Cité AADL de Seballa : Les mêmes problèmes s'accentuent Les habitants de la cité AADL 1839 Logements de Seballa tirent aujourd'hui la sonnette d'alarme pour l'absence d'entretien de leur cité par les services compétents. D'après des habitants, plus les mois passent et plus les problèmes s'aggravent et d'autres naissent. Depuis quelques années, les problèmes d'étanchéité des immeubles plongent les habitants des derniers étages dans une piscine à l'intérieur même des habitations. On nous rapporte aussi que les nids-de-poule sont omniprésents dans la cité et l'éclairage public fait défaut. Les habitants font état également d'autres problèmes plus graves qui nuisent à leur bien-être. Depuis quelque temps, les jeunes ont pris la cité en tenaille. «Les agressions, les rixes, les insultes font maintenant partie de notre quotidien», rapporte un habitant. Notre interlocuteur explique également que ces jeunes sont une véritable gêne pour les habitants. «Toute la nuit, on entend des insultes, on observe depuis nos fenêtres des règlements de comptes à l'arme blanche», s'indigne-t-il, tout en mentionnant l'absence totale des forces de l'ordre, qui ont pourtant un commissariat à quelques pas de la cité. Cité 2068 logements à Bab Ezzouar : Les habitants dénoncent l'insalubrité Les locataires de l'immeuble n°34 dénoncent un manque d'entretien et de laisser-aller depuis une décennie. Selon eux, leur immeuble souffre d'une détérioration avancée. Les odeurs nauséabondes et les eaux usées qui stagnent dans les caves provoquent une forte invasion d'insectes de tous genres. L'arrivée des rats, à cause du manque de salubrité, a commencé à provoquer chez les locataires de l'immeuble un sentiment de torpeur. Aussi, les habitants montrent des signes d'inquiétude en ce qui concerne l'état de santé de leurs enfants. Selon les propos des habitants, les enfants sont plus exposés à toutes sortes de maladies à cause de leur métabolisme et de leur système immunitaire qui ne s'est pas encore pleinement développé. Ainsi, les habitants de l'immeuble n°34 déclarent qu'ils ont à maintes reprises sollicité les services de l'OPGI, mais rien n'a été fait pour endiguer les problèmes dont souffre l'immeuble en question. Les locataires ont ainsi envoyé de nombreuses lettres au wali d'Alger afin qu'il intervienne et mette fin à la précarité qui s'intensifie de jour en jour.