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Une situation inextricable
Assainissement des listes électorales
Publié dans El Watan le 30 - 08 - 2007

Le ministre de l'Intérieur a précisé que la seule question qui sera posée aux abstentionnistes sera de confirmer s'ils habitent à la même adresse, et aucune autre question ne leur sera posée quant aux motifs de leur abstention et que cette opération administrative s'effectue sous le contrôle de la justice.
Je voudrais apporter quelques réflexions sur ce sujet qui nous intéresse en tant que citoyens et qui pose, en fait, un problème profond de civisme, de responsabilité et de bonne gouvernance. Une précision préliminaire s'impose : il y a le citoyen abstentionniste (c'est-à-dire celui qui n'a pas voulu voter pour des raisons politiques) et celui qui n'a pas voté (c'est-à-dire celui qui n'a pas pu voter, pour des raisons personnelles ou pour cas de force majeure). La séparation entre les deux est pratiquement impossible à distinguer, à moins de s'immiscer dans la vie privée du citoyen. Dans la suite de notre réflexion, on parlera donc d'« abstentionniste » (en pensant aux deux catégories) D'abord, je tiens à souligner que le ministre doit être « fier » de ces 4 millions d'« abstentionnistes » qui ont apporté la preuve irréfutable que le déroulement des élections a été cette fois correct et sans gonflement des chiffres (quoique certains partis émettent des réserves là-dessus et parlent d'un taux d'abstention plus important). Un bon point pour l'administration qui aurait donc donné les vrais taux. Au lieu d'être rayés des listes électorales, je pense que ces citoyens doivent être félicités par l'administration, rien que pour cette raison, aussi paradoxale que cela puisse paraître. Permettez-moi d'abord de citer quelques extraits des propos du ministre, tels que paru dans votre journal : Depuis 2002, quelque 700 000 familles ont bénéficié de nouveaux logements. Si nous faisons un calcul sur la base de 3 électeurs par famille, cela concerne plus de 3 millions de personnes. Le citoyen qui pense à son devoir se réinscrit dans sa nouvelle circonscription et se fait rayer de celle où il était auparavant. » Il ne s'agit aucunement de chercher à savoir pourquoi tel citoyen s'est abstenu ou n'a pas voté. Cela ne concerne que sa conscience. Il est évident que le ministre de l'Intérieur justifie — déjà — en grande partie le taux d'abstention par l'octroi de 700 000 nouveaux logements dans de nouveaux quartiers loin des communes d'origine. (Une manière sibylline de lier le phénomène de l'abstention au programme de logements sociaux !). C'est aussi mettre la charrue avant les bœufs et il aurait mieux fallu attendre la réponse des citoyens abstentionnistes pour confirmer le lien de cause à effet entre le programme de logements et l'abstention. De plus, le nombre de « plus de 3 millions » avancé n'est pas exact, car 700 000 familles x 3 électeurs /famille = 2 100 000 électeurs (soit deux millions cent mille, il en manque 900 000, soit 30% en moins, ce qui n'est pas rien). En outre, même si l'on suppose que 3 millions n'ont pas voté à cause du changement de résidence, alors, il y a 1 million d'abstentionnistes pour d'autres raisons, dont il faut tenir compte et essayer de décrypter leur message. De plus, l'administration connaît parfaitement les lieux de résidence des citoyens abstentionnistes (ou n'ayant pas voté) : pourquoi ne pas donner le nombre d'abstentionnistes par circonscription électorale. Il est facile de dresser les statistiques concernant les abstentionnistes que l'on trouvera même dans les endroits n'ayant pas connu de programmes de logements nouveaux et n'ayant pas déménagé. Car, avec cet argument, est écartée devant l'opinion publique, toute idée que le citoyen puisse « boycotter » des élections pour des raisons politiques. (A moins que le citoyen ne soit pas assez mûr pour faire de la politique). Comme c'est une manière — pas du tout élégante — de minimiser ou de réduire à néant les appels de boycott de certains partis politiques. Même si personnellement, je ne suis pas abstentionniste et que je n'approuve pas du tout les appels au boycott, il faut dire que ces appels ont été réels — et qu'ils ont sûrement été suivis d'effets dont il s'agit de mesurer l'ampleur et non de les ignorer (Cachez moi donc ce... boycott que je ne saurais voir !) — et demandent à être traités politiquement et non administrativement. Arriver à décrypter le message de ce taux massif d'abstention demande beaucoup de culture politique et de courage ! La citoyenneté ne peut se réduire à un certificat de résidence administratif. Le problème est plus profond et il aurait été plus sage que ce phénomène fasse l'objet de débats politiques avec les citoyens et les partis. En effet, il s"agit d'un « phénomène », et tout phénomène peut être diagnostiqué, compris, analysé, décortiqué et, enfin, traité. J'ai bien suivi les diverses déclarations du ministre au fil des jours, et j'y ai trouvé plusieurs déclarations contradictions pour qu'enfin, on arrive à comprendre que la seule question qui sera posée est celle relative à la résidence sans lien avec le motif d'abstention. De plus, comme il s'agit de poser une seule question, à savoir : « Habitez-vous à la même adresse ? » Pourquoi le ministre a-t-il précisé que cette opération s'effectue sous le contrôle de la justice ? On peut y deviner deux lectures : la première : faire peur au citoyen qui ne répondrait pas au questionnaire, comme quoi c'est la justice qui l'interpelle et non pas l'administration. (Et, du même coup, faire peur aux non-abstentionnistes futurs pour leur montrer ce qui les attend à l'avenir !). La deuxième lecture, c'est que le ministre a pris les précautions de se mettre sous le couvert de la justice, pour éviter que cette mesure ne soit anticonstitutionnelle. Il aurait mieux fait alors de s'adresser au Conseil constitutionnel qui est chargé de traiter pareilles situations. J'en conclus que faire appel à la justice de cette manière renforce l'idée que c'est surtout pour faire peur au citoyen abstentionniste et aussi aux autres. Car, s'il aurait cité le Conseil constitutionnel, cela n'aurait pas eu le même effet, ce dernier ne contenant pas dans son appellation le mot « justice » . De plus, pourquoi ce problème d'abstention ne s'est-il pas posé avant 2002 ? N' y a-t-il pas eu de logements distribués avant 2002 ? Ni de déménagements ? D'un autre point de vue, cette mesure dont l'administration ne « mesure » pas toutes les conséquences, rappelle celle décidée par le ministre des Transports, pour le contrôle technique des véhicules, qui a soulevé beaucoup de problèmes et d'incongruités par manque d'analyse et de maturation. Un simple calcul du montant que coûteraient les lettres recommandées (sûrement avec accusé de réception, sinon cela ne sert à rien) donnerait à raison de 85 DA la lettre recommandée avec accusé de réception : (sans compter le coût des enveloppes) : 85 DA x 4 millions = 34 milliards de centimes. (Même si l'on peut supposer que ces lettres seront envoyées sans franchise : elles représentent cependant une masse d'heures de travail, de papier, de mobilisation d'agents administratif etc. ) La réaction d'un parti politique — citée dans votre article du 9 août 2007— qui a proposé de faire appel à un institut de sondage pour connaître les raisons de l'abstention parait raisonnable et mérite analyse : un tel sondage ne coûterait pas autant de milliards. En outre, la question telle qu'elle sera posée : « Habitez-vous toujours à la même adresse ? » avec deux possibilités de réponse — oui ou non — est illogique et mène vers des situations inextricables. Explications : D'abord, il est évident que l'administration va s'adresser au citoyen en puisant son nom et adresse dans les listes électorales, au vu de l'absence d'émargement en face de son nom, signe que ce citoyen n'a pas voté. On va donc lui écrire à cette adresse et lui poser la question : « Habitez-vous à la même adresse ? ». Deux cas sont possibles : 1°) - Le citoyen habite toujours la même adresse. Et il répondra au questionnaire en cochant la case « oui ». Il pourra aussi cocher la cas « non » : dans le cas par exemple, d'un membre d'une famille qui a déménagé en gardant attache avec l'ancien domicile. 2°) - Le citoyen n'habite plus à la même adresse. Donc, comment peut-on écrire une lettre à une personne en s'adressant directement à elle à l'adresse à laquelle elle n'habite plus ? Qui donc recevra la lettre et qui répondra à la question ? Là aussi, il y a plusieurs cas : soit la maison est vide ou n'existe plus. Donc, la lettre et la question sont inutiles et il n'y aura pas de réponse. Il aurait peut-être mieux fallu poser la question à la « maison » (comme celui qui a parlé à « l'avion ») et lui demander : « Abritez-vous toujours telle personne ? » Dans le cas où le domicile n'existe plus (cas de maisons détruites par le séisme, ou d'habitats précaires résorbés), la lettre sera adressée où et reçue par qui ? Dans le cas où la maison est habitée par une autre personne (dans le cas de transaction immobilière), comment le nouvel habitant va réagir en face d'une lettre qui lui arrive à son domicile, mais libellée à un autre nom ? Ne se sentant pas concerné : il n'en tiendra pas compte. En outre, la lettre étant recommandée et libellée à un autre nom, il ne pourra en prendre ni possession ni connaissance. Dans le cas cité par M. le ministre, quant au relogement de 700 000 familles qui ont bénéficié de nouveaux logements, le questionnaire leur sera-t-il envoyé à leur ancienne adresse ? Cette ancienne adresse existe-t-elle toujours ? Autant de situations, autant de questions. Toujours dans la logique de l'administration, la non-réponse au questionnaire entraînera la radiation des listes électorales. Dans ce cas, il va y avoir « plus de 3 millions », selon les chiffres avancés, de citoyens rayés des listes, puisqu'ils n'habitent plus à leur ancienne adresse. Seront-ils inscrits dans leur nouvelle circonscription ? Comment ? Cela me rappelle l'histoire de ce savant qui menait des expériences sur une puce, il lui ordonnait de sauter et la puce sautait. Il lui coupa les ailes et lui ordonna de sauter et la puce sautait. Il lui coupa les pattes, et lui ordonna de sauter ; et la puce ne sauta pas. Il en conclut que quand on coupe les pattes à une puce, elle devient sourde ! La réponse au questionnaire qui ne reviendra pas à
l'administration voudrait donc dire que le citoyen n'habite plus à la même adresse et sera radié des listes. (Sans parler des cas d'erreurs qui peuvent arriver pour diverses raisons : un citoyen étant absent de son domicile (voyage, maladie, …) le jour de l'envoi de la lettre recommandée). Je pense que l'administration, en essayant de résoudre un problème politique avec des méthodes administratives, s'est mise dans une situation parfaitement inextricable et sans issue et que la méthode adoptée pour assainir les listes électorales (si tel est le but), doit être revue. Cela me rappelle une citation courante à l'ENA, à propos de « l'administration qui passe la moitié de son temps à résoudre les problèmes qu'elle s'est créés elle-même » : nous y sommes en plein dedans. ! En conclusion, et après avoir retourné cette question sous tous les angles, la seule conclusion possible est la suivante : le questionnaire adressé aux citoyens abstentionnistes s'adresse, en fait, à ceux qui habitent toujours la même adresse ! Les 700 000 familles qui ont déménagé ou qui n'ont pas voté, car trop loin de leur bureau de vote, n'intéressent pas du tout l'administration puisqu'elle leur reconnaît cet alibi et qu'elle connaît aussi bien leur ancienne adresse que la nouvelle. (dixit le ministre). En vérité, toute « l'histoire » tourne autour du citoyen qui habite à la même adresse et... qui n'a pas voté ! C'est celui-là, le vrai « abstentionniste », et c'est celui-là qui pourra recevoir la lettre recommandée puisque son adresse est fixe et connue, et c'est lui qui devra répondre par oui ou par non (et par écrit ! ) à la fameuse question « Habitez-vous toujours à la même adresse ? », et c'est lui qui intéresse l'administration en premier lieu ! (Ne cachons pas le soleil avec un tamis !) Je suis persuadé que la question posée de cette manière a tout l'air d'une « question piège », et que ce citoyen sera « fiché » d'une manière ou d'une autre. Car, en répondant par oui, il aura « avoué », par écrit, qu'il habite à la même adresse et... « qu'il n'a pas voté ! » Surtout si ce citoyen habite juste à côté du lieu habituel de vote ! (Voici, par exemple, une situation purement imaginaire mais plausible d'un directeur d'école « abstentionniste », habitant le logement de fonction au-dessus de la salle où a lieu le vote et ayant lui-même supervisé le déroulement des élections dans son école !). Pour en revenir à des considérations plus sociales, le ministre a-t-il oublié que deux mois à peine, avant les élections, le lait en sachet avait pratiquement disparu de la circulation ? A-t-il mesuré l'impact de cette situation sur les motivations des électeurs et le taux d'abstention ? Pourquoi ne pas avoir procédé en temps voulu à des sondages scientifiques qui auraient aidé l'administration à mieux saisir et gérer ce phénomène ? J'ai envie de rappeler à Monsieur le ministre que les prochaines élections sont dans deux mois, et les prix de la plupart des produits de consommation courante (semoule, huile, sucre, lait en poudre même pour bébés, ... ) ont subitement augmenté ces jours-ci et d'une manière vertigineuse : alors, attention au taux d'abstention prochain ! ou, alors, attention aux nombre de bulletins blancs ou nuls ! Enfin, on peut déduire de toutes ces réflexions que le but visé par l'administration n'est pas seulement de recevoir des réponses à une question pour mettre à jour le fichier électoral, mais aussi de faire peur aux électeurs (abstentionnistes ou non) et de s'assurer que lors de prochaines élections, le taux d'abstention sera moindre ! (Votre caricaturiste pourra faire un dessin d'une de ces situations : un couple ou une famille qui a voté et qui s'écrie en regardant l'annonce à la TV des mesures prises : « Ouf ! On l'a échappé belle ! » (Moi-même et ma famille avons eu ce sentiment de peur et de soulagement en même temps 1). Puisque même l'augmentation des prix de consommation courante est « justifiée » par le marché mondial, autant faire appel au concept de mondialisation, et se dire qu'il serait plus intelligent de chercher à savoir comment réagissent des pays plus développés que nous, à propos de l'abstention électorale, qu'ils connaissent bien avant et mieux que nous. Que prévoit la loi en pareil cas ? Même le ministre n'a pas cité de texte à ce sujet ? Il a plutôt fait appel au civisme du citoyen. Y a-t-il un vide juridique ou bien cette situation touche t-elle aux libertés individuelles telles que le stipule la Constitution ? (Voter est-ce un devoir ? Un droit ? ). Il aurait été plus juste de faire appel au civisme des citoyens sans brandir la menace de sanctions, qui peuvent même toucher — par erreur — des citoyens non abstentionnistes injustement. (Je pense à un votant ayant émargé à la place d'un autre par erreur en ayant mal visé la case prévue pour l'émargement, ou même ayant oublié d'émarger, et d'autres situations possibles). Enfin, cette situation rappelle tristement que le fossé entre l'administration et le citoyen (et donc entre le gouvernant et le gouverné) est loin d'être comblé ! On n'arrive pas encore à dialoguer ensemble ou à se comprendre sans recourir aux sanctions ou à la violence ! Autant de réflexions et de questions qui méritent un débat élargi plutôt que des prises de positions arbitraires (qui rappellent celles du parti unique, où il fallait présenter sa carte de vote pour se faire délivrer un extrait de naissance) qui ne mènent nulle part sauf à aggraver les problèmes que vivent quotidiennement les citoyens et qui peuvent donner lieu à des réactions imprévisibles. Que le ministre lance un vrai débat politique franc et ouvert et non pas administratif, à travers les médias lourds (TV, Radio) à ce sujet, et il ne pourra en résulter que de meilleurs enseignements et fera revenir cette confiance tant recherchée entre le citoyen et l'administration !
L'auteur est : Attaché d'administration en retraite


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