Un des plus importants problèmes de santé publique en Algérie, comme à l'étranger, le diabète est une préoccupation majeure de la société savante. Celle-ci tient, à travers les 20es Journées médicales de Sétif (20es JMS), à mettre sur la table la difficile l'équation : «Le diabète et le Ramadhan». Pour faire la lumière sur la question, des experts de Dubaï, de France, du Maroc, du Sénégal et d'Algérie animeront, les 19 et 20 octobre, des conférences à l'université Sétif I (Ferhat Mekki Abbas) où les volets «Conséquences du jeûne chez les patients diabétiques», «L'éducation thérapeutiques dans le diabète de type I - le jeûne du Ramadhan», «Aspects nutritionnels en pratique chez les diabétiques durant le Ramadhan» seront abordés et discutés. Les échanges seront à n'en pas douter fructueux aussi bien pour les experts que les médecins spécialistes, les généralistes, les étudiants en médecine et aussi et surtout les patients qui ne devront pas rater ce rendez-vous. «La période est propice à une analyse post-Ramadhan et à une projection dans des délais satisfaisants pour un accompagnement adéquat des patients. Cette manifestation particulière en son genre est une excellente opportunité pour les experts nationaux et internationaux afin d'échanger les expériences et permettre, le cas échéant, aux patients vivant avec cette pathologie d'avoir une meilleure approche sur le sujet», déclare à El Watan le professeur Rachid Malek, chef de service de médecine interne au CHU de Sétif et président du comité scientifique des 20es JMS, n'ayant pas attendu la veille du mois sacré pour ouvrir cet épineux dossier…