Après avoir déclenché un incendie dans les locaux abandonnés au niveau d'un immeuble de la cité des 864 logements EPLF à la nouvelle ville Ali Mendjeli (voir article paru le 7 février), les délinquants, ayant trouvé refuge à quelques mètres des lieux, sévissent toujours en toute impunité. Ils ont construit une cabane avec des planches de bois usées sur une plate-forme délaissée. Ils y ont même installé quelques chaises et des tables, en plus de couvertures. Rien ne semble perturber leur activité lucrative, à savoir l'élevage et vente de chiots, de plus, ils s'appliquent à dépouiller la plate-forme de sa ferraille pour la revendre. Par ailleurs, à la tombée de la nuit, ils se réunissent autour d'un feu, continuant sur le même rythme, tapage, boisson et drogue, sans se soucier du préjudice causé aux habitants. « Cela ne semble pas près de s'arrêter, encore moins avec la belle saison qui approche », fera remarquer un voisin avec dépit. Malgré le fait que leur abri de fortune soit à chaque fois démoli, ces délinquants ne sont nullement découragés, ils « reconstruisent », s'immisçant encore plus dans le décor. Ne serait-ce pas la naissance d'un autre bidonville ?