En activité depuis plus de deux ans à la maison de jeunes de Ain El Hammam, la cellule d'écoute psychologique est de plus en plus sollicitée par les citoyens. Afin de faire face à cet afflux de patients et aider dans sa tâche, la seule psychologue qui exerce à l'ex FAJ, trois nouvelles praticiennes viennent d'être installées. Contrairement aux années précédentes, les citoyens n'hésitent pas à se rendre à la cellule d'écoute, brisant ainsi le tabou qui assimile psychologie à folie. Même si les consultations sont ouvertes à tous sans distinction de sexe ni d'âge, ce sont surtout des enfants en échec scolaire, ainsi que ceux qui souffrent de perturbations en période d'examen, qui sont nombreux à s'y présenter. Réticentes au départ, les femmes qui viennent se confier à la psychologue sont aujourd'hui de plus en plus nombreuses. En plus des sorties dans les écoles primaires, selon un programme établi en début d'année, les psychologues répondent aux invitations des associations ou des établissements scolaires pour y donner des conférences.