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Le recours aux antibiotiques, un mal encore à soigner
Pathologie inféctieuse pédiatrique
Publié dans El Watan le 16 - 03 - 2014

L'antibiotique est en tête au chapitre des dépenses dans les hôpitaux après les sérums massifs. Une coordination devient obligatoire entre les cliniciens, qui sont les pédiatres et les microbiologistes pour une bonne prise en charge des maladies infectueuses.
De nombreux spécialistes plaident pour la réduction de la prescription et de la consommation d'antibiotiques, ce qui constitue aujourd'hui un sérieux problème de santé publique au vu du nombre de résistances des bactéries à ces médicaments. D'ailleurs, l'OMS a déjà alerté à ce sujet et la rationalisation doit être de mise. La journée scientifique organisée jeudi à Alger par l'association des pédiatres libéraux sur la pathologie infectieuse pédiatrique a axé principalement sur cette problématique. Les spécialistes ont insisté sur la nécessisté de sensibiliser les prescripteurs, les parents et toute la société sur cette question afin d'arriver à réduire progressivement la consommation abusive de ces médicaments.
Ceci pose un sérieux problème de santé publique, a tenu à signaler le Pr Hamlaoui, chef de service réanimation pédiatrique à l'hôpital Parnet. Il plaide ainsi pour l'amélioration de la prise en charge des maladies infectieuses par l'introduction de nouvelles techniques permettant de mieux établir le diagnostic et orienter vers de meilleures indications.
Il regrette qu'actuellement il y ait une absence de coordination entre les cliniciens, qui sont les pédiatres et les microbiologistes. Une coordination qui doit être obligatoire compte tenu de la complémentarité de l'information et qui doit être structurée. C'est avec la collaboration du microbiologiste que le clinicien thérapeute peut poser l'indication pour le choix ou non d'un antibiotique. «C'est aussi une manière d'arriver à réduire la prescription de ces médicaments et aussi des bacilles multirésistants, ce qui est un critère de qualité dans un service», a-t-il expliqué avant de signaler que l'avenir est la thérapie génique.
Le Pr Hamlaoui plaide aussi pour l'instauration de cahiers des charges pour la prescription des antibiotiques, actualiser les connaissances à travers les formations et introduire les nouvelles techniques pour déterminer précocement si le patient est porteur d'une infection bactérienne ou non pour poser l'indication. Pour ce faire, a expliqué le Pr Hamlaoui, il faut mettre en place un appareil pour évaluer le taux de la protéine produite par le corps d'un patient, à savoir la procalcitonine. «C'est à partir de là que la prescription d'antibiotique devient idoine et pertinente», a-t-il signalé en rappelant que l'antibiotique est en tête au chapitre des dépenses dans les hôpitaux après les sérums massifs.
Le recours au dosage de cette protéine est une méthode encore peu utilisée à travers le monde, mais elle est d'une efficacité certaine, a signalé le Pr Alain Gervais, de l'université de Genève, médecin chef du service des urgences pédiatriques. Une technique qui a permis de réduire l'usage d'antibiotiques de 26% dans son établissement depuis deux années. «Ce dosage est indiqué chez un enfant fiévreux pour déterminer l'origine exacte de l'infection pour voir si elle est bactérienne ou virale. Le dosage de la protéine procalcitonine réduit significativement le nombre de prescriptions d'antibiotiques et surtout les hospitalisations dont le coût est très élevé», a-t-il expliqué, et de plaider pour les campagnes de sensibilisation pour la réduction de la consommation d'antibiotiques et convaincre les parents car les bactéries restantes gagnent du terrain. Ce qui menace sérieusement la santé publique, a estimé le Pr Ramdani, microbiologique.
«Le taux de résistance du pneumocoque a atteint un niveau très élevé. Plus de la moitié des microbes sont aujourd'hui résistants», a-t-elle alerté, en signalant qu'il reste peu de choix d'antibiotiques pour traiter notamment les méningites. Les infections microbiennes graves peuvent être, a-t-elle indiqué, aujourd'hui éradiquées par la vaccination. «Il existe un vaccin pour prévenir la survenue de ces infections. Ce qui permettra de réduire l'incidence et réduire le taux de résistance. Les données épidémiologiques sur ce type de maladies sont aujourd'hui disponibles, que ce soit sur l'incidence ou les sérotypes. C'est à partir de ces données que le vaccin sera choisi et le comité national de vaccination travaille dans ce sens pour l'introduction du vaccin antipneumococcique», a-t-elle signalé.


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