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Aïd El Kébir : comment va se dérouler votre semaine
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Publié dans El Watan le 11 - 10 - 2013

Commerces de permanence, promotions sur les billets d'avion, versement des salaires, variations des prix du mouton, ramassage des poubelles... A J-4, El Watan Week-end fait la liste de ce que vous devez savoir pour passer une semaine tranquille.
-Oran : nostalgie du mouton de Boumediène
«Teslak» (la situation va être sauvée). C'est le terme qui revient souvent la veille de l'Aïd. «Cela fait une éternité que je célèbre l'Aïd et à chaque fois, j'entends le même discours : “Ah ! cette année le mouton est cher'', mais les gens finissent toujours par en acheter», indique Yahia, ancien artisan menuisier qui compte sur les dernières commandes pour s'acquitter de sa dette annuelle envers ses petits-enfants. «Je me rappelle du temps de Boumediène (ancien président de la République) lorsque, ajoute-t-il, le mouton ne valait pas plus de 1000 DA et, malgré cela, à chaque fois que les services concernés de l'Etat constataient que les spéculateurs allaient faire monter les prix, on prenait tout de suite des dispositions pour importer du cheptel et qu'on revendait à un prix acceptable. Ce qui restait était destiné à la boucherie ordinaire.»
Ce temps est révolu et aujourd'hui chacun y va de sa stratégie. «Moi j'attends toujours le jour même de l'Aïd, tôt le matin,pour acheter, car les vendeurs font souvent de belles offres pour rentabiliser au maximum leur déplacement à Oran», indique un fonctionnaire au salaire modeste mais qui tient à respecter le rite. Tout porte à croire par ailleurs que les mesures prises dans le sens d'imposer aux commerçants d'ouvrir durant cette période n'ont pas été vaines. Dans un sens comme dans l'autre, les prix des fruits et légumes n'ont pas subi de changements palpables.
-Skikda : on attend encore le mouton des Aurès
A Skikda où la tradition de l'élevage ovin ne fait pas partie des habitudes, le kobch, comme disent les Skikdis, dicte sa loi. Les revendeurs locaux optent pour le concept de la proximité : dans chaque cité, chaque quartier, des locaux se transforment en bergeries. On vous apporte le mouton près de chez vous et de vos enfants. On se propose même de vous le garder et de le nourrir jusqu'au jour J. La bête achetée en première main à 40 000 DA est vendue, cornes comprises, à plus de 45 000 DA. «On relève un grand écart entre le petit et le grand mouton. Entre les deux, il n'y a pas d'intermédiaire. Les bons moutons se vendent à 45 000 DA et plus, et les moins bons se fourguent à 30 000 DA, voire moins», précise par ailleurs un revendeur rencontré à la cité Boulkeroua, une banlieue de Skikda.
Faut-il alors se rabattre sur la nefka, cette tradition ancestrale qui consiste à cotiser, toujours en nombre impair, pour acheter un veau, le sacrifier et partager sa viande ? Cette tendance semble s'essouffler à Skikda. «Lors de la dernière prière du vendredi, l'imam a estimé que la nefka ne constitue pas un rituel religieux», témoigne un Skikdi. En moyenne, les familles locales auront à débourser plus de 50 000 DA (couteaux, barbecue, charbon). Certains attendent l'arrivée des maquignons des Aurès dont les moutons, très prisés, devraient faire baisser les prix. Mais certains en doutent. «Les intermédiaires et autres spéculateurs guetteront ces maquignons à l'entrée de la ville et achèteront toutes les bêtes ramenées des Aurès pour les revendre au prix ambiant.» Pour assurer l'ouverture des commerces le jour de l'Aïd, un cadre de la DCP avance que l'opération menée avec l'Union locale des commerçants algériens a déjà recensé 200 magasins d'alimentation générale, 20 boulangeries, deux laiteries en plus du dépôt du gaz butane de Naftal qui se sont officiellement engagés à travailler durant les deux jours de fête.
-Tizi Ouzou : 35 000 DA le mouton le moins cher
A quelques jours de l'Aïd, les prix du mouton flambent dans les marchés à bestiaux de la wilaya. La classe moyenne ne a de plus en plus de mal à se payer un mouton, dont le moins cher est tout de même vendu à 35 000 DA. Des dépenses importantes sont aussi envisagées par le citoyen en perspectives des besoins des préparatifs de cette fête. D'ailleurs, à l'approche de chaque Aïd, on remarque une forte affluence chez les pâtissiers et les confectionneurs de gâteaux qui reçoivent de nombreuses commandes pour la circonstance. Les prix des fruits et légumes flambent aussi. Autre appréhension des habitants : la fermeture des commerces, comme à chaque fête religieuse. Cette année, en dépit d'une instruction ministérielle déjà mise en application, rien ne rassure sur l'ouverture des commerces mardi et mercredi prochains. Aucune directive des services concernés n'est parvenue aux commerçants, nous ont expliqué, hier, deux propriétaires de boulangerie àTizi Ouzou. Ces dernières années, les traditions de la fête de l'Aïd tendent à disparaître : le sacrifice du mouton qui se faisait, jadis, à la maison, n'est plus très pratiqué, les familles préférant les abattoirs.
-Constantine : le taurillon préféré au mouton
Face aux prix des moutons qui ont connu une forte hausse par rapport à l'année écoulée, où il est désormais impossible d'avoir une bonne bête pour le sacrifice, avec un rapport acceptable qualité-prix à moins de 32 000 DA, de nombreuses familles à Constantine ont trouvé la parade avec le recours à l'achat d'un taurillon (veau de plus de 2 ans) dont on se partage le prix et la viande, ce qui est permis par la religion. Des pères de famille ont trouvé ainsi une solution qui leur permet de réaliser une affaire économique et très pratique. «Nous sommes cinq familles à opter pour cette solution, ce qui nous permet de payer un jeune taurillon de près de 200 kg pour environ 160 000 DA, soit en moyenne 32 000 DA par famille qui aura chacune environ 40 kg de viande, soit l'équivalent de deux moutons, c'est dire que l'offre est très alléchante», calcule l'un d'entre eux.
Autre avantage de ce sacrifice : l'abattage de la bête se fera dans l'abattoir communal sous le contrôle du vétérinaire. L'engouement est certain, même si l'on hésite encore à abandonner le rite du mouton, dans les villes, pour des raisons liées beaucoup plus aux traditions. Il faut surtout dire que pour tomber sur un bon taurillon, il faut connaître un éleveur de bétail qui pratique son métier dans les règles de l'art, notamment en matière d'hygiène, d'alimentation saine et de prévention contre les maladies. Concernant les commerces, une liste de boulangers a été arrêtée, comme dans chaque wilaya, pour assurer la permanence le deuxième jour de l'Aïd.
-Adrar : le marché du Sidaoune perturbé par la fermeture de la frontière avec le Mali
Cette année, à moins de cinq jours de l'Aïd, les habitants d'Adrar ont encore du mal à repérer la meilleure bête, appelé localement le Sidaoune. Ce mouton, originaire de l'ancien Soudan, résistant au climat subsaharien, reste indétrônable dans les habitudes alimentaires des populations du Touat-Gourara-Tidikelt. Mais, conséquence directe de la fermeture de la frontière algéro-malienne qui a pleinement perturbé le troc entre les deux pays, il y a moins de moutons dans les marchés ou dans les bergeries de fortune que les autres années. De petits éleveurs occasionnels se sont lancés dans le commerce, avec les maquignons venus d'ailleurs et qui ont aligné leurs prix de vente. La différence de prix est relativement faible entre ce Sidaoune et celui des Hauts-Plateaux, le mouton blanc (kebch labyed). Un mouton blanc d'environ 25 kilos est proposé aux alentours de 40 000 DA, alors que son équivalent en Sidaoune varie autour de 34 000 DA.
Pour les qualités supérieures, les prix vont de 50 000 à 65 000 DA et pour le local autour de 40 000 DA. La direction de l'agriculture d'Adrar affirme avoir mis œuvre un dispositif préventif, piloté par des vétérinaires, contre toute forme d'affection du cheptel avec également une surveillance dans les abattoirs où la permanence sera assurée le jour de l'Aïd. Pour ce qui est de la régulation des commerces durant les deux jours de fête, la direction de la concurrence et des prix assure également que les commerces désignés, par arrêté du wali, devront rester ouverts : 36 boulangeries à travers la wilaya dont 7 pour Adrar, 4 à Timimoune, 4 à Aoulef et 2 à Reggane distribueront du pain. 153 autres commerces seront aussi ouverts. Ils concernent l'alimentation générale, les fruits et légumes, la laiterie ainsi que les deux minoteries. Des brigades de contrôle veilleront quant à l'application de cette mesure. Les contrevenants, sans justificatif valable, encourent une amende de 100 000 DA et la fermeture temporaire de leurs commerces.
-Chlef : les boulangeries, les marchés de gros et les laiteries réquisitionnés
A Chlef, même si la direction du commerce se veut rassurante en garantissant que «toutes les dispositions ont été prises pour assurer un approvisionnement normal du marché local en produits essentiels (lait, pain et fruits et légumes) durant les fêtes de l'Aïd», les habitants redoutent les perturbations dans l'approvisionnement, comme celles de l'an dernier. «Même les représentants des corporations concernées se sont engagés à assurer un service minimum à l'occasion», affirme le chef de service de la répression des fraudes, Cherif Bouhala. Il précise qu'une centaine de boulangeries ont été réquisitionnées pour la circonstance, en plus du marché de gros des fruits et légumes et des laiteries publiques et privées. Quant aux prix des fruits et légumes, ils sont restés stables. Celui du mouton, entre 25 000 et 50 000 DA, serait même inférieur aux années précédentes. Reste à savoir si cela va durer les prochains jours.
-Batna : pas de mouton à moins de 25 000 DA
A quelques jours de l'Aïd, les prix des fruits et légumes restent stables, à l'exception de la courgette, vendue entre 100 et 140 DA le kilo, et la salade, entre 100 et 120 DA. Le mouton est pour sa part introuvable en deçà de 25 000 DA. «Si notre cheptel cesse de passer les frontières (Maroc et Tunisie), les prix baisseront beaucoup plus», entend-on régulièrement du côté des bouchers et des consommateurs. Au kilo, le mouton est vendu à 1250 DA, mais varie selon les quartiers. Il peut atteindre 1400 DA le kilo en dehors des grands marchés et des quartiers populaires. Contrairement aux autres années, les tripes et la tête de mouton n'ont pas connu de hausses sérieuses : le gras double est cédé à 600 ou 700 DA (200 DA le kilo) et la tête à 450 DA.
Les prix des viandes blanches ont, en revanche, connu une baisse. De 400 DA le kilo la semaine écoulée, elles sont cédées à 350 DA pour le poulet nettoyé et conditionné, et 270 DA le kilo pour le brut. Des associations en collaboration avec les APC entreprennent des actions de solidarité et offrent l'occasion de sacrifice aux démunis. Ainsi, à Djerma, zone d'élevage, à 20 km au nord de Batna, l'association de la mosquée et l'APC procèdent à la collecte de moutons auprès des éleveurs pour les distribuer aux familles démunies la veille de l'Aïd.
-Aïn Temouchent : la lutte contre la contrebande fait baisser le prix du mouton
«Le prix du mouton est fluctuant d'un jour à l'autre. La spéculation fait qu'entre un achat en gros et au détail, la différence peut varier de 5000 à 6000 DA pour un mouton coûtant plus de 30 000 DA pour un poids supérieur à 20 kilos de viande», explique ce boucher, le seul dans la wilaya à vendre l'agneau à 1300 DA le kilo au lieu de 1500. Mais de manière générale, le prix du mouton n'a pas dépassé les seuils de l'année dernière. La spéculation a été freinée par la lutte contre la contrebande sur le carburant, du fait de la surveillance accrue de la frontière ouest, ce qui a empêche le trafic de cheptel sur les frontières. Il y a même une nouveauté qui pourrait davantage stabiliser les prix, voire les infléchir : l'ouverture d'un point de vente autorisé en chacune des 28 communes de la wilaya, alors que jusque-là, il n'y avait d'ouvert que les deux marchés hebdomadaires à bestiaux. Pour ce qui est du dispositif pris par les administrations concernées en prévision des trois ou quatre jours fériés, les promesses sont nombreuses.
Côté direction du commerce, 400 réquisitions ont été remises aux six principales activités commerciales. Mais les seuls dont la fermeture est réellement redoutée est des boulangeries. La préoccupation est telle qu'il a été conseillé aux consommateurs de faire les provisions de pain et d'en congeler : «Les boulangers disposent d'un registre du commerce, sans l'être de profession. Ils ne sont pas en mesure de faire du pain eux-mêmes lorsque leur personnel s'absente les jours de fête et qui, majoritairement, vient d'autres wilayas. Néanmoins, nous sévirons cette fois grâce aux nouvelles mesures qui prévoient 100 000 DA d'amende et une fermeture.» Côté police et gendarmerie, on craint surtout la prolifération de la fausse monnaie, les éleveurs et maquignons ont été alertés pour prendre les précautions nécessaires.


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