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Eclipsée par le football
journées cinématographiques d'Alger - 3e journée de la compétition
Publié dans Horizons le 20 - 11 - 2013

Pour cette 3e journée de la compétition pour la 4e édition des journées cinématographiques d'Alger, les quelques cinéphiles présents à la cinémathèque d'Alger ont assisté à la projection d'un panorama du court métrage international comme les films « Six » de Baha El Gamal (Egypte), « Studio Beyrouth » de Mokhtar Beyrouth (Liban), « Antropia » de Yassine Marco Marocco ( Maroc), « Baba Noel » de Walid Mattar (Tunisie), « L'incubateur du soleil » de Ammar El Beik (Syrie), « Boby » de Mehdi Barsaoui (Tunisie), « Assel » de Khalid Al Zadjali (Bahreïn), « Cotton » de Luay Fadhil (Irak), « Belly dance à Belleville » de Rahma El Madani (France) et « Bedouin Woman » de Hashim Al Efari (Irak). L'amour peut être un pari mortel, et dans le film « Six » du réalisateur Baha El Gamal, c'est le cas. Dans ce drame, le réalisateur met à nu la relation d'un couple marié et la trahison conjugale. Le film tourne autour de la perfidie. La mise en scène du réalisateur est irréprochable, le scénario est travaillé et l'histoire attachante, du bon rythme. De plus, la distribution des acteurs est convaincante. Juste après, le film « Beyrouth studio », (Studio Beyrouth), dirigé par Mokhtar Beyrouth, est un hommage à Beyrouth dans les années 1960. Le film parle d'un photographe et de son aventure avec un photomaton. Il s'agit de la façon dont le studio de photos du protagoniste est menacé lorsque le maire installe le premier photomaton du pays à côté du studio. Il essaie de montrer la relation entre une machine et un humain. Le réalisateur a voulu faire un film qui soit utile et qui montre sa « connexions » à Beyrouth. Il sait se concentrer principalement sur la relation entre le photographe et la machine. Le troisième film concerne « Antropya » de Yacine Marco Marucco. Un film de haute facture. Un homme, une femme. Un plan séquence. Après vingt ans de vie commune, un couple règle ses comptes le jour de son anniversaire de mariage. Un film à l'ambiance intemporelle où jeu de miroir et illusion d'optique se succèdent et où l'entropie finale laisse présager mille et une chutes. Concernant le film court métrage, l'œuvre « Baba Noël » de Walid Mattar nous plonge dans la vie de Fouad, un émigrant clandestin qui travaille dans un chantier. Cet émigrant partage un appartement avec d'autres sans papiers. Fouad vit dans la peur d'être arrêté, jusqu'au jour où on lui propose un travail bien rémunéré, avec l'assurance de rester invisible. Walid Mattar, le réalisateur de ce film, qui est membre de la fédération tunisienne des cinéastes amateurs depuis l'âge de 13 ans, a voulu, à travers cette œuvre qu'il réalise en 2012, mettre l'accent sur cette frange de la société, les émigrants, et les difficultés rencontrées durant leur séjour pour une réinsertion sociale. Un très beau court métrage. Pour sa part, le réalisateur Ammar El Beik n'était pas présent physiquement mais son film « L'incubateur du soleil » a marqué les esprits. Ammar El-Beik, né en 1972 à Damas, mène aujourd'hui au Koweït une carrière de photographe et de cinéaste. Son film, dépourvu de dialogues, raconte l'exil. Mieux encore, il se représente avec sa femme et sa toute petite fille, chez lui, devant la télévision qui diffuse les images sanglantes des martyrs du printemps arabe.
Fictions, tensions et émotions
Juste après, la projection d'un autre court métrage intitulé « Bobby », le réalisateur Mehdi Basraoui nous relate l'histoire de Farès, jeune garçon de 8 ans, autorisé pour la première fois à aller seul comme un grand à l'école. Sur son chemin, il croise un chien errant. Une belle amitié naît entre eux jusqu'au jour où Farès décide de ramener le chien avec lui avec lui à la maison. L'idée du film est née un certain 15 avril 2011. Le réalisateur passait des journées entières devant son ordinateur à suivre l'actualité politique en Tunisie. Il a été interpellé par un article publié sur Facebook dont le titre était : « Un projet de loi pour interdire les chiens en Iran ». Mehdi Barsaoui est choqué, lui qui est habitué à vivre en compagnie d'un chien et ce, depuis sa plus tendre enfance. Le réalisateur appréhende, dans son film original, l'interdiction dans son pays de l'élevage des chiens comme animal domestique. Et, depuis, l'idée du film est née. Le thème central de ce court métrage est la complicité entre un enfant et un chien sur un fond de morale. Bobby, pour Farès, est comme un petit frère, qui a besoin d'être aimé et choyé. La transition est toute faite, avec le film « Assel », écrit et réalisé par le Dr Khalid Abdul Rahim al Zadjali, président, Oman Film Society, montre la lutte d'un vieux bédouin et d'un garçon de neuf ans afin de préserver sa culture, de rêves et de sa relation avec son chameau. Quant au film irakien « Cotton » de Loai Fadhel, le nœud de cette histoire est le rapport de la vie à la mort. Pour sa part, le réalisateur en a fait un film. Une lecture philosophique de la vie et de la mort via le cinéma. Une prouesse artistique chaleureusement saluée. Il a d'ailleurs reçu, en 2013, pour ce film, le titre du meilleur cinéaste au festival international du cinéma des pays du Golfe. Les deux derniers films de cette 3e journée de compétition concernent les films « Belly dance à Belleville » de Rahma El Madani (France) et « Bedouin Woman » de Hashim Al Efari (Irak). Le film « Belly dance à Belleville » de Rahma El Madani raconte l'histoire d'un jeune Chinois qui vient d'arriver à Belleville pour y chercher sa mère. Il entre dans un café fréquenté par des Maghrébins et des Chinois. Il y rencontre une courtisane chinoise qui danse le soir. Mais il n'est pas le seul à s'y intéresser. L'objectif de cette fiction, c'est une politique d'éducation aux valeurs, qui interpelle les consciences et leur sens de la responsabilité. En dernier, le film « Bedouin Woman » de Hashim Al Efari s'inscrit dans le registre du documentaire sur les Irakiens de différentes origines ethniques, unis dans leur lutte pour sauver un enfant kurde après avoir été blessé lors d'un affrontement entre le gouvernement et les Kurdes en 1988. Il faut dire que la réalisation de ce film est très moderne. Hashim Al Efari a réussi à raconter une histoire à la fois fidèle aux événements et très personnelle et personnalisée. Un film optimiste.


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