Le projet d'un parc d'attractions dont l'idée lancée en 2006 par feu Miloud Tahri, wali de l'époque, n'a pas encore vu le jour. Et en matière d'entreprise locale, rien ne peut se faire à Souk Ahras quand le lobby concerné est, par mégarde ou mauvaise volonté, mis de côté par les responsables. Un jeune investisseur, désireux de lancer ledit projet, a dû affronter les épreuves d'Hercule pour pouvoir se faire une place parmi les prétendants, et ce n'est pas encore fini. « Les arguments relatifs au problème du choix du site et de la disponibilité de l'assiette foncière sont fort convaincants mais l'attitude de certains responsables qui agissent par directions interposées ne sont pas pour avantager l'initiative », a-t-il déclaré. Dans un autre dossier, des milieux occultes ont monté un co-investisseur contre son collaborateur pour provoquer un bicéphalisme dans le dossier. Et c'est justement celui qui a le moins de chance d'aboutir qui en est sorti indemne avec, en sus, des garanties de subventions et de couverture administrative. Un scénario identique à celui appliqué dans les mouvements de redressement des partis politiques et des associations qui refusent de caresser dans le sens du poil ou de servir l'autorité informelle. Cinq années auparavant, une dame respectable porteuse de fonds et d'idées généreuses envers sa ville natale, avait tout prévu pour le lancement d'un parc doté de moyens de la dernière génération. Les éternels atermoiements dans la validation du projet et des entraves administratives l'en ont dissuadée. On a été jusqu'à raviver les sentiments de misogynie et mettre en doute les capacités techniques de ses partenaires européens, tous professionnels et reconnus pour leur performance à l'échelle planétaire. En épargnant tout ce beau monde, le reste est facile à deviner…