Le panel d'experts onusiens chargé du suivi de l'élection présidentielle du 17 avril souhaite voir le processus électoral en Algérie se dérouler dans un climat de paix, a indiqué, mardi à Alger, son chef, Ali Diabacte. "L'élection présidentielle de l'Algérie est un évènement très important. Nous souhaitons voir cette élection se dérouler dans un climat empreint de paix et dans la stabilité", a déclaré M. Diabacte à la presse à l'issue de l'audience que lui a accordée le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locale, Tayeb Belaïz.
"Nous sommes présents en Algérie et nous allons suivre le processus électoral et rédiger, en fin de mission, un rapport fidèle sur ce qui s'est passé", a-t-il dit. Il a également formé le vœu, au nom du panel d'experts onusiens, que la présidentielle du 17 avril représentera "un moyen pour renforcer la démocratie en Algérie" et que le futur président de la République algérienne "soit élu dans le respect de la voie réglementaire établie par le pays". Par ailleurs, M. Diabacte a tenu à expliquer les raisons de l'absence d'une mission d'observateurs des Nations unies. Il a indiqué dans ce sens qu"'il n'y a pas eu de résolution du Conseil de sécurité ni de l'Assemblée générale de l'ONU pour l'envoi d'observateurs", a-t-il noté, sans apporter davantage de précisions. En réponse à l'invitation de l'Algérie, l'ONU a déployé un panel d'experts pour le suivi du processus électoral. Un rapport sera soumis au secrétaire général de l'organisation sur le déroulement de l'élection. Des rencontres avec l'ensemble des acteurs électoraux, notamment le gouvernement, les structures chargées de l'organisation, de la supervision et de la surveillance des élections, les partis politiques, les médias, les observateurs ainsi que les représentants de la société civile, sont inscrites dans le programme du séjour à Alger (10-20 avril) du panel d'experts onusiens.
