Le lait à 30 DA le sachet Des rapaces d'une espèce sans vergogne et des partisans du gain facile sévissent encore à Souk Ahras et investissent tous les secteurs. De connivence avec des livreurs des wilayas où sont implantées les unités de production du lait pasteurisé, des dizaines de revendeurs interceptent les camions transporteurs de ce produit de première nécessité et raflent le plus gros de la marchandise qu'ils revendront à 30 DA. Un commerçant de la rue Djebbar Amor tire la sonnette d'alarme: «Il y a quelques jours le nombre des sachets a considérablement diminué et nos livreurs habituels ont invoqué des raisons peu convaincantes (...) nous nous sommes renseignés auprès de l'usine et c'est la grande surprise: aucun changement n'a eu lieu concernant la quantité de lait livrée aux commerçants de la wilaya de Souk Ahras». Dans des quartiers isolés et les zones semi-rurales, la spéculation bat son plein et plusieurs citoyens ont déclaré avoir payé 30 DA le sachet de lait pasteurisé auprès de commerçants informels. Mandat de dépôt pour l'agresseur d'un cadre de la DCP S.A., 24 ans, commerçant exerçant à Taoura, commune distante de 25 km du chef-lieu de wilaya, Souk Ahras, a été placé, lundi dernier, en détention préventive par le procureur de la République, pour l'agression d'un inspecteur principal relevant du service de la qualité et de la répression de la fraude au niveau de la direction du commerce et des prix (DCP), dans l'exercice de ses fonctions. Les faits tels que rapportés par les collègues de la victime, remontent à la journée du 17 du mois en cours quand ledit cadre, accompagné d'un autre employé du même service, accomplissait ses tâches de contrôle et d'inspection au niveau de la circonscription sus-nommée. Après avoir vainement tenté de provoquer le représentant de la DCP, le quidam qui reprochait à ce dernier «trop de visites inopinées», passera à l'acte. Aidé par ses amis, il rouera l'inspecteur principal de coups de poing. Selon des témoins oculaires, une bouteille en verre aurait été utilisée par l'agresseur. La victime s'en est sortie avec un certificat d'incapacité physique de dix jours.