Laissant passer le déroulement de la 4e phase de formation avec les experts de Meda II et profitant de l'étouffement de l'enquête menée par la wilaya de Tiaret pour « mauvaise gestion » financière et matérielle dénoncée par les professeurs et de la vacance de tous les postes administratifs dont ceux du directeur et du sous-directeur, certaines personnes de l'institut de formation régional des cadres du secteur de l'éducation auraient profité de cette situation pour muter arbitrairement certains professeurs formateurs à l'instar du conseil d'orientation existant. C'est notamment par ces propos que les cinq professeurs mutés ont alerté les responsables concernés au niveau du ministère de l'Education nationale. Les protestataires qui disent « dénoncer ces pratiques opaques » œuvrent pour que le département de M. Benbouzid enquête sur une opération qu'ils jugent « douteuse et illégale » et « leur rendre justice ». Nos interlocuteurs, dans une déclaration à El Watan, déclarent aussi « espérer la réactivation de l'enquête locale sur l'ex-ITE Ibn Rochd ». L'académie, par la voix d'une source proche de la direction, évoque « un problème d'excédent et d'un volume d'enseignement faible d'où la mutation de ces PES vers d'autres établissements » et, bien que « l'IFPM, rattaché à l'institut national d'El Harrach, jouit d'une autonomie de gestion, il est géré provisoirement par l'intendant principal en attendant l'affectation d'un nouveau responsable après le départ à la retraite du directeur ». En attendant les suites que donneront les services de M. Benbouzid à cette affaire, les enseignants mutés continuent de crier à l'injustice et de faire état d'une conspiration échafaudée depuis qu'ils ont osé parler de certaines dérives.