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60% des travailleurs indépendants activent dans l'informel
Défaut d'existence légale, défaut d'imposition...
Publié dans El Watan le 26 - 07 - 2012

Plus de 60% des travailleurs indépendants et des privés activent dans l'informel.
Selon une enquête de l'Office national des statistiques (ONS) sur l'emploi effectuée durant le 4e trimestre 2010, 62,4% des employeurs et indépendants privés n'ont aucune forme d'enregistrement et d'existence légale et ne disposent pas de registre du commerce ou d'autorisation administrative. Ils ne sont ainsi que 23,5% à posséder un registre du commerce, 10,6% une autorisation administrative et quelque 3% de ces indépendants déclarent avoir une «autre» forme d'enregistrement.
De ce fait, ces travailleurs échappent à l'imposition. Ils sont ainsi 60% à n'être soumis à aucun mode d'imposition. Ils ne sont que 2,5% à être imposés au réel, 4,1% au semi-réel, 27% au forfait.
Pour ce qui est du domaine d'activité de ces employeurs indépendants, qui sont à 81% sans diplôme, ils activent majoritairement dans le commerce à hauteur de 30,2%, suivi du secteur de la construction et de l'agriculture (respectivement 17,7% et 17,6%), de l'industrie manufacturière à 15,1%, du transport et de la communication, des services non marchands, des services marchands et de l'industrie extractive avec respectivement 8,6%, 7,7%, 2,6% et 0,5%. Plus de la moitié de ces mêmes opérateurs indépendants, 57,7% précisément, déclarent ne tenir aucune comptabilité. Ils ne sont que 3% à tenir une comptabilité complète, et 39,3% à tenir une comptabilité partielle et des «notes personnelles».
Pour ce qui est de l'affiliation à la Sécurité sociale, 74,7% d'entre eux ne sont pas déclarés et ne déclarent pas leurs employés. Et ils sont ainsi, toujours selon les statistiques de l'ONS, près de 4 millions d'Algériens à être employés dans l'informel, passant de 1 648 000 à 3 921 000, soit une population qui a plus que doublé en l'espace de dix ans. Ces travailleurs activent majoritairement dans les secteurs du commerce et services, suivis du BTP et de l'industrie.
Des activités qui plombent l'économie nationale
Le secteur économique est-il dominé par l'informel ? L'on savait que les activités commerciales et économiques illégales foisonnaient, mais il a fallu attendre ces derniers mois afin d'avoir une vague idée de l'ampleur de ce phénomène. Toutes ces statistiques viennent donc s'ajouter à une longue liste de chiffres qui délimitent vaguement les contours de ces activités informelles.
L'on estime ainsi, selon le ministère du Commerce, qu'il existe quelque 765 sites commerciaux informels en Algérie où plus de 70 000 commerçants sont recensés, qui activent sans aucune existence légale. Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) avait pour sa part avancé que les revenus nets du secteur informel se situeraient entre 300 et 600 milliards de dinars, ce qui équivaut à 17% de l'ensemble des revenus primaires nets des ménages et correspond à 13% du PIB hors hydrocarbures.
Toujours selon le FCE, la perte de recettes budgétaires et de recettes pour les organismes sociaux est estimée à 42 milliards de dinars pour l'IRG, 22 milliards de dinars pour la TVA et 120 milliards de dinars pour les prélèvements de Sécurité sociale.
Pour l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), les chiffres officiels sont «sous-évalués et mouvants», le nombre de marchands illicites dépassant aisément le million de fraudeurs.
La question, récurrente, de la capacité de l'Etat et des services concernés à réguler ce secteur se pose de manière d'autant plus accrue…


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