Le cheikh est décédé le 2 septembre 1984 aux Lieux Saints de l'Islam lors de son pélérinage. Cheikh Bourahla est issu d'une famille de mélomanes, son père Laïd Ahmed Bourahla lui-même artiste percussionniste, et animait les cérémonies familiales. Enfant privilégié, car son père l'encadrait durant son apprentissage, et de ce fait le faisait assister à toutes les fêtes qu'il animait avec son groupe. C'est en 1946 que cheïkh M'Hamed Bourahla décida d'apprendre à maîtriser un instrument à cordes, et c'est cheikh Ali El Haouati qui va être son premier initiateur, puis ce fût le tour de cheikh Biroune de l'initier à la rétention de la poésie. Ce n'est qu'en 1947, que cheikh Bourahla va réaliser son rêve, car en décembre, il a été programmé à la station de Radio d'Alger, tout juste naissante, avec l'orchestre dirigé à l'époque par Hadj M'Hamed El Anka. En 1949, au cours d'un voyage au Maroc, il fait la rencontre du grand poète populaire Dris El Alaoui avec lequel il va nouer des relations culturelles et artistiques très fécondes. Cheïh Dris El Alaoui lui remit un certain nombre de textes célèbres tels que El Meknassia de Sidi Kaddour El Alaoui, qu'il interprète avec brio en 1950, ensuite il interprète un grand succès de cheikh Kouider Bensmaïl en hommage à sa ville natale Koléa, intitulé Naâra Alik ya sakène Koléa en hommage au saint patron de la ville Sidi M'Barek. Après l'indépendance, cheïkh Mohamed Bourahla reprend du service après avoir activé durant la révolution. Sa notoriété s'étend de la ville de Koléa, Blida, Boufarik, Médéa, et bien sûr Alger. Il s'est éteint le 2 septembre 1984 aux Lieux Saint de l'Islam, où il effectuait le pélérinage. Il est enterré au Baquiî avec les compagnons du prophètes (QLSSL).