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Benhamouche Kamel, la maestria d'un artiste rasta
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Publié dans El Watan le 20 - 03 - 2018

Sur les murs du lycée Boudiaf de la ville de Tazmalt, quatre portraits sont accrochés. Les tableaux sont réalisés avec de la laque sur toile et portés par des châssis en bois de 1,25 mètre de hauteur.
Benhamouche Kamel a fait ceux de Matoub et de Boudiaf. «La révolution pacifique qu'a connue Tazmalt nous a inspirés», nous dit-il. Mais ces toiles n'expriment pas l'immense génie de cet artiste doué.
Kamatcho, de son nom d'artiste, est un sculpteur qui n'a rien à voir avec les piètres manieurs d'argile, dont les semblants de sculptures insultent l'art sur l'espace public. Major de sa promotion à l'Ecole des beaux-arts d'Azazga, Kamel a présenté pour sa soutenance en 2012 une sculpture métallique, faite de morceaux d'anneaux, qui a donné forme à un corps humain sans membres, pour illustrer l'esthétique des «Corps et esprit». Une œuvre digne des grands. Il se plaît à rappeler qu'elle a tapé dans l'œil de Ould Ali El Hadi, alors directeur de la culture de Tizi Ouzou.
Depuis, l'art de Kamatcho illumine un peu partout l'espace public de la région. Au village de Amarî, à At Mlikeche, une statue en résine, patinée en bronze, du résistant L'Hadj Qaci Umhend (1820-1871), trône sur trois mètres de hauteur. Il lui a donné naissance avec son fidèle complice Rekkas Abdenour. Au village Aguentour, Kamatcho a réalisé un bas-relief reproduisant à la perfection quatre portraits de Matoub, Mekbel, Mohamed Haroun et Mammeri.
A Chorfa aussi, la commune voisine dans la wilaya de Bouira, on l'a sollicité pour des portraits de Slimane Azem et Taos Amrouche. L'art difficile du portrait ne freine pas les ardeurs artistiques de Benhamouche Kamel, dont la maestria épouse les traits de ses sculptures et bas-reliefs comme ceux que s'apprête à accueillir une placette au village At Waâmar. La statue du soldat inconnu et des tableaux de défilés de combattants dans la bataille d'Icharidene sont prêts dans ses ateliers. Ils étofferont un actif déjà de valeur, inauguré par une belle statue en résine du martyr Ouamrane, parmi celles de onze colonels de l'ALN érigées à Tizi Ouzou. Son dernier bas-relief, une représentation de scènes de guerre, a été inauguré en novembre dernier à At Meslayene, à Tizi Ouzou toujours.
Kamatcho est né pour être artiste. Il n'y a aucun doute. Dans le tatouage des corps humains, il excelle. Sous son air de rasta, et ses dreadlocks retenus par un bonnet, Kamatcho cache encore une puissance créatrice qu'il est injuste de laisser à l'étroit d'un atelier coincé entre At Mlikech et Tazmalt.


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