La première partie de la bande verte qui doit entourer et protéger des vents la future nouvelle ville de Hassi Messaoud est achevée, assure M. Hamadi, ingénieur en agronomie et superviseur de l'opération des implantations. «La plantation des palmiers est achevée à 100% bien que le projet de la bande verte prend officiellement fin au mois d'octobre. Resteront ensuite le suivi de l'opération et l'entretien de la bande verte», explique-t-il. Environ 70 000 palmiers ramenés de Ouargla ont été, en effet, plantés progressivement depuis le début de l'opération lancée au mois de mai de 2009. Des tamaris (plantes pouvant atteindre 3 à 4 mètres) provenant de Djelfa et d'Oum El Bouaghi ont également été plantés dans le but de protéger les jeunes palmiers des vents de sable. Il est bon de rappeler que cette bande verte, de six kilomètres s'étendant sur une superficie de 900 hectares, ne représente que le côté sud de la future ville. Elle s'étendra sur les autres côtés une fois la nouvelle ville (située à 70 km de l'actuelle Hassi Messaoud) sera en chantier. En outre, la bande verte en question, comme le fera remarquer le chargé de l'opération, est elle-même protégée contre les animaux par un brise-vents. Les plantations, destinées aussi à l'exploitation, sont irriguées automatiquement grâce aux opérations de forage effectuées sur place. Par ailleurs, le superviseur de cette opération affirme que ce projet, une première dans la région, est un exemple à suivre en matière d'agriculture et encouragera les agriculteurs, hésitants, à s'investir dans ce domaine. Rappelons aussi que cette région a été choisie par les experts de Sontrach parce qu'elle est riche en eau et vide de pétrole. Concernant la nouvelle ville, le projet n'a pas encore été lancé. Un projet qui, souligne-t-on à plusieurs reprises, est «très compliqué», d'autant plus, qu'en Algérie, aucune ville n'a été délocalisée auparavant.