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Dans les entrailles de la violence
37e festival international du film du caire
Publié dans El Watan le 18 - 11 - 2015

Lundi soir, à l'Opéra du Caire, ils étaient nombreux à se mettre en file indienne pour assister à la projection, en avant-première mondiale de Min Dahri rajel (Du dos d'un homme), du jeune cinéaste égyptien Kareem Al Sobky.
Trois heures avant le début de la projection, des centaines de spectateurs se sont amassés tickets en main à côté de la grande salle de l'Opéra. Le service d'ordre avait du mal à maîtriser la foule.
Au Caire, l'intérêt pour le cinéma reste intact. L'équipe du film était présente au complet dans une salle archicomble. Aser Yaseen, l'étoile montante du cinéma égyptien, a été fortement applaudi à son entrée en salle. Idem pour les acteurs Sherif Ramzy et Sabry Fawaz. Aser Yaseen interprète le rôle de Rahim, jeune et pauvre boxeur, qui tente de vivre en travaillant comme livreur dans un petit restaurant et qui rêve de devenir champion.
Orphelin, Rahim a toujours vécu aux côtés de son père (l'excellent Mahmoud Hemeida). Rahim tente de croire à l'amour de Mai (Yasmin Raees), mais doit affronter son frère Hennesh (Waleed Fawaz), chef de bande dans le quartier, et se méfier de la jalousie maladive de Taha (Shérif Ramzy).
De fil en aiguille, la vie de Rahim vire au cauchemar. Attiré par le caractère combatif de Rahim, le chef de la police (Sabry Fawaz), qui manipule les baltaguias comme il veut, fait pression sur le boxeur en exploitant sa querelle avec Hennesh.
Rahim découvre le passé sulfureux de son père et les circonstances douloureuses de la mort de sa mère. Une découverte qui le métamorphose. Les vérités blessent, mais souvent changent la géographie d'une âme. Rahim bascule dans la violence ou plutôt suit une culture déjà installée dans le quartier.
Tout se règle par la force des bras et les lames aiguisées. Les combats de rue sont presque quotidiens. Hennesh impose le racket et la loi, Rahim en fait de même.
Pas la peine de discuter, c'est comme ça ! La violence régule-t-elle la société ? L'absence d'autorité alimente-t-elle toutes les dérives? La critique du phénomène baltagui, apparu au grand jour lors des manifestations à la place Al Tahrir au Caire contre Hosni Moubarak, est en sous- texte dans le film de Kareem Al Sobky, écrit par Mohamed Ameen Rady, un scénariste promis à un bel avenir.
Tous les codes traditionnels du mélodrame sont présents dans Min Dhahri rajel : les relations père-fils, le rapport pouvoir-impuissance, l'amour compliqué, la violence comme valeur sociale, la trahison, les coups bas, l'émotion débordante...Kareem Al Sobky a ajouté une légère touche de thriller à sa fiction.
Aidé par le directeur photo, Ahmed Beshary, il a joué avec la caméra le long du film. Il a créé un rythme particulier en alternant parfois plongée contre plongée et en reversant les plans.


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