes Nadjib Gamoura (basse), Nazim Benkaci (batterie) et Amine Hamrouche (guitare), seront organisés à l'auditorium du centre culturel de la Radio algérienne, à l'occasion de la clôture de ces masters-classes et de la fête de la Wallonie-Bruxelles.
Plus de 5000 étudiants cette année à l'université africaine à Adrar
ADRAR - L'université africaine colonel Ahmed Draia d'Adrar accueille plus de 5.000 étudiants pour cette saison 2010-2011, a-t-on indiqué auprès de la Direction de cette structure universitaire. Parmi cet effectif, figurent plus de 1.540 nouveaux étudiants répartis sur 10 filières scientifiques et les trois facultés que regroupe cette université: celles des sciences de l'ingéniorat, des lettres et des sciences sociales et islamiques, a précisé le directeur adjoint en charge de la pédagogie, Mouafak Tayeb Cherif. Les étudiants de l'université africaine d'Adrar sont encadrés par plus de 180 enseignants, dont 32 maîtres de conférences, dans l'attente du recrutement de 12 maîtres assistants de catégorie B, notamment à la faculté des sciences de l'ingéniorat, a-t-il ajouté. Au vu de ces effectifs, la moyenne d'encadrement est de un enseignant pour 27 étudiants, soit un ratio supérieur à la moyenne nationale qui est de un enseignant pour 40 étudiants, a-t-il dit.
La rentrée universitaire a été marquée, cette année, par la généralisation du système LMD à l'ensemble des spécialités dispensées au niveau de cette université qui a vu l'introduction de nouvelles spécialités en sciences économiques, sciences commerciales et sciences de gestion.
Cette université, qui projette d'ouvrir un département de langue française, a organisé un concours pour un Master en histoire moderne et contemporaine. Par ailleurs, il est prévu également la réception prochaine de diverses structures pédagogiques, actuellement en phase d'équipement, dont 1.000 places pédagogiques destinées essentiellement aux facultés des sciences de l'ingéniorat et des sciences technologiques, un centre audiovisuel, ainsi qu'un centre médico-social. Un réfectoire central servant 800 repas/jour sera, quant à lui, mis en service, début novembre prochain.
L'Algérie présente au Championnat du Monde de pétanque
ALGER - Dix pays africains dont l'Algérie prendront part du 8 au 10 octobre au 45e Championnat du Monde de pétanque, prévu à Izmir (Turquie), avec une participation globale de quarante-huit nations de cinq continents, a indiqué le site officiel de la Fédération mondiale des Boules. L'Afrique aura gros à jouer et devra défendre ses titres acquis lors de la dernière édition grâce à Madagascar et au Maroc au concours de tir de précision. Le continent a à son actif huit titres mondiaux depuis 1959, répartis entre la Tunisie (3), le Maroc (3), Madagascar (1) et l'Algérie (1).
Pour l'Europe, la France est dominante au niveau mondial avec une bagatelle de 29 titres, suivie de la Belgique, l'Italie, l'Espagne, sans oublier les pays de l'Est et de l'Asie.
Les chances de l'Afrique reposent donc sur les deux détenteurs, Madagascar et le Maroc, et à un degré moindre sur la Tunisie, l'Algérie et le Sénégal. Les autres pays africains sont: le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Libye, la Mauritanie et Djibouti.
Le Mondial d'Izmir qui regroupera quelques 192 athlètes est organisé par la Fédération internationale de pétanque en collaboration avec la Fédération turque de boules, après le désistement de dernière minute de la Thaïlande d'abriter l'événement.
Selon le programme du Mondial-2010 établit au préalable, les compétitions débuteront vendredi au matin par le concours de tir de précision dont les vainqueurs seront sacrés "Champions du Monde" et enfileront le maillot arc-en-ciel. Dans l'après-midi de la même journée, débutera le Championnat en triplettes (éliminatoires en mode System Swiss à 5 tours) qui se prolongera jusqu'au dimanche, jour des finales.
Avant le coup d'envoi des compétitions, la Fédération internationale de pétanque tiendra les travaux de son congrès avec la participation des membres de l'instance mondiale dont l'Algérie.
"La ville d'Izmir a réuni tous les moyens pour accueillir et réussir le Mondial, et essayer, pour la première fois dans l'histoire des boules de la Turquie de remporter un mondial ou à la limite figurer parmi les meilleures équipes de la pétanque au monde pour l'année 2010", explique le site de la Fédération internationale de pétanque, citant les organisateurs.
Pour le sélectionneur de l'équipe de Madagascar, détentrice du titre mondial de tir de précision, Michel Ranarivelo, " ses joueurs sont mobilisés pour défendre leur titre et confirmer la bonne santé de la pétanque en Afrique".
Colloque international à Tlemcen sur la gestion des déchets solides urbains
TLEMCEN - La "gestion et valorisation des déchets solides urbains dans le cadre du développement durable" est le thème d'un colloque international, prévu les 9 et 10 octobre à Tlemcen. Selon le comité d'organisation, cette rencontre, qui sera par l'université "Aboubakr Belkaid" en coordination avec le parc national et le laboratoire de recherche spécialisé en environnement et à laquelle prendront part des enseignants universitaires et des experts nationaux et étrangers, vise à sensibiliser sur les effets des déchets solides sur les domaines environnementaux et socio-économiques.
Cette manifestation est une occasion pour s'enquérir des nouvelles techniques utilisées dans la gestion et le traitement des déchets urbains, à travers l'échange d'expériences sur "la manière d'adapter les techniques et moyens disponibles localement, relatifs aux opérations de stockage, de tri et de récupération organisés", selon la même source.
Les travaux cibleront plusieurs axes, parmi lesquels "Type et techniques de traitement et de gestion des déchets solides urbains", "Méthodes de collecte, de transport, de tri", "Le stockage des déchets et les conditions de travail" et "La préservation des eaux de surface et souterraines".
Selon l'argumentaire du colloque, la gestion des déchets urbains solides n'a pas suscité, dans le passé, un intérêt dans le traitement méthodique et rigoureux, mais l'extension urbaine, le développement de l'industrie et le changement de modes de vie, ont engendré un accroissement dans le volume des déchets, menaçant ainsi l'environnement et la santé de l'être humain et l'animal et dénaturant le paysage naturel, d'où la nécessité de s'y pencher davantage.
Face à cette situation, la question de l'environnement est posée avec insistance. Les pouvoirs publics ayant pris conscience de la situation, tentent de revoir les techniques de gestion des déchets solides et leur traitement à travers la mise en application de techniques modernes et efficaces, comme l'enfouissement technique et la récupération, tout en réservant des subventions nécessaires pour la prise en charge de cette opération, dans le but de la préservation de l'équilibre environnemental urbain et le raffermissement du développement durable, a ajouté la même source.
Les journées italiennes d'Annaba ont ouvert de ''nouvelles pistes'' de coopération algéro-italienne
ANNABA - Les journées italiennes d'Annaba, clôturées mercredi après une semaine d'intenses activités scientifiques, économiques et culturelles, ont permis d'ouvrir de ''nouvelles pistes pour le développement de la coopération et du partenariat entre les deux pays'', a indiqué l'ambassadeur d'Italie en Algérie. Ces nouvelles pistes doivent être ''explorées davantage, approfondies et suivies, dans la perspective de promouvoir les excellentes relations qui existent déjà entre l'Algérie et l'Italie'', a précisé Giampaolo Cantini lors d'une conférence de presse. Le chef de la mission diplomatique italienne à Alger a notamment mis l'accent sur la qualité de l'accueil, les échanges et le partage d'expériences et de savoir entre la délégation italienne et les institutions et les opérateurs locaux. ''Nous avons convenu avec les autorités et les opérateurs économiques locaux de poursuivre le contact dans le but de donner un nouveau souffle à nos relations bilatérales et de prévoir d'autres initiatives similaires dans l'intérêt de la coopération entre l'Algérie et l'Italie'', a insisté M. Cantini, évoquant dans ce cadre les domaines susceptibles d'être exploités en commun.
Ces domaines concernent principalement l'enseignement, l'agriculture et les échanges culturels, a indiqué l'ambassadeur d'Italie en Algérie, ajoutant que d'autres créneaux tels que la recherche scientifique et la protection de l'environnement et de la biodiversité peuvent également constituer des axes de collaboration entre les deux pays.
Prés de 20.000 algériens résident actuellement en Italie, a également fait savoir M. Cantini, révélant que son pays a ''revu à la hausse'' le nombre de visas en faveur des algériens durant ces dernières années.
Premières du genre, les journées italiennes d'Annaba ont vu l'organisation de diverses manifestations culturelles, scientifiques et économiques, avec une forte participation de citoyens, d'opérateurs locaux et de représentants d'institutions.
"L'Algérie vise la 4e place au Mondial de pétanque d'Izmir" (Entraîneur national)
ALGER - L'Algérie sera présente avec une équipe de quatre joueurs au 45e Championnat du Monde de pétanque, prévu à Izmir du 8 au 10 octobre, avec l'objectif au moins de "maintenir la 5e place" remportée lors de l'édition de 2006, et pourquoi pas "améliorer ce classement", a indiqué l'entraîneur national Mohamed Chraa. L'équipe composée de Salim Rezoug, Abbès Makhlouf, Rabie Saoudi et Farid Hammouche (tir de précision), et qui est en regroupement depuis mardi au centre de regroupement sportif de Ghermoul (Alger), se déplacera jeudi alors que le coup d'envoi de la compétition aura lieu vendredi au matin.
Les éléments sélectionnés pour défendre les chances de la pétanque algérienne au mondial de la ville d'Izmir, ont été choisis après plusieurs compétitions nationales et internationales (Championnat d'Afrique et Maghrébin), et sur les douze qui sont en présélection.
"Le dernier tournoi d'excellence de Médéa (septembre) durant lequel, les joueurs ont durement travaillé (10 heures/jour), nous a permis d'évaluer individuellement les douze joueurs retenus en présélection, et les quatre retenus pour le mondial ont émergé du lot", a expliqué M. Chraa. A partir de là, les joueurs devaient bénéficier d'une préparation adéquate pour aborder le Mondial, comme il est de coutume dans la préparation d'une compétition de haut niveau. Mais rien n'a été fait, en l'absence de moyens. "La préparation de notre équipe a été moyenne, en raison de peu de moyens dont la Fédération dispose. On travaille avec les moyens du bord et ceci est un peu gênant pour nous et pour le groupe qui manquera certes de préparation, surtout que le Mondial d'Izmir sera le baptême de feu pour les quatre joueurs", a expliqué pour sa part, le président de la FAB, El Hadi Makboul.
Pour sa part, l'entraîneur national déplore cette situation qui n'est pas pour arranger les choses et faciliter le travail des joueurs et du staff technique. "Au manque de moyens financiers, il faut ajouter l'absence des équipes algériennes aux différents tournois internationaux auxquels l'Algérie est invité. Sachant que ces tournois auraient permis aux joueurs de côtoyer le haut niveau, prendre de l'expérience et affûter leurs armes en prévision des mondiaux", a regretté M. Mohamed Chraa.
Dans le même sillage, le président de la FAB et son staff technique déplore également l'absence d'un centre fédéral pour l'élite du boulisme, et un boulodrome couvert qui permet aux joueurs d'élite de travailler durant toute la saison, comme il est d'usage dans tous les pays, même chez les plus dépourvus de moyens.
Cet état des faits, force les responsables a tiré la sonnette d'alarme et à lancer un appel à la tutelle pour solutionner ces problèmes qui freinent la massification de la discipline et ne permettent pas à l'élite nationale de progresser.
Côté joueurs, "la motivation et l'ambition" de revenir avec un bon résultat d'Izmir dont "intactes". "On des potentialités à faire valoir. Certes c'est notre premier mondial, mais cela ne va en rien diminuer de notre volonté à répondre présent dans la compétition", se sont accordés à dire les quatre éléments. "Dire qu'on va gagner le titre mondial serait trop prétentieux, mais on fera tout pour réaliser un bon parcours", a souligné Farid Hammouche.
Tayeb Louh participe au 2e Colloque africain sur le travail décent
ALGER - Le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Tayeb Louh, s'est rendu mardi à Yaoundé (Cameroun), pour prendre part aux travaux du 2e Colloque africain sur le travail décent, a indiqué le ministère dans un communiqué. Ce colloque, qui se déroulera du 6 au 8 octobre, intervient dans le cadre des recommandations de l'Organisation internationale du travail (OIT), relatives à la mise en œuvre du Pacte mondial pour l'emploi adopté en 2009, a-t-on précisé de même source. Il est attendu que les participants au 2ème Colloque africain sur le travail décent débattent des perspectives économiques et sociales en Afrique pour mieux répondre aux mutations internationales, a ajouté le ministère du Travail.
Sortie nationale du film "Hors-la-loi" en présence des comédiens à Oran
ORAN - La sortie nationale du film "Hors-la-loi" du cinéaste algérien Rachid Bouchareb, lancée officiellement mercredi, a été marquée à la cinémathèque d'Oran par la présence de plusieurs comédiens jouant un rôle dans cette œuvre. Les acteurs Chafia Boudraa, Ahmed Benaïssa, Louisa Nehar, Mourad Khen, Nora Agboubi, Djouahri Mohamed et Aziz Boukerouni qui campent chacun un personnage dans ce film étaient présents à l'occasion. Animant un point de presse organisé avant la séance de projection, les artistes ont notamment livré leurs impressions, exprimant dans ce sens "une immense fierté d'avoir joué dans ce film à caractère historique". Ils ont également évoqué le tournage qui s'est déroulé à Aïn Oulmane (Sétif), à Tunis et à Paris entre septembre et décembre 2009.
S'agissant de la polémique qui a suivi la sortie de l'œuvre en France, "elle est le fait de nostalgiques de l'Algérie française", ont-ils indiqué.
Ahmed Benaïssa a, dans ce contexte, observé que "contrairement aux attentes de ses auteurs, cette polémique a été profitable à l'œuvre puisqu'elle est aujourd'hui à l'affiche de 400 salles de cinéma en France".
D'autres acteurs ont qualifié "d'injuste" l'attitude agressive des contempteurs de l'œuvre de Bouchareb dans la mesure où "la plupart d'entre eux l'avaient dénigrée sans même l'avoir vue". Chafia Boudraa a, quant à elle, insisté sur l'importance du devoir de mémoire qui incombe aux producteurs et réalisateurs algériens pour permettre aux jeunes générations de mieux connaître l'histoire de leur pays. Elle a souligné à cet égard que son rôle lui a procuré la satisfaction de revenir sur une période qu'elle a elle-même vécue, rappelant que son propre mari fut condamné à 20 ans de travaux forcés pour avoir participé au soulèvement populaire du 8 mai 1945.
Les comédiens ont en outre mis en avant la nécessité de promouvoir la production des films sur le parcours et l'œuvre de grandes figures de l'histoire du pays.
Programmé jusqu'à la fin octobre à la cinémathèque d'Oran, "Hors-la-loi" restera à l'affiche au-delà de cette date si la demande du public l'exige, a indiqué un responsable de la Cinémathèque algérienne. Cette rencontre, tenue en présence de la directrice de la culture, a été également marquée par une pensée à la mémoire de Larbi Zekkal, comédien algérien qui a joué dans ce film, décédé en septembre dernier à l'âge de 76 ans.
Pour rappel, Rachid Bouchareb se penche dans sa nouvelle œuvre sur une thématique analogue à celle abordée dans "Indigènes", son précédent film qui avait connu un grand succès pour avoir contribué à lever le voile sur une période marquante de l'histoire de la colonisation française en Algérie. Selon le synopsis, "chassés de leur terre algérienne, trois frères et leur mère sont séparés. Messaoud s'engage en Indochine. A Paris, Abdelkader prend la tête du mouvement pour l'indépendance de l'Algérie et Saïd fait fortune dans les bouges et les clubs de boxe de Pigalle. Leur destin, scellé autour de l'amour d'une mère, se mêlera inexorablement à celui d'une nation en lutte pour sa liberté".
1er salon maghrébin des arts plastiques, bientôt à Jijel
JIJEL - La ville de Jijel abritera du 9 au 12 octobre le 1er salon maghrébin des arts plastiques avec la participation d'une pléiade d'artistes d'Algérie et de pays du Maghreb, a-t-on appris mercredi de la direction de wilaya de la Culture. Placé sous le thème "La paix en Afrique", ce salon, qui aura pour cadre la maison de la culture "Omar-Oussedik" sur les hauteurs de la cité littorale, constituera un forum d'échanges d'idées, d'expériences et de savoir-faire dans le monde des arts plastiques. L'objectif de ce rendez-vous culturel, selon ses organisateurs, est la "promotion des arts plastiques et des échanges entre artistes-peintres maghrébins". Le programme de cette manifestation comporte des expositions, des communications sur les différentes écoles artistiques, animées par des spécialistes et la réalisation de deux fresques au niveau du parc animalier de Kissir (ouest de Jijel).
La première journée de ce salon sera marquée par une conférence portant sur "les arts plastiques en Algérie depuis l'indépendance du pays", prévue dans la salle de la maison de la culture. Cet événement culturel, placé le patronage du ministère de la Culture, verra la participation de "20 peintres nationaux et plusieurs artistes des pays maghrébins", a-t-on annoncé sans autre précision.
Des soirées artistiques ainsi que des randonnées de découverte de la corniche jijelienne et de ses sites culturels et naturels seront également organisées en marge de cette manifestation culturelle à dimension maghrébine.
Lutte contre le terrorisme: l'expérience de l'Algérie présentée dans une rencontre internationale en Russie
SOTCHI (Russie) - La stratégie et l'expérience de l'Algérie en matière de lutte contre le terrorisme transnational à l'échelle national et régional a fait l'objet d'une contribution à l'occasion d'une rencontre internationale sur les questions de sécurité, organisée mardi et mercredi à Sotchi, sur la Mer Noire, par le Conseil de sécurité de la Fédération de Russie, a-t-on appris de source diplomatique. L'Algérie, qui a participé "activement" aux travaux de cette réunion, était représentée par une délégation conduite par le conseiller auprès du président de la République, Kamel Rezag Bara. Les participants, de hauts représentants et des experts d'une cinquantaine de pays et des Nations unies, ont eu l'opportunité de procéder à un échange d'expériences et proposer des solutions aux problèmes que posent les nouveaux défis et menaces pour la sécurité internationale d'une manière générale, a-t-on ajouté de même source.
Ils ont notamment abordé des questions se rapportant à la criminalité internationale ainsi que le terrorisme et ses liens connexes avec les divers trafics de drogues, d'armes et de personnes.
Les participants ont également évoqué la coopération dans le domaine de la sécurité des nouvelles technologies de l'information et de la communication, en plus des catastrophes naturelles et technologiques en tant que nouvelles menaces pour le développement durable.
Loi sur l'immigration: trois dispositions phares votées par l'Assemblée nationale française
PARIS - Les dispositions phares de la loi sur l'immigration l'intégration et la nationalité, relatives à l'éloignement des étrangers, la limitation du droit de séjour des étrangers malades et la pénalisation du "mariage gris", ont été votées mercredi par les députés de l'Assemblée nationale française. La proposition du gouvernement destinée à faciliter l'éloignement d'étrangers permettra que soient reconduites dans leur pays d'origine les personnes autorisées à un séjour de trois mois et qui constituent une "charge déraisonnable" pour le système d'assistance sociale français. Ces dispositions sont contestées aussi bien par la gauche que par des députés de la majorité au pouvoir. Le député UMP Etienne Pinte, qui était déjà monté au créneau la semaine dernière pour protester contre l'extension de la déchéance de nationalité, a vainement tenté avec les députés de l'opposition de faire échec à ces dispositions.
Le ministre de l'Immigration, Eric Besson, a quant à lui fait valoir que sa proposition n'était que "la transposition, en droit français, d'une disposition communautaire". Lui répondant, le député Etienne Pinté a relevé que la directive européenne prévoyait l'obligation pour l'Etat de "prouver cette charge déraisonnable pour les séjours compris entre trois mois et cinq ans. Et le faire sur une période de trois mois serait contraire au droit communautaire", a-t-il commenté.
S'agissant de l'accès à un titre de séjour aux étrangers atteints d'une grave maladie et qui ne peuvent être soignés chez-eux, l'Assemblée a voté par 112 voix contre 82 sa faveur.
En 1997, la "loi Debré" avait intégré dans la législation française la protection des étrangers gravement malades contre l'éloignement du territoire. L'année suivante, la "loi Chevènement" renforçait cette protection grâce à la délivrance de plein droit d'une carte de séjour temporaire. Ce droit au séjour est conditionné ainsi : l'étranger, gravement malade, vivant en France ne doit pas "effectivement bénéficier du traitement approprié dans son pays d'origine".
Les députés ont enfin voté une mesure qui prévoit de punir les "mariages gris", définis comme "fondés sur une tromperie volontaire", de sept ans de prison et de 30.000 euros d'amende. Les députés de gauche, comme des députés de la majorité ont plaidé en vain, pour la suppression de cette disposition. "Vous voulez mettre en place une police des sentiments", a ironisé un député des Verts. Un député du Parti socialiste a rétorqué qu'il refusait de soupçonner "le seul conjoint étranger quand souvent les motivations du conjoint français ne sont guère avouables".
Le ministre de l'Immigration a estimé "normal" que la pénalisation des mariages "gris" soit "plus sévère" que celle des mariages "blancs" où la fraude concerne les deux parties. Le vote solennel de cet avant-projet de loi interviendra le 12 octobre.
Profanation du Coran à Strasbourg : le CFCM se porte partie civile
PARIS - Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a indiqué mercredi s'être porté partie civile dans l'affaire de la profanation à Strasbourg du Saint Coran par l'auteur d'une vidéo amateur via le net. "L'homme, qui s'était filmé en train de profaner le Saint Coran, a été cité à comparaître devant le tribunal pour incitation et provocation à la haine raciale", s'est félicité le Conseil dans un communiqué parvenu à l'APS. Tout en saluant cette décision du procureur de Strasbourg, le CFCM indique qu'il se portera partie civile dans cette affaire. Il a, en outre, déploré "l'instrumentalisation de cet acte isolé par certains" et appelé à l'"esprit de responsabilité".
Dans un film amateur de près d'une heure, un internaute, arborant un masque de diable, a découpé d'abord une page du livre Saint pour en faire un avion qu'il lance sur deux verres censés représenter les tours jumelles du World Trade Center à New York. Puis il a enflammé cette page à l'aide d'alcool à brûler, avant de mettre le livre entier au feu dans une bassine et d'uriner dessus pour éteindre le feu.
Réagissant à ces actes, le maire de Strasbourg, Roland Ries, avait lancé un appel pour un "front républicain du refus de l'inacceptable" après la multiplication d'actes racistes dans cette agglomération. Le CFCM s'est, de son côté, déclaré "profondément indigné" par ce "geste ignoble et honteux".
Quinze morts et 32 blessés dans 18 accidents de la route survenus mardi
ALGER - Quinze personnes ont trouvé la mort et trente-deux autres ont été blessées à travers le pays dans 18 accidents de la circulation routière durant la journée de mardi du 5 octobre, indique mercredi un communiqué de la Gendarmerie nationale. Les accidents mortels sont survenus dans les wilayas de Tiaret (4 morts), Alger et Batna (3 morts), Médéa et Oum el Bouaghi (2 morts) et Blida (1 mort), selon la même source. Les 18 accidents ont causé des dégâts matériels importants à 30 moyens de locomotion impliqués.
Le festival national de la poésie féminine à Constantine dédié à la lutte de la femme algérienne
CONSTANTINE - La 3e édition du festival culturel national de poésie féminine prévu du 9 au 13 octobre consacrera, en toile de fond, le parcours de lutte de la femme algérienne, a indiqué mercredi la commissaire de cet événement. S'exprimant lors d'une conférence de presse, organisée à la Maison de la culture "Mohamed-Laïd Al Khalifa", Mounira-Saâda Khelkhal, a signalé la présence à ce festival de quelques personnalités, à l'image de Zhor Ounissi, de la chanteuse Seloua et de la femme de théâtre Sonia, avant de faire part de la présentation d'importantes œuvres artistiques. Mme Khelkhal a souligné l'importance de prendre en charge la création féminine en Algérie, en lui aménageant "des aires vitales pour son épanouissement et le raffermissement de sa plume".
Le choix de l'espace en tant que thématique, a-t-elle ajouté à ce propos, "vise à renouer avec ce lien ombilical qu'entretient l'artiste avec la source-mère de son inspiration, en l'occurrence +la terre+". Un thème qui sera mis en exergue, du 9 au 13 octobre prochain, notamment par Ouassini Laâradj, à travers une communication intitulée "Le défi linguistique dans l'écriture féminine", le Dr. Athmani Badri ("Le souvenir de la vie dans la mémoire féminine"), le Dr. Amina Bellali ("Les espaces de mémoire dans la poésie féminine") et le Dr. Chahrazed Zagher ("Les images de la présence sociétale et civilisationnelle de Constantine dans les écrits féminins").
Cette relation d'appartenance à un espace donné, "la terre" en l'occurrence, sera également rehaussé par d'autres supports artistiques, à travers la lecture théâtrale de la nouvelle pièce du théâtre régional de Skikda "Derrière les murs de la ville", réalisée par Sonia, en plus de soirées artistiques animées par des troupes locales.
Le palais du Bey, verra, à l'occasion, s'élever, l'espace d'une journée, les voix de poétesses de la ville des ponts dans les patios, les allées et les jardins de jasmin de ce joyau ancestral de l'époque Ottomane où, selon Djamel Foughali , directeur de la Culture, "la culture actionnera un retour légitime du temps en l'honneur des dames qui, par leurs courage et leur persévérance, ont fait entendre au monde la voix d'une Algérie de paix et de réconciliation".
L'artiste Seloua, dont une tournée artistique la conduira dans la cité du Vieux rocher, durant la période d'organisation de ce festival, constituera le "clou" de cet événement culturel, a estimé Mme Khelkhal, considérant la présence de Seloua comme "une contribution du hasard qui a voulu associer un autre grand nom qui a toujours chanté l'Algérie et porté son nom très haut".
Un menu riche et varié a été concocté pour célébrer la création féminine. Le public constantinois pourra se délecter à loisir des déclamations de poétesses du pays et choisir entre conférences sur la critique littéraire, chants et théâtre à travers des espaces réservés à la Maison de la culture Mohamed-Laïd Al Khalifa, le théâtre régional de Constantine et le palais du Bey.
Le SNAT, une contribution à l'élaboration de la stratégie de développement du pays
SOUK AHRAS - Le schéma national d'aménagement du territoire (SNAT) à l'horizon 2025 représente "un des outils majeurs dans l'élaboration de la stratégie de développement du pays", a affirmé l'universitaire Dr. Yacine Djebbar, à l'occasion de l'ouverture solennelle de l'année universitaire à Souk Ahras. Dans une conférence intitulée "Les grands schémas d'aménagement et l'université", le Dr. Djebbar a estimé que le SNAT est "vital" pour le développement des Hauts plateaux et du Sahara, et vise à intégrer l'ensemble des secteurs dans la dynamique de développement ainsi qu'à diriger les projets d'investissement vers les régions aptes à les accueillir. Il a souligné la nécessaire association des acteurs locaux, en relevant toutefois "certaines lacunes" dans la vision prospective du schéma, notamment en matière de mobilisation des moyens techniques, en particulier pour le secteur de l'hydraulique, ainsi que le déséquilibre entre les exigences de gestion et d'entretien et les ressources humaines et matérielles "effectivement en place".
De l'avis de ce chercheur, l'université doit être un "partenaire de premier plan" dans la recherche des solutions aux problèmes surgissant dans les divers secteurs. Le SNAT s'organise, a-t-il noté, autour de quatre axes : préservation des ressources naturelles stratégiques avec sauvegarde de l'équilibre du littoral, choix du développement des Hauts plateaux et du Sahara et amélioration de l'attractivité du territoire par la modernisation des infrastructures de transport et de télécommunications et développement des quatre grandes villes d'Alger, d'Oran, de Constantine et de Annaba.
L'égalité sociale au travers des actions ciblant parallèlement la rénovation des tissus urbains, la gestion des villes et le renouveau rural, constitue un des objectifs de ce schéma, a-t-il encore souligné.
Le SNAT traduit également, a assuré le Dr. Djebbar, le contenu du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant à améliorer le cadre de vie des populations, élever leur niveau de vie et hisser les villes algériennes au rang des grandes villes mondiales.
Instaurer un équilibre régional dans la distribution de la ressource vitale de l'eau, la protection du sol, la lutte contre la désertification, la valorisation des écosystèmes et la prévention des risques majeurs figurent également parmi les finalités visées par ce schéma. L'intervenant a préconisé, notamment, la qualification par la formation aux techniques nouvelles des techniciens et des chercheurs en vue de trouver des solutions fiables pour promouvoir la compétitivité du produit national.
Présentation et débat de la déclaration de politique générale le 21 octobre à l'APN
ALGER - L'Assemblée populaire nationale (APN) consacrera jeudi 21 octobre une séance plénière à la présentation et au débat de la déclaration de politique générale. Les séances prévues du 24 au 28 octobre seront consacrées à la poursuite du débat de la déclaration de politique générale et à la présentation et au débat du projet de loi de finances 2011, précise mercredi un communiqué de l'Assemblée.


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