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«Les prochains investissements, une opportunité pour diversifier nos activités» Bertrand de Techtermann. Directeur général de la filiale algérienne de Gefco
Après deux années d'exercice sur le marché algérien, quel bilan en faites vous ? Le bilan est positif. On est venus ici en Algérie en 2014 avec l'ambition d'apporter le savoir-faire de Gefco sur l'expertise logistique, dans la mise en place de solutions logistiques complexes, comme celles qui sont au niveau international. On a déjà développé un certain nombre d'activités et à en développer d'autres. Après deux ans, le bilan est donc positif car les premières activités qu'on a développées sont bien réussies. On a réussi à développer des activités de l'automobile. Mais pas seulement, on est aussi présent au niveau de l'exportation et de l'importation des marchandises en conteneur. On a ouvert plateforme logistique d'une superficie de 2000 m2 qui est aujourd'hui proche de la saturation. La demande était là et le service fourni aux clients est à la hauteur des attentes. Le bilan est positif aussi, car on a formé une bonne équipe de plus de 50 collaborateurs qui partagent les valeurs de GEFCO et qui sont motivée pour le développement de la filiale en Algérie. Quel a été l'impact qu'a eu sur vous en tant qu'intervenant dans le domaine de la logistique, la crise qui continue de subir le secteur de l'automobile en Algérie ? On a effectivement une partie de GEFCO qui est consacrée à l'automobile. Il faut savoir qu'historiquement GEFCO est né dans l'automobile, puisqu'on appartenait au groupe Peugeot. Depuis, l'actionnariat a changé mais l'ADN de GEFCO c'est vraiment le monde de l'automobile. Cela étant dit, bien sur qu'on est impacté par les quotas suite à la baisse des importations de véhicules, puisqu'on est un prestataire logistique au service des concessionnaires automobiles. Mais, pour nous, c'est une opportunité de créer de la valeur ajoutée sur le marché ; créer de nouveau services dans le métier automobile qui va au delà de la livraison et de la préparation des véhicules neufs. On pense à la transformation du véhicule, à la préparation des véhicules utilitaires et à la livraison des véhicules chez le client final. C'est dans ces domaines là où l'on essaye aujourd'hui de se développer en tenant compte de l'impact que peuvent avoir les quotas sur les volumes qui vont arriver et sur le fait que le marché national de l'automobile avec le parc existant doit se transformer. On peut également intervenir pour apporter de la valeur ajoutée sur le véhicule concernant ces initiatives sur la vente des véhicules d'occasion. Quelle est la part de marché dans le secteur de l'automobile dans votre filiale ? Pour 2014 et 2015 on a apporté de la valeur sur à peu prêt 50 000 véhicules. Ça donne une idée par rapport au marché qu'on avait en 2014 qui était de l'ordre de 300 000 véhicules. Ça donne une idée des clients qu'on touchait à l'époque. On a démarré quand est arrivé avec un client, depuis on a touché aujourd'hui plus de 5 clients et on est en discussion avec d'autres prospects pour développer cette expertise qui commence à être reconnue sur le marché algérien. Selon vous, le marché algérien recèle-t-il des opportunités d'investissement dans la logistique Oui. Il y a une volonté claire de s'orienter vers des investissements pour la production locale. Pour GEFCO, à nouveau c'est une opportunité d'accompagner ces investissements en apportant de la valeur dans la problématique de la logistique. Prenant l'exemple de celui qui viendra s'installer avec son usine, il y a tout une problématique d'approvisionnement de cette usine soit en pièce pour le véhicule. Et puis une fois que le véhicule est construit, tout ce qui est de la préparation du véhicule final et de la livraison sur l'ensemble du territoire algérien. Tous ces investissements qui semblent se mettre en place sur le marché algérien sont autant d'opportunités pour Gefco de continuer diversifier ses activités pour accompagner ces investisseurs. Qu'elles sont les perspectives de Gefco Algérie ? Pour l'anecdote, en 2014, quand notre PDG était venu inaugurer notre filiale en Algérie, les communications qui avaient été faites à l'époque étaient claires : «nous avons décidé de venir marquer une présence en Algérie et on est là pour longtemps». GEFCO veut saisir toutes les opportunités qui sont présentes pour développer ce monde de l'automobile avec toutes les facettes qui ne sont pas encore touchées. Il s'agit du marché de l'occasion, de la valeur ajoutée qui peut être apportée sur le véhicule, et des transformations. Pour ce qui est des perspectives des activités de Gefco Algérie de manière générale, il y a d autres activités qu'on a développé : le marketing, les prestations de dédouanement, et de transit. En tant que filiale on est présent dans une 40e de pays et avec des partenaires on est présent dans 150 pays. On a un vrai tissu qui nous permet aujourd'hui de répondre dans les domaines de l'automobile et autres, à des problématiques logistiques d'importation par exemple. C'est un domaine qui se développe beaucoup et où Gefco a une vraie valeur ajoutée puisque on touche au «bout en bout ». Dans ca cadre, Gefco peut travailler avec le fournisseur de départ de la chaine logistique jusqu'à la livraison du client final. C'est un domaine où quand on parle des perspectives pour le futur où Gefco a une réelle valeur ajoutée pour l'industrie quel qu'elle soit. L'autre aspect, notamment celui de la plateforme qu'on a ouvert à Boufarik qui est actuellement presque saturée. La aussi on ressent qu'il y a une vrai demande sur le marché et celle-ci va certainement s'accroitre avec l'arrivée des investisseurs. Les perspectives pour nous sont donc encourageantes. On voit beaucoup d'opportunités à l'avenir. Cela permettra à Gefco d'offrir un panel de plus en plus large par rapport aux prestations logistiques et pour les clients d'avoir une sécurité aux standards internationaux du groupe Gefco.
