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Israël : entre manipulation historique et hold-up culturel
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Publié dans El Watan le 03 - 03 - 2013

Dans les années 1980, le musée d'Israël acquit pour la somme de 550 000 dollars US la «Grenade de Salomon», pour l'exposer au public, mais surtout pour justifier, aux yeux du monde, la preuve irréfutable de l'existence du Temple de Salomon, construit, selon la Bible, sur la colline où est édifiée la mosquée d'El Aqsa, troisième Lieu saint de l'Islam.
Cette grenade en ivoire comportait un orifice lui permettant d'être fixée à l'extrémité d'un sceptre. L'importance de cet objet antique était considérable, car il donnait à Israël le droit de revendiquer, aux yeux de la communauté internationale, par le biais de ses relais médiatiques dans le monde occidental, la primauté historique et culturelle sur la colline sacrée. L'inscription, en hébreu ancien figurant sur cette grenade, a été reconstituée ainsi : «Appartenant au temple de Iahvé, sacré aux yeux des prêtres». Or, il s'est avéré que l'authenticité de cette «relique» a été fortement remise en cause, ainsi que d'ailleurs d'autres objets, comme «La tablette de Jehoash», allant tous dans le sens de la justification historique de la création d'un Etat juif dans la région.
En effet, il fut démontré, dans le courant de l'année 2004, que ces «reliques» étaient des faux grossiers, confectionnées sans aucun doute pour les besoins de la cause. Les inscriptions portées sur l'une et l'autre de ces «reliques» comportaient certains termes d'hébreu modernes et non antiques. F. M. Cross, professeur d'hébreu à la Harvard Divinity School de Cambridge (Massachusetts), conclut que ces erreurs «démontraient le caractère fallacieux des inscriptions».(1) Bien que les archéologues israéliens aient fouillé le sous-sol de la région jusqu'à le rendre comme un gruyère pour démontrer l'historicité du récit biblique.
Avec le temps, il leur fallut se rendre à l'évidence : aucune preuve archéologique ne vint conforter l'occupation de la région par les Israélites. Bien au contraire, toutes les fouilles ont établi l'occupation du pays par les Cananéens (Palestiniens) depuis les temps les plus reculés et que la conquête de la «terre promise» par les Hébreux est une légende.(2) Cette conclusion, à laquelle sont parvenus de nombreux chercheurs, vint corroborer celle de Shlomo Sand(3) qui a reconstitué rétrospectivement, dans son livre Comment le peuple juif fut inventé(4), la manière dont certains historiens juifs du XIXe siècle ont imaginé un peuple dans le but de façonner une nation et un Etat futurs.
La manipulation historique
Les historiens situent la compilation de la Thora, plus communément appelée Bible ou Ancien Testament, entre le VIIe et le IIe siècle avant J.C., par les descendants des prêtres monothéistes, expulsés hors d'Egypte suite à l'exode, entre le XVe et le XIVe siècle av. J.C., vers la terre de Canaan, alors sous domination égyptienne. L'influence des écrits religieux égyptiens sur la Thora (révolution en araméen ou en arabe) est un fait historique bien établi, reconnu et confirmé par tous les égyptologues de renom. Contrairement à ce qu'ont voulu faire croire les prêtres, compilateurs de la Bible, il n'existe aucune preuve archéologique de l'existence des Hébreux, ni de leur esclavage dans l'Egypte des pharaons.
Cette légende leur servait à se faire passer pour des victimes, alors qu'ils étaient, en réalité, une caste privilégiée dans l'Egypte des pharaons. Plus de deux siècles de recherches archéologiques dans les temples, les pyramides et les villes enfouies sous les sables n'ont pu trouver la trace d'un quelconque esclavage ou la moindre existence des Hébreux. Par contre, toutes les études sur l'Egypte s'accordent à établir un lien très étroit entre la religion d'Adon et les textes bibliques. En effet, les sources du Livre des Proverbes sont à chercher dans Les maximes de la sagesse d'Aménémopé, de même que celles du Livre de Job et de L'Ecclésiaste se trouvent dans le Dialogue d'un Egyptien avec son âme qui est aussi appelé Poème du désespéré.
Cet écrit s'inspire de l'effondrement des valeurs que connut l'Egypte vers la fin de l'Ancien Empire (2887-2789 av. JC). C'est au cours de la plus prodigieuse révolution religieuse jamais tentée par un souverain, Anekhi Adon (Akhenaton en grec) que fut instituée la prière du matin, au lever du soleil, et celle du soir, à son coucher. Une lutte sans merci fut alors engagée contre le polythéisme. Des ordres furent donnés pour faire marteler dans les temples et autres édifices religieux le nom du dieu Amon-Rê à travers toute l'Egypte, ou même de Dieu tout court, à chaque fois qu'Il y était inscrit au pluriel. Ce qui explique le fait que l'on ait donné le nom de «Thora»(5) à la Bible, c'est-à-dire révolution, sous entendue religieuse, quelques siècles plus tard.
Hold-up culturel… chez les Berbères
Les relations, tantôt pacifiques, tantôt guerrières, entre les Berbères et l'Egypte datent depuis des millénaires. Des hiéroglyphes gravés sur les monuments font état des «Barbares» de l'Ouest appelés Lebou (Libyens), divisés en tribus dont les personnages, les tatouages ont été décrits et sculptés pour la postérité. L'historien, G. Camps, fait mention dans son ouvrage sur les Berbères(6) des prières et sacrifices ordonnés par le pharaon Mineptah, en l'an 1227 av- J.C, pour sauver l'Egypte du grand danger que faisait courir l'invasion du pays par les Berbères aussi «nombreux que les grains de sable du désert».
Les égyptologues s'accordent à distinguer, dans la langue parlée en Egypte des pharaons, des dominantes libyques et berbères.(7) Il reste d'ailleurs, à ce jour, un résidu de parler berbère dans l'oasis de Siwa (Egypte) qui signifie littéralement : «Il a bu» et qui se prononce en berbère «Iswa». On retrouve également le mot boire dans le lieudit Assouan, qui se prononce «assouane» et veut dire, toujours en berbère : «Ils ont bu». Le mot berbère «anekhi», «je suis», n'apparaît-il pas dans le premier commandement biblique «Anekhi Yahvé Alohéka» (je suis Yahvé, ton Dieu) et aussi dans la Thora ? : «Je suis l'Eternel (Anekhi Yahvé) ton Dieu (Elohéka) qui t'a fait sortir du pays d'Egypte…» (Exode XX, 2). Anekhi est l'un des mots les plus importants de la religion hébraïque. Dans la Torah, quand Yahvé parle, il dit «anekhi»* : je suis.
Le Talmud dit d'ailleurs qu'«anekhi» est le «mot des mots».(8) Il en est de même que pour le mot berbère «amen» : de tous les dieux vénérés en Egypte, le principal Amon l'était particulièrement à Thèbes(9), considérée comme capitale religieuse. Amon, transcription grecque d'Amen ou Amin, a perduré jusqu'à nos jours pour ponctuer les prières des trois religions monothéistes. Amon, Amen ou Amin avait une place privilégiée dans la croyance des Egyptiens. Dès le nouvel empire (1550 à 1069 av. J.C.), Amon occupait la position de chef du panthéon officiel. Sa prééminence sur les autres dieux vient de sa fusion avec Rê. C'est ainsi qu'il deviendra Amon-Rê. Cette association au dieu Râ ou Rê va lui conférer le statut de «roi des dieux».
L'appellation de Ra ou Rê, d'Amon ou Amen s'explique par le fait que l'écriture hiéroglyphique n'a pas de voyelles. En égyptien, «Amen», «Amin» ou «Amon» s'écrivait en commençant par un Yod. Champollion précise, dans son Traité de grammaire égyptienne, que le Yod a plusieurs valeurs phonétiques : «A», «E», « Y», «Aïe», «Ei», «O». Cette pluralité des valeurs phonétiques se retrouve d'ailleurs dans la transcription de l'article El ou Al.
C'est grâce au décret sculpté sur la pierre de Rosette, reprenant le même texte, en trois écritures différentes : le hiéroglyphe, le démotique, transcription populaire de la première, et le grec, que Jean-François Champollion(10) parvint à déchiffrer les hiéroglyphes en partant du grec. Cette formidable découverte permit aux égyptologues de faire le lien entre la religion de l'Egypte pharaonique et la Thora. C'est sur la base de sa culture orientale et surtout d'une remarquable intuition que ce passionné de l'Orient, père de l'égyptologie, qui demandait à ses proches de l'appeler «Esseghir» (le petit), put lire le cartouche de Ramsès. Il eut l'intuition qu'il y avait un rapport entre le mot «mice» ou «miss» et la filiation avec le mot Ra ou Rê. Il traduisit donc : «fils de Râ», Râ étant le dieu soleil.
Mais Champollion, qui avait étudié certaines langues orientales, ne put faire le rapprochement avec le berbère, qu'il ne connaissait pas. Dans la langue berbère, «miss» signifie fils. L'étymologie du mot «Misra», appellation donnée à l'Egypte par ses habitants depuis les temps les plus anciens jusqu'à nos jours, fait donc référence aux fils de Ra. Misra a perduré à travers les âges et montre bien que les Egyptiens se définissaient comme étant les fils du dieu Râ, d'où Misra. En réalité, c'est dans l'appellation que se donnaient les Egyptiens à eux-mêmes depuis des millénaires, Misra, que l'on peut tirer l'étymologie du mot Israël.
Pour s'intégrer durablement en terre de Canaan, les prêtres monothéistes, chassés d'Egypte, adoptèrent le dieu assyro-babylonien El ou Al dans leurs croyances, sans pour autant oublier Ra et la terre de leurs ancêtres. Conscients de leur faiblesse vis-à-vis de leurs voisins assyriens et dans le but de les effrayer, ils inventèrent la légende du combat entre Dieu et Jacob, «fondateur de la maison d'Israël» à qui Dieu aurait dit : «On ne t'appellera plus Jacob, mais Israël, car tu as lutté avec Dieu (toute une nuit) et avec les hommes et tu l'as emporté»(11), en supprimant le M de Miss-Ra-El (fils de Ra et du dieu El)… d'où l'étymologie biblique du mot Israël, par un simple jeu de mots.(12) Dans la mythologie égyptienne, Amon-Râ ou Amen Rê est l'émanation du «Noun», océan primordial, étendue infinie d'eau, duquel est né Rê.
Le «Noun» est d'ailleurs représenté dans l'écriture hiéroglyphique sous le signe de vaguelettes. Cette appellation d'«Amen» ou «Amin», telle qu'elle est prononcée dans les trois religions monothéistes, a-t-elle un rapport avec le mot berbère «amen» qui veut dire les eaux ? En berbère, qui est resté l'une des plus anciennes langues encore parlée du bassin méditerranéen, l'eau (en fait les eaux) se dit «amen». Ces eaux ou océan dont émane, selon la mythologie égyptienne, le divin Amen-Rê, ont fini par donner «Amen» et «Amin», qui signifient foi, croyance, confiance en Dieu. La coutume et la tradition font qu'à chaque grand départ d'un proche parent, les mères nord-africaines jettent derrière le voyageur une tasse d'eau pour le mettre sous la protection du divin Amen.
Ce mot berbère, Amen, qui a donné Amin, se retrouve dans les trois religions monothéistes pour ponctuer chaque prière. Elle devait avoir cours dans les temples d'Egypte et fut reprise par Moïse, qui fut Egyptien au plus profond de son être, de ses croyances et de ses coutumes : «Maudit, l'homme qui fabriquera une idole ou une statue - abomination pour le Seigneur, œuvre de mains d'artisans - et l'installera en cachette ! Et tout le peuple répondra et dira : Amen» (Deutéronome 27, 15)
…et chez les Assyro-babylonniens
Tous les Orientalistes occidentaux s'accordent à considérer que la plupart des prénoms originaires d'Orient sont d'origine hébraïque. Or, rien n'est historiquement plus faux. Si le dieu soleil était vénéré sous le nom de Ra en Egypte, il n'en était pas de même de El ou Al, qui l'était en Mésopotamie. El ou Al a donné Hel dans le grec primitif, puis Hélios en grec classique, désignant également le dieu soleil… ce qui explique l'étymologie, en langue dite «sémitique», en réalité araméenne puis arabe, de nombreux prénoms originaires d'Orient, occidentalisés et sanctifiés par l'Eglise depuis plusieurs siècles.
Pour ne pas les évoquer tous, on citera, entre autres, Michel (Melk El : propriété de Dieu), Daniel (Din El : religion de Dieu), Samuel (Ism El : nom de Dieu) dont le diminutif a donné (…l'Oncle) Sam, Rashel (tête ou esprit de Dieu), Emmanuel (maana El, Dieu avec nous), Alfred (El farid, l'Unique), Sans parler de Pierre (Boutros), Paul (Baal), Jacques (littéralement : il est venu à toi), Jean (Yahia : qu'il vive), Marie (Mériem), Philippe (faisant référence au dieu Baal), Elisabeth (Elissa Beth), David (Daoud), Jacob (Yacoub), Benyamin (fils de la droite ou du serment) et de bien d'autres encore.
Le nom d'Adam que l'on retrouve dans la Bible n'a, lui aussi, rien d'hébraïque, c'est un nom, araméen ou arabe, qui veut dire sang. Il en est de même pour l'alphabet hébraïque : l'étude comparée des lettres hébraïques et des signes hiéroglyphiques montre bien que les prêtres monothéistes égyptiens, ou du moins leurs descendants, qui ont falsifié leur histoire pour se prétendre «un peuple» à part, supérieur aux autres, se sont inspirés de l'alphabet phénicien, qui comportait 22 lettres, pour confectionner le leur, tout en conservant le même nombre, la forme hiéroglyphique ou hiératique, pour la plupart d'entre eux. Il faut donc rendre aux Assyro-babyloniens et aux Egyptiens ce qui leur appartient.
Le symbole de l'étoile de David trahit, en fait, leur origine égyptienne que les compilateurs de la Bible ont voulu camoufler : il représente deux pyramides juxtaposées, l'une à l'endroit et l'autre à l'envers. L'influence de la pensée et de la culture égyptienne et mésopotamienne sur les écrits bibliques est un fait incontestable et le hold-up culturel pratiqué par les descendants des prêtres monothéistes ne pourra masquer la réalité historique. Les rabbins enseignent, jusqu'à nos jours, le mépris des non-juifs, qu'ils qualifient de goyims(13), convaincus qu'ils sont d'un «peuple» ou une «race» supérieure. Ils continuent à perpétuer le culte du secret en gardant très jalousement les rites des croyances religieuses de leurs ancêtres.
Ces derniers ne se sont cependant pas privés de s'approprier le substrat culturel des populations, au sein desquelles ils vivaient en faisant croire, avec le silence complice des Orientalistes occidentaux, qu'il était le leur. L'un des secrets les mieux gardés du judaïsme est la profession de foi qui n'apparaît dans aucun de leurs ouvrages : «Shemaaya Israël, Yahvé Elohenou, Yahvé ehod !». La tradition liturgique hébraïque interdit de prononcer le nom de Yahvé, qu'il convient de remplacer par Adonaï : «Tu n'invoqueras pas le nom d'Aï ton Dieu en vain», Exode XX, 2-7). Cette profession de foi se lit : «Shemaaya Israël, Adonaï Elohenou, Adonaï ehod» et se traduit : «Ecoute, ô Israël, Adonaï est notre Dieu, Adonaï est l'Unique !»

* Les mots «anekhi» et «amen» mis en relation avec le berbère ainsi que la cosmogonie égyptienne et la religion hébraïque sont une déduction personnelle en rapport avec l'ensemble des recherches effectuées par l'auteur. De même que le rapprochement entre Misra, Misraël avec Israël. Il en est de même du prénom d'Alfred avec El Farid.
Notes :
1) Frank Moore Cross, Exploration J. 53, 119, 2003. Dans revue La Recherche n° 391, nov. 2005.
2) Pierre de Miroschedji, directeur de recherche au CNRS, Terre promise, conquête de légende dans revue La Recherche n° 391, nov 2005).
3) Shlomo Sand, professeur d'histoire à l'université de Tel Aviv.
4) Edition Fayard, déc. 2009.
5) Thora : «Révolution» en araméen ou en arabe.
6) Gabriel Camps Berbères, aux marges de l'histoire, éditions Hespérides, 1980.
7) Guy et M. F. Rachet dans Dictionnaire de la civilisation Egyptienne.
8) Jean François Champollion : 1790 1832.
9) Rabbi Chélomo de Lubavicch, Réflexion sur la vie juive, vol. 3 pp. 892-895, source likouté-si-hot.
10) Thèbes : qui a pris, en arabe, le sens de revenir sur le droit chemin.
11) Bible, Genèse 32-24 à 29, Ancien testament, traduction œcuménique, texte intégral.
12) Siraa (israa) qui signifie lutte en arabe.
13) Goyim : terme péjoratif désignant tous les non-juifs, y compris les White anglo-saxons protestants, (WASP).


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