Les habitants de Goutali, l'un des plus grands quartiers de la ville d'El Eulma, se plaignent de la déliquescence de leur cadre de vie. L'endroit, laissé à son triste sort, englobe plusieurs centres (800 Logements, Sekni, Legouata, les Frères Ziad, 600 Logements, lotissement Adhimi, etc) ; il est parmi les plus peuplés de la ville, avec plus de 40 000 habitants. Le quartier accuse un énorme retard en matière d'infrastructures les plus indispensables à la vie de ses habitants. Le problème qui se pose avec acuité est celui de l'absence d'eau potable. D'après les habitants, les robinets sont tout le temps à sec. Et pour certains, depuis l'indépendance! Sans parler du casse-tête des canalisations des eaux usées, obstruées depuis la nuit des temps ! Le quartier est, en outre, complètement altéré par les ordures, parsemées partout. La voirie est hautement dégradée, notamment les rues principales qui se trouvent dans un état lamentable. Cet état de fait cause beaucoup de désagréments aux usagers qui ne comprennent pas le silence des gestionnaires de la ville qui ne manquent pourtant pas de moyens, -financiers, s'entend-. L'autre «tare» qui accentue la colère des citoyens, notamment les résidents du quartier principal, est l'absence d'éclairage public. Le lieu est plongé dans le noir dès la tombée de la nuit. L'absence quasi totale d'infrastructures de base, comme les établissements scolaires ou encore un marché de proximité, est aussi décriée par les habitants de Goutali, un quartier qui fait encore parler de lui