Le ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, a affirmé, mercredi dernier, à Alger, qu'un intérêt particulier sera accordé au développement local en 2015. Dans une déclaration à la presse, en marge de l'inauguration du centre d'appels de son département ministériel, Belaïz a souligné qu'« un intérêt particulier sera accordé au développement local en 2015, une fois qu'il sera mis fin à la bureaucratie ». « Le dossier du développement local fera l'objet d'un suivi quotidien à travers toutes les wilayas du pays », a assuré le ministre, notant que la nouvelle loi de finances a consacré une enveloppe budgétaire considérable à ce dossier. Belaïz a, d'autre part, mis en avant l'importance de « la démocratie participative », soulignant « le devoir et le droit du citoyen à participer à la gestion de ses affaires et d'exercer son droit tel que prévu dans les codes communal et de wilaya ». Quant à l'incidence de la chute des prix du pétrole sur les augmentations financières accordées au corps de la police, le ministre a précisé qu'il s'agissait d'« un acquis irrévocable ». A une question sur la présence de ressortissants africains en Algérie, Belaïz a indiqué qu'il s'agit d'une « question humanitaire », relevant que « ces réfugiés, qu'ils soient syriens, libyens ou maliens, sont venus en Algérie fuyant la mort et non dans un cadre touristique ». Il s'agit d'une affaire « humanitaire », a-t-il dit, ajoutant qu'« il est donc impossible de les rapatrier de force ». Belaïz a souligné, à cet effet, que l'Algérie avait mis en place des centres d'accueil destinés à ces migrants « dotés de toutes les commodités nécessaires », déplorant le fait que « certains quittent ces centres pour aller dans la rue ». Il a, par ailleurs, précisé que le rapatriement dernièrement des Nigériens a eu lieu suite à la « demande et insistance du gouvernement de leur pays ». A une question sur le retour du parti dissous à l'activité politique, le ministre a affirmé « qu'il a été dissous par une décision de justice définitive », ajoutant que le « ministère de l'Intérieur n'a reçu à ce jour aucune demande dans ce sens ».