-La surprise du cinquantième anniversaire à Ottawa Les invités de l'ambassade algérienne du Canada à la cérémonie de commémoration du 50e anniversaire de l'indépendance de l'Algérie ont eu l'agréable surprise de découvrir que c'est la femme de l'ambassadeur, Smaïl Benamara, qui était derrière les fourneaux. La réception qui était ouverte à tous les membres de la communauté - il fallait juste s'inscrire - a eu lieu au collège Ashbury à Ottawa, la capitale canadienne. -Manque de vaccins pour nourrissons Plusieurs régions du pays connaissent des pénuries fréquentes de vaccins pour bébés ces dernières semaines. Le problème est surtout constaté pour le vaccin destiné aux nourrissons tous cycles confondus, qui demeure introuvable, au grand dam des parents qui ne savent plus à qui s'adresser, ni d'où ils peuvent s'approvisionner de ces gouttes ô combien importantes pour l'enfant. Les principales causes de ces ruptures de stocks qui durent depuis plusieurs mois sont dues en premier lieu au manque de coordination entre les structures de santé et l'Institut Pasteur d'Algérie (IPA), chargé d'importer ces vaccins. Par ailleurs, la décision du gouvernement visant à réduire les importations de médicaments sont les principaux facteurs à l'origine de ces pénuries. -De faux cachets de vétérinaires en libre circulation Les services vétérinaires relevant de la Direction de l'agriculture d'Oran ont alerté les consommateurs sur le danger de l'invasion des viandes rouges en provenance des abattoirs clandestins. Dans le même contexte, les services vétérinaires tiennent à assurer que des éleveurs véreux se trouvent en possession de faux cachets officiels de contrôle vétérinaire. D'après une source bien informée, les éleveurs utilisent ces cachets pour certifier leur viande, même si cette dernière n'est pas propre à la consommation. La viande est ensuite distribuée à certaines boucheries régulières qui ont préféré transgresser la loi en désertant l'abattoir municipal, et ce, en s'approvisionnant directement chez les éleveurs. Cette situation qui touche la santé publique doit impliquer l'intervention des autorités, car le problème est répétitif et semble s'effectuer dans l'insouciance et l'impunité totale. -Des fast-foods à ciel ouvert à Sétif Après la rupture du jeûne, les coins et recoins de Sétif sont squattés par des restaurateurs d'un autre genre. Profitant du silence radio des gestionnaires de la ville, ces restaurateurs à la sauvette proposent en toute impunité des grillades (brochettes et merguez) d'une viande échappant à tout contrôle. La fumée dégagée par des dizaines de gargotes installées sur les trottoirs et dans certains cas sur la voie publique indispose les riverains ainsi que les passants, qui s'expliquent mal l'indifférence des autorités. Celles-ci ne font rien pour mettre un terme à ce commerce informel du côté de Aïn Fouara. -Les assurés sociaux débattent sur la sécurité sociale L'Association des assurés sociaux (ADAS) organise deux débats ouverts au public sur la sécurité sociale et la santé. Les rencontres se tiendront les vendredi 27 juillet et 3 août prochains au 106 rue Didouche Mourad à partir de 22h. «Prestations, contrôle médical, gestion transparente, relation des assurés avec la sécurité sociale, l'accès aux soins, pénurie des médicaments réactifs, les capacités d'accueil et développement du secteur sanitaire public», seront les thèmes abordés.