Les chefs d'Etat et de gouvernement ayant pris part, hier, au sommet Afrique-Turquie, à Malabo, ont tenu à dénoncer le terrorisme et ont qualifié les actes terroristes commis dans les pays africains « de violations graves des droits de l'Homme ». Dans la déclaration finale débattue et adoptée à l'issue des travaux, les participants à ce sommet ont « dénoncé le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et considéré les crimes commis par les groupes terroristes comme des violations graves des droits fondamentaux de l'Homme, ainsi qu'une menace incessante pour la sûreté, la sécurité et la stabilité des pays ». Les deux parties, en l'occurrence l'Afrique et la Turquie, se sont engagées à « lutter contre le terrorisme et le paiement de rançons aux groupes terroristes ». Les participants au sommet ont réitéré leur engagement « à lutter contre le terrorisme, le trafic de drogue, la traite des êtres humains et les autres formes de crimes organisés, y compris le paiement de rançons aux groupes terroristes et la criminalité transnationale organisée ». Le plan de mise en œuvre et de suivi du partenariat Afrique-Turquie, soumis à examen et à adoption par les chefs d'Etat, relève que « la paix et la sécurité » sont des « conditions indispensables » pour le développement et la coopération. A cet effet, l'Afrique et la Turquie ont décidé le partage des informations, des expériences et de la recherche en vue d'un renforcement des capacités en matière de paix et de sécurité. Les opérations d'appui à la paix de l'Union africaine et les efforts de maintien de la paix de l'ONU en Afrique seront appuyés par un soutien logistique et financier et à travers des programmes de formation et d'échange.