Le conseil national des enseignants contractuels menace de reprendre la protestation dans les prochains jours. Contestant le déroulement des concours de recrutement des enseignants, organisés les 13 et 14 décembre dernier, les enseignants contractuels envisagent même de recourir à la grève de la faim pour arracher leur revendication essentielle qui est l'intégration de tous les contractuels dans leurs postes actuel. « Le conseil national des enseignants contractuels rejettent dans le fond et dans la forme ces concours de recrutement. A cet effet, nous avons décidé de reprendre la protestation avec la possibilité de recours à la grève de la faim », affirme l'organisation dans un communiqué rendu public, hier. Le conseil national dénonce le manque de transparence dans l'organisation desdits concours. « Le concours dans le primaire s'est limité à un test oral et les questions posées aux candidats sont ridicules. Les examinateurs demandent aux candidats : pourquoi avez-vous choisi l'enseignement ? Quel est le nombre de bouton de votre hidjab ? », affirme le syndicat. Dans le secondaire, ajoute la même source, les enseignants ont été contraints de passer des tests en anglais et en français alors que ces deux matières n'ont pas été intégrées dans les précédents concours. Les enseignants contractuels critiquent également la limitation du nombre de postes à pourvoir, alors que celui des postes vacants est plus important. « A cela, il faut ajouter le refus d'accepter les attestations de travail des enseignants contractuels prouvant leur expérience dans le domaine de l'enseignement », ajoute le conseil des enseignants contractuels.
