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Caïd Essebsi parviendra-t-il à détrôner Marzouki ?
Elections présidentielles en Tunisie
Publié dans El Watan le 02 - 11 - 2014

Dans la foulée des élections législatives de dimanche dernier, qui ont offert à la Tunisie un Parlement à prédominance moderniste, les Tunisiens vont choisir, le 23 novembre prochain, leur nouveau président de la République. Le président sortant Moncef Marzouki joue sa place face au président de Nidaa Tounes, Béji Caïd Essebsi, et 25 autres candidats.
Tunis
De notre correspondant
La campagne électorale pour les élections présidentielles s'est ouverte hier en Tunisie. 27 candidats ont été retenus par l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE), dont, notamment, le président sortant Moncef Marzouki et le chef du gouvernement de la première transition de 2011, Béji Caïd Essebsi, ainsi que Slim Riahi, président de l'Union patriotique libre (16 sièges) et Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire (15 sièges).
Les islamistes d'Ennahdha ont choisi de ne pas avoir de candidat pour cette échéance ; ils ont préféré émettre la proposition de candidat consensuel à la présidentielle, pour minimiser les critiques des partis contre leur gouvernance, lors des élections législatives, surtout que plusieurs dirigeants des partis concurrents espèrent obtenir le soutien d'Ennahdha pour accéder au palais de Carthage. Mais, si le stratagème d'Ennahdha a marché, les attaques contre les islamistes, pendant les législatives, ne parvenaient que de Nidaa Tounes. C'est d'ailleurs ce parti qui est sorti premier des urnes et son président est bien placé pour accéder à la présidence de la République.
La carte Marzouki
Les résultats des législatives, favorables à Nidaa Tounes et fatales aux alliés d'Ennahdha, ont obligé le mouvement islamiste à changer sa tactique pour les élections présidentielles et à laisser tomber sa proposition de «candidat consensuel». En effet, les récents sondages donnent Béji Caïd Essebsi et Slim Riahi au deuxième tour des élections présidentielles, écartant de la course Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaâfar, Ahmed Néjib Chebbi ainsi que tous les autres candidats pouvant avoir le soutien d'Ennahdha, si les islamistes ne se prononcent pas dans l'immédiat pour changer le cours du premier tour des élections à travers leur électorat. Ainsi, cette éventuelle issue a poussé les islamistes d'Ennahdha à faire le choix de soutenir un candidat dès le premier tour des élections présidentielles pour éviter la dispersion du vote islamiste, ce qui pourrait servir l'élection de Béji Caïd Essebsi dès le premier tour.
Partant de ces considérations, Ennahdha a proposé à ses bases un référendum, ce week-end, à propos de la personnalité à soutenir. Il est clair que la direction d'Ennahdha veut soutenir Marzouki, unique candidat à avoir une faible chance de rivaliser avec Béji Caïd Essebsi, selon les spécialistes. Les islamistes n'ont fait que «légitimer» ce choix par ledit référendum. Ennahdha se prononcera officiellement ce soir sur le candidat à soutenir. Par ailleurs, ce choix est dicté par le fait que la fonction présidentielle avantage Marzouki, car elle lui assure une visibilité médiatique et institutionnelle. En plus, il peut faire figure de «recours» pour ceux qui craignent une monopolisation de tous les pouvoirs entre les mains de Nidaa Tounes et Béji Caïd Essebsi. Mais les bourdes de Marzouki ne plaident pas en sa faveur, malgré le coup de pouce, assez fort, d'Ennahdha.
Tous contre Béji
Quoique attendue, la réussite aisée de Nidaa Tounes aux élections législatives a provoqué un coup de tonnerre parmi la classe politique, notamment les partis qui en sont sortis laminés. Du coup, plusieurs voix se sont élevées pour avertir contre un éventuel «hégémonisme» de Béji Caïd Essebsi et son parti, si jamais ils parviennent à cumuler les palais de la Casbah et de Carthage.
Les islamistes d'Ennahdha se sont mêlés à cette criée en appelant à un vote utile «anti-Nidaa», selon un de leurs leaders, le député reconduit Imed Hammami. La fronde contre Nidaa Tounes ne se limite pas à Ennahdha. Plusieurs autres présidents de parti, sortis laminés des élections, y prennent part, surtout qu'ils sont encore dans la course pour le palais de Carthage, à l'instar de Mustapha Ben Jaâfar (Ettakattol), Ahmed Néjib Chebbi (Al Joumhouri) et Mohamed Al Hamedi (Ettahalof). Leurs partis n'ont certes obtenu qu'un seul siège chacun, dans le nouveau Parlement, mais ils ne perdent pas espoir, tout comme l'ancien ministre de Ben Ali, Kamel Morjane, président d'Al Moubadara, qui ne se trouve pas en meilleure position, son parti n'ayant récolté que trois sièges. Ces partis ont appelé à une réunion pour s'entendre sur un candidat des forces «révolutionnaires».
Ettakattol, Al Joumhouri, Ettahalof et le CPR ont pris part à cette rencontre, tenue avant-hier, qui n'a abouti à aucune entente. Chaque clan considérant son candidat comme unique à pouvoir «battre» Béji Caïd Essebsi. La cacophonie se poursuit donc.
Dans le même temps, Béji Caïd Essebsi a décidé de lancer sa campagne électorale, ce matin à Monastir, à partir du mausolée Bourguiba, pour rappeler des références bourguibistes du leader de Nidaa Tounes. Béji compte réussir le coup de gagner les présidentielles au premier tour, dans la foulée du succès de son parti aux législatives, surtout que ses concurrents directs, les islamistes d'Ennahdha, se mobiliseront pour un candidat en dehors de leurs rangs. Un premier tour serré en vue
en Tunisie.


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