Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a déclaré, hier, à Skikda, que le citoyen avait « le droit d'être écouté » et « (d'être) impliqué dans les affaires de gestion de sa commune ». Intervenant lors de la cérémonie d'installation du nouveau wali de Skikda, Faouzi Benhacine, le ministre d'Etat a indiqué qu'il était « temps que le citoyen jouisse pleinement de ses droits » et « bénéficie d'un service public de qualité ». M. Belaïz a ajouté qu'il est aussi du droit du citoyen d'assister aux séances de délibération des Assemblées populaires communales. Le président de l'Assemblée populaire communale, a-t-il dit, ne peut être au fait des détails de tous les problèmes de sa circonscription, d'où, a-t-il expliqué, « la nécessité d'associer le citoyen à la gestion des affaires de la cité » et de consacrer, par-là même, « un droit constitutionnel ». Annonçant la prochaine distribution dans l'ensemble des communes du pays de dépliants détaillant les droits et les devoirs du citoyen, le ministre d'Etat a admis des « défaillances » de la part des pouvoirs publics, des partis politiques et des associations en matière de sensibilisation des citoyens à leurs droits et obligations. Rappelant les moyens importants mis en place pour le nettoiement et l'embellissement de l'environnement immédiat des citoyens, M. Belaïz a instruit les commis de l'Etat « de poursuivre les efforts engagés » dans ce volet. Il a souligné que l'Etat « ne lésine pas sur les moyens pour assurer la sécurité des personnes et des biens à travers le territoire national » et appelé à « libérer les initiatives », « encourager l'investissement » et « bannir les entraves et la bureaucratie ».