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Les putschistes maliens cèdent le pouvoir
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Publié dans El Watan le 08 - 04 - 2012

Acculés par les pays membre de la Cédéao et la communauté internationale, les militaires maliens ont finalement décidé de rendre les armes et, surtout, de redonner le pouvoir aux civils.
Le putschiste en chef, le capitaine Amadou Haya Sanogo, et ses hommes, qui ont renversé Amadou Toumani Touré «pour incompétence et mauvaise gestion», n'auront tenu que deux petites semaines. Mais ces deux semaines auront suffi à jeter le Mali dans un chaos indescriptible, avec à la clef une menace de partition. Aussi, les priorités des nouvelles autorités civiles seront et, avant toute chose, de tenter de trouver une solution à la crise du Nord-Mali tombé aux mains de rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et des islamistes.
La mine fatiguée par de longues heures de tractations, le capitaine Amadou Haya Sanogo est apparu, vendredi soir, à la télévision pour annoncer le transfert du pouvoir aux civils. Ce transfert, qui devrait avoir lieu dans les tout prochains jours, prévoit la désignation d'un président de la République et d'un Premier ministre de transition jusqu'à la tenue d'élections (présidentielle et législatives). Il est contenu dans un «accord-cadre» conclu avec les représentants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Après avoir imposé le 2 avril un embargo diplomatique, économique et financier «total» à la junte, la Cédéao, qui a dépêché à Bamako des négociateurs conduits par le ministre burkinabé des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé, a décidé la levée «immédiate» de ses sanctions, juste après l'accord. Aux termes de cet accord, les auteurs du coup d'Etat se voient offrir l'amnistie. Le document de cinq pages précise que le président ATT doit pouvoir être protégé et libre de choisir sa résidence. Conformément à la Constitution malienne, l'accord stipule que le poste de chef de l'Etat intérimaire doit être occupé par le président de l'Assemblé nationale, Dioncounda Traoré, qui, avec son Premier ministre et le gouvernement qu'il va former, aura 40 jours maximum pour organiser des élections.
Le MNLA refuse d'obtempérer
La situation dans l'Azawad – dont les trois capitales administratives de Kidal, Gao et Tombouctou sont contrôlées depuis une semaine par les rebelles touareg du MNLA et les groupes islamistes armés du mouvement Ançar Eddine (Défenseurs de l'islam) d'Iyad Ag Ghaly, appuyé par Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) – rend difficile la tenue d'élections dans les délais prévus. La proclamation d'indépendance de manière unilatérale, vendredi, par le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA, rébellion touareg), unanimement rejetée en Afrique et dans le reste du monde, ajoute à la confusion dans cette région meurtrie et en pleine crise humanitaire. A ce propos, la Cédéao avait menacé, vendredi, de recourir à la force pour préserver «l'intégrité territoriale» du Mali après la déclaration d'indépendance du MNLA.
La Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest a rappelé «à tous les groupes armés du nord du Mali» que ce pays (le Mali, ndlr) est «un et indivisible» et qu'elle «usera de tous les moyens, y compris le recours à la force, pour assurer l'intégrité territoriale du Mali». L'organisation ouest-africaine qui compte 15 membres, dont le Mali, envisage d'y envoyer une force militaire de 3000 hommes. Les chefs d'état-major des armées de la Cédéao ont élaboré un «mandat» pour cette force, qui reste à être approuvée par les chefs d'Etat. Mais pour le moment, les dirigeants du MNLA refusent d'obtempérer.
A signaler que l'envoyé spécial du médiateur de la Cédéao pour le Mali a rencontré, hier à Bamako, plusieurs responsables du nord du Mali. «Nous sommes venus répondre à l'appel du médiateur de la Cédéao, le ministre burkinabé des Affaires étrangères (Djibrill Bassolé) qui a demandé d'échanger avec les notables et les élus du Nord», a expliqué à la presse Abdou Abdoulaye Sidibé, député de Gao, une des trois régions du vaste Nord, avec celles de Kidal et Tombouctou. «Il n'y avait rien de formel, c'était une rencontre d'échanges» dans un hôtel proche du centre-ville, a dit anonymement un homme d'affaires qui y a participé. Selon lui, les deux parties ont «discuté de la situation sur le terrain et de ce que prévoit l'accord» signé vendredi par le chef de la junte militaire, le capitaine Amadou Sanogo, et M. Bassolé, mandaté par le président burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao pour la crise malienne.


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