Dans la circonscription de Rabat (2.346 électeurs), trois bureaux ont été aménagés pour l'opération de vote, le premier au sein de la section des affaires consulaires à Rabat (1.338 électeurs), le deuxième délocalisé à Fès (717 électeurs) et le troisième délocalisé à Tanger (291 électeurs). L'adhésion à l'élection présidentielle a été constatée aussi au niveau de la circonscription électorale de Casablanca (3.285 électeurs). Le consul général, Nacer-Eddine Zahar, a estimé que « la communauté algérienne est certainement consciente de la nature de l'enjeu de l'élection présidentielle notamment en cette étape de la vie de la nation ». Concernant du scrutin dans le centre électoral d'Oujda composé de cinq bureaux, dont deux délocalisés à Ahfir et Taza, les ressortissants ont voté « dans une transparence totale ». Vivant non loin de la frontière algérienne, une bonne partie des électeurs établis dans cette ville « préfèrent généralement imiter leurs concitoyens en Algérie et aiment voter en cette ultime journée du scrutin », a déclaré le consul d'Algérie Nour-Eddine Khendoudi. A Oujda où l'on enregistre la plus forte concentration d'Algériens, le consulat a installé trois bureaux de vote : bureau A (1.557 électeurs), bureau B (1.557) et bureau C (1.576). A Ahfir (1.241 électeurs) et Taza (357 électeurs), il a été aménagé deux bureaux. A Montréal on vote « pour l'Algérie » Les Algériens de Montréal, qui se sont rendus aux urnes pour la présidentielle du 17 avril, affirment qu'au-delà du candidat de leur choix, c'est pour la mère patrie qu'ils ont décidé de voter, avec l'espoir d'avoir « contribué » pour que l'Algérie retrouve « définitivement la paix » et « plus de prospérité ». A l'instar de leurs compatriotes en Algérie et dans d'autres pays, ceux établis dans cette circonscription sont nombreux à affirmer avoir décidé d'aller voter pour leur pays afin, disent-ils, de se sentir surtout « utiles » en prenant part à un processus électoral « décisif » pour l'avenir. « La majorité des votants se situe entre 40 et 60 ans et pour certains d'entre eux, ils étaient en Algérie durant la tragédie nationale et connaissent, par conséquent, plus que d'autres le sens de la sécurité et la valeur de la paix. C'est en partie ce qui les motive à vouloir se prononcer sur cette élection », a affirmé un des responsables du bureau de vote sis au sein du consulat général d'Algérie à Montréal. « Nous sommes quasiment unanimes ici à souhaiter en priorité que notre pays renoue définitivement avec la paix et la stabilité et pour cela, même si nous avons des points de vue différents sur l'actualité politique et que nous ne votons pas pour le même candidat, nous partageons les mêmes vœux pour notre pays », a soutenu Abdelkader Mazit, ancien moudjahid résidant dans cette circonscription du Canada depuis 21 ans. « Peu importe qui remportera ces élections, l'essentiel est que les Algériens cessent d'avoir autant de rancœur. Je veux que mes enfants soient plus tard utiles à leur pays », a martelé Mohamed El-Habib Cherdoud, dirigeant d'un bureau de recrutement d'étudiants algériens au Canada. Le « printemps arabe » avec ses néfastes répercussions sur les peuples concernés est souvent évoqué comme étant un facteur « déterminant » de l'acte de voter, ont soutenu plusieurs électeurs algériens établis au Canada. Les Algériens établis en Egypte votent en masse Ils ont été nombreux en Egypte à donner leurs voix à un des six candidats. Le bureau du Caire a été également mis à la disposition des Algériens établis dans la bande palestinienne de Ghaza. Au nombre de 100, ceux-ci n'ont pu voter du fait de la situation sécuritaire prévalant au nord du Sinaï en Egypte.