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L'intérêt pour le cheval se perd
Publié dans El Watan le 07 - 02 - 2006

J'ai le cœur gros lorsque je constate qu'un pan entier de notre culture et de notre histoire est en train de disparaître à jamais. L'intérêt pour le cheval qui a été de tout temps l'emblème de la région s'amoindrit de plus en plus. Pourtant le cheval a fait partie de toutes nos civilisations arabo-musulmanes.
Nos ancêtres savaient tous monter à cheval. Il n'y avait pas une famille qui ne pouvait s'enorgueillir de ne pas posséder son cheval. Il pouvait servir aussi bien à la fête et au divertissement qu'aux grandes randonnées à travers les vastes étendues steppiques à la recherche de pâturages. Il marquait également le degré d'aisance sociale de la famille. La valeur de la selle et du harnachement était variable selon la qualité du cuir, du fil et du tissage, mais pouvait facilement atteindre des sommes faramineuses. Nos parents rivalisaient tous dans la possession de la meilleure monture et dans l'art de la monter. Le cheval pur-sang arabe a servi à gagner les guerres. C'est grâce au cheval que partis d'Arabie, les musulmans ont pu répandre l'Islam à travers le monde. Il n'y a qu'à s'intéresser aux épopées célèbres de la résistance contre le colonisateur français pour savoir que c'est grâce au cheval que nous avons pu tenir tête à la France. L'Emir Abdelkader a bâti toute sa stratégie sur le cheval. C'était un moyen de transport tout-terrain qui permettait de frapper vite et fort et de disparaître comme l'éclair. Toutes les tribus de la région ont forgé leur force sur le cheval. Sidi Cheikh, notre vénéré saint, dont la kouba se trouve à El Abiodh Sidi Cheikh, n'a-t-il pas livré bataille à plusieurs reprises aux Espagnols pour tenter de délivrer Oran, sur sa célèbre monture. Echahba ? Les Garâridjs (Aghwâtes), l'une des plus grandes tribus de la région, d'ascendance réputée chérifienne qui a toujours combattu farouchement les colonisateurs grâce à son extraordinaire cohésion et à son organisation guerrière possédait bien avant l'occupation française des contingents redoutables d'excellents cavaliers et des milliers de pur-sang. Il y a aussi d'autres tribus, il y en a 21 toutes aussi prestigieuses dans l'art chevaleresque, toutes connues pour leur sens de l'honneur, de la dignité et du patrimoine. A cette époque, on savait élever le cheval. Il a fallu que la France qui veut maintenant glorifier la colonisation vienne et détruise toute cette immense richesse culturelle. D'ailleurs, la France a cassé tous les ressorts de notre civilisation sans compter les innombrables drames humains engendrés par l'œuvre de la colonisation. Le cheval véhicule toute une symbolique. C'est une fierté nationale. N'a-t-on pas dit que la plus belle conquête de l'homme c'est le cheval ? Actuellement, on ne sait rien du cheval. Les jeunes générations n'ont pas eu la possibilité de connaître le cheval. Rien ne leur permet de s'imprégner de cet acquis. Il n'y a aucun espace réservé à cette richesse culturelle. Imaginons des touristes qui voudraient visiter notre région et qui nous poseraient des questions sur le cheval. On n'a rien à leur dire ou à leur montrer. C'est consternant. On n'a pas le droit de laisser cet héritage péricliter et dépérir. Tout ce qu'on sait, c'est que le cheval arabe est une race souvent divisée en trois sous-races : les chevaux turcs de Turquie d'Europe et d'Asie mineure, les chevaux arabes en provenance des régions situées entre Damas et l'Euphrate, et les chevaux barbes des régions berbères, en Afrique du Nord. Les chevaux arabes au sens large sont des chevaux assez petits, qui mesurent entre 147 et 152 cm de hauteur au garrot. Remarquablement endurant, ce sont aussi de rapides galopeurs. Toutes les races de chevaux de selle sont issues dans une large mesure de chevaux arabes. Pour restaurer l'image du cheval, il faudrait peut-être commencer par fonder un Institut national du cheval à El Bayadh ou un musée où l'on pourrait privilégier surtout l'aspect historique et reconstituer les grandes batailles qui ont été livrées à l'armée coloniale. Il faut aussi instituer des écoles d'équitation qui prendraient en charge cette pratique consistant à diriger avec précision un cheval tout en le montant. Elle comprend également les soins donnés aux chevaux et la connaissance de la sellerie. En parallèle, il y a toute une industrie du cheval à mettre sur pied. Il y a d'abord l'élevage industriel du cheval et ensuite la promotion de la sellerie en tant que patrimoine. La selle c'est l'assise en cuir que l'on ajuste au dos du cheval, elle est munie de quartiers qui descendent sur les côtés, maintenue par une sangle entourant le ventre du cheval. La partie occupée par le cavalier est le creux de la selle ; la partie antérieure s'appelle le pommeau et l'arrière le troussequin. Maintenus de chaque côté de la selle par des lanières réglables, les étriers, demi-cercles en bois ou en métal, servent de support aux pieds du cavalier. Il y a d'ailleurs toute une usine de chaussures qui est laissée à l'abandon et qu'on pourrait réhabiliter pour produire des articles de sellerie, des harnachements, des produits artisanaux en cuir et former les jeunes en quête de travail à ces métiers spécifiques au cheval. ` La thématique du cheval est très riche, on peut faire beaucoup de choses dans le domaine de l'artisanat sur ce sujet. Il serait souhaitable donc que les pouvoirs publics fassent quelque chose et réhabilite cette partie importante de notre culture. Le cheval est la fierté de la région. Il a suscité beaucoup de vocations dans le passé. Le cheval s'assimile à la notion de liberté et à la notion d'espace. Il véhicule toute une philosophie de la vie. C'est une créature merveilleuse que Dieu a dotée de moyens exceptionnels. Qu'est-ce qu'il y a de plus beau qu'un cheval bien harnaché ? Il faut aussi vanter la prouesse des cavaliers d'antan, drapés dans leur merveilleux burnous blanc tenant d'une main le fusil et de l'autre dirigeant leur monture. Leur dextérité et leur agilité rentrent en parfaite harmonie avec les allures symétriques du cheval en mouvement. Pourquoi ne s'intéresse-t-on pas à cet aspect important de la culture locale d'une wilaya dont les armoiries sont le glaive, le fusil et le cheval ?
Kheimas, thé et méchoui
Il serait judicieux d'instituer à El Bayadh chaque année une fête internationale du cheval avec des concours, des communications sur le sujet, de belles fantasias et une foire où on pourrait proposer à la vente nos plus beaux étalons. Ce sera un débouché de plus pour nos éleveurs qui pourraient ainsi alimenter les grands haras européens. Bref, il s'agira de donner un peu de faste à une wilaya enclavée et dont les capacités culturelles sont un véritable gisement abandonné à l'usure du temps. Ce sera également l'occasion pour organiser des circuits touristiques pour les touristes étrangers à travers la wilaya, en leur permettant de voir notre flore et notre faune, d'écouter notre poésie, d'écouter nos « gawala » et nos « madahas », de séjourner dans des kheïmas en poils de chameau typiques de notre région, de se régaler de galettes de blé, de se délecter de vrai beurre arabe et de « rob », de déguster le délicieux plat de « rfiss », de savourer le merveilleux couscous au miel et aux raisins secs préparé à la manière traditionnelle, de goûter au méchoui d'agneau craquelant cuit en plein air sur quelques troncs de « rtem » et de visiter les sites idylliques de Brézina, la belle oasis luxuriante et son barrage de Boussemghoun, d'Arbaouat, de Chellala, de Stitten, de Ghassoul et de sa khaloua aux nombreux vestiges préhistoriques. Il faudra beaucoup d'imagination pour créer une carte des principaux points touristiques de la wilaya. Il faudra beaucoup de tact pour canaliser ces ressources touristiques, les exploiter et surtout les faire connaître. A titre d'exemple, on a oublié le cérémonial du thé servi dans les règles de l'art dans des ustensiles en cuivre doré à côté d'un feu de bois scintillant de toutes ses lumières. Il faudra reconstituer ces scènes d'antan et les immortaliser. Il faudra recréer les costumes somptueux que portaient les notabilités des 21 tribus de la région à l'occasion des fêtes qui étaient régulièrement organisées bien avant la venue des « roumis » qui ont fait violence sur nous pour nous obliger à changer même nos habitudes vestimentaires. Il faut faire renaître cette faconde propre à notre culture. Je me rappellerai toujours mes grands-mères qui avaient une joie de vivre extraordinaire et une loquacité merveilleuse. Elles avaient des dons supérieurs dans la façon de narrer les contes. Elles avaient cette gouaillerie populaire que seul notre bon arabe dialectal pouvait restituer. Elles avaient cette malice à tout passer en dérision. Mais il y avait beaucoup de discernement et de lucidité dans ce qu'elles disaient. Je me rappelle d'un séminaire que j'ai suivi à l'Ecole pratique des Hautes études à Paris au cours duquel le professeur Roland Barthes, membre du collège de France voulait nous initier à la sémantique des textes oraux. Il nous disait que chaque sème avait un sens et qu'au fond ce qui comptait ce n'était pas ce qui était dit mais ce qu'on voulait dire et ce qu'on pouvait dire à travers le non-dit. Et dans les récits de mes grands-mères, je retrouvais ce que disait le professeur, il y avait profusion de sens, il y avait plein de saveurs sémantiques nouvelles, le contenu dépassait le contenant, et le plaisir c'était de déchiffrer tous ces sens secrets qui étaient la preuve d'un passé très dense de signifiants. L'étude de la sémiotique des contes et de la poésie populaire de la région d'El Bayadh nous révélerait à n'en point douter la force du génie populaire local et dont le représentant attitré Mohamed Belkheir restera à jamais gravé dans nos mémoires. Là aussi, il faut rappeler que ce chantre de la résistance à l'envahissement du pays par la France a été enfermé à Calvi (Corse) pendant 5 années, parce que sa puissante poésie faisait peur aux généraux français. Je me demande comment dans ces conditions on puisse encore parler de mission civilisatrice de la France ? A l'occasion de la célébration du centenaire de la mort du grand poète Si Mohand U M'hand, l'univeristé de Rome vient de décider d'introduire un module intitulé « La poésie de Si Mohand U M'Hand » dans ses programmes. On sait que le professeur Mammeri qui m'a beaucoup appris à l'université d'Alger a publié Les Isefra, poèmes de Si Mohand en 1969, et Poèmes kabyles anciens en 1980. L'université d'Alger pourrait s'inspirer de cette résolution en créant un enseignement sur les œuvres de Mohamed Belkheir, mais également de Abdallah Ben Karriou et Mohammed Baytar et d'encourager les recherches sur ce sujet dans toutes les langues. Ce sera une merveilleuse façon de rendre un hommage mérité à ces valeureux poètes. Nous avons beaucoup souffert de la présence française. Je n'oublierai jamais le jour où les légionnaires français sont venus nous demander en 1956 de quitter la ferme qu'exploitait ma famille, de tout laisser et de rentrer en ville. C'était une cruelle tragédie pour ma famille. Je ne pourrais jamais me séparer des images de mon père qui, les larmes aux yeux et la mort dans l'âme, a dû se résigner à vendre sa belle jument El Aoud El Hamra au marché. Et puis, c'est pour moi un devoir de rappeler à la mémoire populaire que la localité d'El Bayadh a été encerclée par une ligne électrique de haute tension durant toute la guerre de libération. L'homme d'El Bayadh, homme des steppes, homme libre, habitué aux grands espaces, aux longues galopades, aux transhumances saisonnières, aux voyages lointains, était désormais parqué dans un camp de concentration. C'est un crime contre l'humanité. Notre civilisation, dans toutes ses composantes arabe, musulmane et tamazight, s'est bâtie toute entière sur notre engouement pour cet équidé et sur notre attachement à la liberté. Nous devons honorer ce fait culturel. Un philosophe allemand disait à juste titre : « La chevalerie est en elle-même la poésie de la vie ». On pourrait ériger un zoo dédié spécialement au cheval dans lequel on pourrait élever le cheval tacheté, le cheval lipizzaner, le cheval appaloosa, le cheval de Gueldre, le cheval allemand de Holstein, le cheval arabe barbe, le poney et bien d'autres encore. Pourquoi ne pas créer des hippodromes à El Bayadh et organiser au moins deux catégories de courses : la course de plat et la course d'obstacles ? Cela servirait non seulement à redonner vie au cheval mais aussi à égayer nos week-ends, à faire de l'ambiance, nous éviter de sombrer dans la morosité et à susciter des vocations de jockey.
En finir avec la sinistrose
C'est en multipliant les lieux de loisirs, c'est en offrant aux travailleurs, aux jeunes, aux enfants, les moyens de se distraire qu'on peut lutter contre le malaise social qui existe dans le pays et qui n'est quelquefois que la conséquence du désœuvrement et du manque cruel d'activités ludiques. On pourrait également réaliser, en partenariat avec des Européens, dans le cadre de l'accord d'Association avec l'Union européenne un grand parc d'attractions sur le thème du cheval. Une telle infrastructure ferait le bonheur de nos familles qui n'ont pas où aller les jours de repos et pourrait même attirer les touristes européens. Il faut concevoir quelque chose de grand sur une trentaine d'hectares, sur le modèle de Disneyland Marne - la Vallée en France. Il faut savoir que nous sommes une wilaya isolée. La première ville importante se trouve à 200 km. Oran est à 400 km. Alger à 600 km. Les week-ends à El Bayadh, c'est vraiment stressant. Il n'y a ni théâtre, ni cinéma, ni cinémathèque, ni cirque, ni salle de concert, ni manifestation sportives attrayantes. Les gens restent enfermés chez eux. Les enfants sont privés de loisirs. Cependant, il faut remercier les autorités de la wilaya pour les efforts prodigieux qu'elles ont déployés pour construire des terrains de sport au sein des cités et surtout pour avoir érigé une belle maison de la culture. Il y a une grande salle d'informatique où on peut avoir accès à l'Internet à un prix modique. l y a une bibliothèque très riche ouverte tous les jours de la semaine, sauf le samedi. Il y a aussi des sections de musique, de dessin, d'initiation à l'informatique. Lorsqu'on sait que chaque pays européen consacre deux ou trois chaînes de télévision à l'équitation et met des moyens importants à la disposition des écoles d'art équestre, cela doit nous donner à réfléchir et nous inciter à nous préoccuper de ce legs avant que la dernière génération qui a vécu un tant soit peu l'aventure du cheval ne disparaisse. Il faut aussi relancer l'art, la musique, le théâtre. La culture doit jouer son rôle catalyseur. Pourquoi l'Algérien est-il devenu si taciturne, lui, ce Méditerranéen pourtant de nature si conviviale, si positif, si gouailleur, si frondeur ? Il faut reprendre et enrichir les sketches de nos illustres comédiens, revenir à la comédie, à la création artistique. Il faut susciter des vocations d'artiste. La Radio locale pourrait jouer un rôle majeur. Recréons cet esprit de fraternité. Fêtons la réconciliation nationale que nous avons votée. Il faut que la liesse s'empare de nos cités, de nos villages. C'est la renaissance, vivons-la. Nous avons vaincu les démons. Créons la fête maintenant


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