Le problème de l'hygiène est désormais une question qui relève de la compétence des plus hautes autorités de l'Etat. Les nouvelles orientations du Conseil interministériel tenu renseignent sur l'ampleur du problème. Cependant, la volonté politique, à elle seule, suffira-t-elle à venir à bout de ce phénomène devenu indissociable de l'espace urbain ? Avant que cette décision politique ne soit prise en haut lieu, certaines communes de la capitale se sont distinguées par les efforts de leurs élus locaux qui ont été fournis dans le domaine de l'hygiène et de la lutte contre l'insalubrité. A l'est du littoral algérois, le ministère de l'Environnement a choisi la commune d'El Marsa (ex- Jean Bart) pour l'application du «Plan vert». Un modèle de travail qui se veut ambitieux. «Notre commune, à l'instar d'autres communes de la capitale, avait été choisie comme commune pilote pour l'application de ce plan», assure Belhadj Hassen, président de l'APC d'El Marsa. «En plus de ce plan, nous avons 5 équipes de tâcherons qui travaillent dans le cadre de l'opération Blanche Algérie», poursuit-il. Il est question, dans le cadre de cette opération, de procéder au nettoiement des artères et venelles de la ville, le désherbage et le curage des avaloirs et caniveaux, etc. S'agissant de l'opération «Plan vert», l'APC d'El Marsa a mis en place dans quelques cités de la commune un dispositif pour le tri sélectif et est parvenue dans le cadre de cette opération a venir à bout de plusieurs points connus pour leur insalubrité. «Hormis le lieudit Les Falaises, où certains citoyens peu soucieux de leur cadre de vie continuent à jeter leurs ordures, tous les points noirs de la commune ont été éradiqués. Mais vu la topographie particulière que présentent ces falaises, leur nettoyage nécessite une prise en charge par des équipes spécialisées», affirme le P/APC. Outre ce volet d'une importance capitale, la municipalité a réalisé plusieurs espaces verts au niveau du chef-lieu de la commune et dans différents autres quartiers de la ville. Signalons qu'à El Marsa, il n'y a pas une portion de route ou de trottoir qui n'a pas été refaite. En déambulant dans les artères des deux principales agglomérations que compte la commune, à savoir le chef-lieu et la localité de Tamentfoust, on croise souvent des travailleurs qui s'affairent à nettoyer les moindre recoins. Ce n'est pas l'excellence, mais il faut reconnaître que la commune est propre. Subsistent toutefois quelques endroits qui sont livrés aux actes d'incivisme de certains habitants de la commune, comme à la nouvelle route qui relie le chef-lieu de la commune au quartier la Carrière, où des gravats et débris sont jetés sur le bas-côté de la route.