Le bureau de wilaya du SNCCOPEN (Syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l'éducation nationale) de Tizi Ouzou monte au créneau et dénonce la situation dans laquelle il exerce ses activités syndicales pour la défense des intérêts des travailleurs. En effet, les membres de ce bureau demandent à la direction de l'éducation de les doter d'un siège où ils pourront se réunir. Le syndicat compte dans la wilaya de Tizi Ouzou 1600 adhérents, sur un effectif global de 4 000 travailleurs. Dans une déclaration parvenue à notre bureau, les syndicalistes dénoncent le silence des responsables de la direction de l'éducation face à leur demande jugée légitime. Le document relate que : «c'est la 6e fois que le SNCCOPEN écrit à la direction de l'éducation» et ajoute : «On demande à la direction de l'éducation de nous traiter au même titre que tous les autres syndicats de ce secteur». La section syndicale nous fera savoir par la voix de son président Mohamed Arezki Hallou, que la seule réponse réservée par les responsables de l'éducation à leur égard fait état de l'indisponibilité d'un local pouvant servir de siège. «Notre section est représentée dans 13 daïras. Avoir un siège est le minimum de droits pour une organisation syndicale», dira-il. En outre, le bureau du SNCCOPEN réclame le paiement des salaires des nouveaux recrutés des corps communs et la régularisation de toutes les situations pendantes jusque-là à la direction de l'éducation (rappels de paiement et échelons).
